Lettre ouverte en ligne adressée au Président du conseil de sécurité de l’ONU, au Secrétaire Général de l’ONU et son représentant au Mali, aux Présidents des pays membres du G5 Sahel, à la BAD, au Président de la commission de la CEDEAO, aux pays de la CEDEAO, aux partenaires (Alliance Sahel, Japon, …) du G5 Sahel, à l’Algérie, à la Libye, au Président du Mali, aux Premiers Ministres des pays de la zone sahel, aux Ministres des affaires étrangères des pays de la zone sahel, aux Ministres du plan des pays de la zone sahel, aux points focaux du G5 Sahel, au CSA, au Ministre de l’administration territoriale et de la décentralisation, au Ministre de la réconciliation nationale, au Ministre de la défense, au Ministre de la sécurité et de la protection civile, au CNCA, aux partis politiques, à tous les Nigériens, à tous les Maliens, à tous les Partenaires (ONU/MINUSMA, BARKHANE, …) et aux médias.
Les ENJEUX du G5 SAHEL sont, entre autres, la lutte contre le terrorisme et l’insécurité ET son utilisation des technologies au service du développement durable, de la sécurité et de la paix en mettant en avant le QUARTET sécurité, développement, paix et justice.
Sa stratégie d’évolution doit prendre en compte le quartet précédent.
La zone sahel doit participer activement à l’intégration sous régionale, régionale et mondiale.
Pour ce faire, ses membres, en particulier ceux du G5 Sahel, doivent œuvrer pour son intégration optimale aux niveaux sous régional (zone sahel), régional (CEDEAO, africaine, …) et mondial.
A Ouagadougou, le 14 septembre 2019, au cours du sommet extraordinaire, des chefs d’états de la CEDEAO, à laquelle ont participé la Mauritanie et le Tchad, une mobilisation d’un milliard de dollars, sur quatre ans, a été promise pour lutter contre le terrorisme dans la région.
Cette somme servira à renforcer les capacités opérationnelles du G5 Sahel, de la force multinationale mixte du bassin du lac Tchad et des armées nationales.
Félicitations à la CEDEAO pour la manifestation d’une solidarité exemplaire devant aboutir à l’autofinancement des forces précédentes. L’aide de l’ONU et des partenaires est indispensable avant d’aboutir à cet autofinancement.
Avant ce sommet de la CEDEAO, le 13 septembre 2019, à Ouagadougou, l’initiative DtP « Desert top Power » de la Banque Africaine de Développement (BAD) a reçu un soutien fort des chefs d’états du G5 Sahel.
L’objectif de l’initiative « Desert to Power » est ravitailler 60 millions de personnes de la zone Sahel en électricité solaire d’ici 2030.
Ce support des chefs d’états de G5 Sahel est important et montre l’intérêt de cette initiative « Desert to Power » et de l’indépendance énergétique de la zone sahel.
Mais, les chefs d’états du G5 Sahel ne se sont, probablement, pas rendus compte qu’une telle initiative est la même que celle contenue dans le projet communautaire TIC_Secure_Sahel inclus dans le programme intégré que je leur ai proposé en 2010/2011 pour la création du G7 Sahel devenu G5 Sahel.
Dans ce programme intégré, j’ai indiqué que la BAD, comme d’autres partenaires, sont sollicités pour apporter leur contribution à ce programme. En contribuant par cette initiative, la BAD n’a fait que répondre à cette sollicitation. Qu’elle en soit remerciée.
Veuillez vous référer, ci-dessous, au point 5 de ce projet TIC_Secure_Sahel, cœur de ce programme intégré ayant permis de créer le G5 Sahel.
Proposition pour lutter contre l’insécurité dans la zone sahel (Dr ANASSER AG RHISSA)
[Proposition] INSECURITE DANS LA ZONE SAHELO-SAHARIENNE: LES TIC PEUVENT CONTRIBUER A APPORTER LA SECURITE ATTENDUE, AMELIORER LA GOUVERNANCE ET SUPPORTER L’INDISPENSABLE DEVELOPPEMENT DURABLE RESILIENT
Les points 5.1 et 5.2.5 sont dédiés à la solution pour garantir l’indépendance énergétique de la zone sahel comme le propose l’initiative « Desert to Power ».
Alors, pourquoi supporter une autre solution quand on en a une similaire dans le programme du G5 Sahel ?
Il serait judicieux maintenant pour la finition de l’étude de cette solution, sa conception et sa mise en œuvre de mutualiser les efforts des uns (côté G5 Sahel) et des autres (la banque BAD et moi, Dr Anasser Ag Rhissa, Président de l’ONG Tilwat International, de la société civile qui avait proposé le programme de création du G5 Sahel intégrant cette initiative pour l’indépendance énergétique de la zone sahel).
J’avais proposé en 2014 et en 2018, sans suite, comme projet d’investissement prioritaire du G5 Sahel ce projet TIC_Secure_Sahel intégrant cette initiative pour l’indépendance énergétique de la zone sahel et proposant l’usage des TIC pour contribuer à apporter la sécurité attendue, améliorer la gouvernance et supporter l’indispensable développement durable résilient.
Au point 5.2.6 de ce projet TIC_Secure_Sahel, un renforcement de capacités sur la sécurité, la résilience, la bonne gouvernance, les TIC, l’informatique et les télécoms au service du développement durable, de la sécurité, de la défense et sur les solutions énergétiques sera nécessaire pour tous les acteurs.
Nous avions vu au début de la proposition de ce programme intégré ayant servi à créer le G5 Sahel que les problèmes liés au sous-développement et à la pauvreté sous toutes ses formes constituent les facteurs clés qui ont généré l’insécurité dans la zone sahel.
Une question se pose avec acuité : Quelle solution pour résoudre ces problèmes d’insécurité, de sous-développement et de pauvreté dans la zone sahélo-saharienne (zone sahel), en particulier pour garantir l’indépendance énergétique ?
Vous trouvez ci-dessous l’extrait (point 5) de ce projet TIC_Secure_Sahel.
- Quelle solution pour résoudre ces problèmes d’insécurité, de sous-développement et de pauvreté dans la zone sahel, en particulier pour garantir l’indépendance énergétique ?
5.1 SOLUTION GLOBALE ET PERENNE
Très difficile de donner une telle solution. Ce problème d’insécurité est le même dans toute la zone sahélo-saharienne, il convient que les autorités des pays de cette zone puissent trouver une solution pacifique, globale et pérenne, en privilégiant le dialogue inter-états et intra-états et en liaison avec l’union africaine, l’ONU, l’ALG (Autorité de développement intégré du Liptako Gourma), l’UEMOA, la CEDEAO, la BAD, les ONG, la société civile et les partenaires au développement.
Pour ce faire, la paix et l’implication de tous les pays de cette zone sahélo-saharienne (le Mali, le Niger, le Burkina Faso, l’Algérie, la Libye, la Tchad et la Mauritanie) et des populations locales, vivant dans les parties victimes, sont indispensables.
Cette solution globale et pérenne doit prendre en compte le problème à la racine c’est-à-dire savoir le pourquoi (qu’est ce qui a amené tout ça ?) et trouver la solution adaptée.
Nous avons vu au début que les problèmes liés au sous-développement et à la pauvreté sous toutes ses formes constituent les facteurs clés qui ont généré cette insécurité.
Il convient donc de trouver une solution idoine à ces problèmes pour que l’insécurité trouve une solution pérenne et définitive et que les habitants de la partie désertique ou quasi-désertique de cette zone sahélo-saharienne aient leurs besoins satisfaits et puissent profiter des ressources énormes présentes dans cette zone tout en préservant et protégeant l’environnement. Ces dernières doivent être exploitées et mieux gérées. Chaque pays de cette zone doit exploiter et gérer les ressources de la partie désertique lui appartenant.
ETUDIER LA POSSIBILITE D’EXPLOITATION ET DE GESTION MUTUALISEES
Une exploitation et une gestion mutualisées peuvent avoir lieu, pour certaines ressources tout en préservant et en protégeant l’environnement, après accord des pays de cette région du sahel. Ce qui peut être intéressant, par exemple, pour le cas de la fourniture et de l’exploitation de l’énergie : comment avoir l’indépendance énergétique de cette région, éventuellement étendue aux pays voisins ?
La solution idoine à ces problèmes d’insécurité doit être trouvée et mise en œuvre, en tenant compte de tous ces éléments, par les pays de cette zone, aidés par l’union africaine, l’ONU, l’ALG (Autorité de développement intégré du Liptako Gourma), l’UEMOA, la CEDEAO, la BAD, les ONG, les populations locales et les partenaires au développement. Ces derniers ont intérêt à ce qu’une telle solution soit trouvée pour qu’une telle zone ne puisse pas attirer ou attisée une insécurité à destination des autres pays, en particulier des pays développés.
5.2 LES TIC POUR CONTRIBUER A CETTE SOLUTION
Les nouvelles technologies d’information et de communication (TIC) peuvent contribuer à cette solution dans un cadre mutualisé, par exemples :
5.2.1 aider à sécuriser cette zone par un réseau TIC communautaire. Il s’étendra sur toute la zone et supportera toutes les transactions et les communications.
5.2.2 aider à son interconnexion et son intégration dans la sous-région, dans l’Afrique et dans le monde : la désenclaver (communication intra-zone et extra-zone) et créer des transactions commerciales intra-zone et extra-zone (avec l’extérieur).
5.2.3 assurer la bonne gouvernance de cette zone en permettant d’obtenir en temps réel toutes les informations de surveillance, de renseignements et de sécurité nécessaires, une base d’intelligence stratégique peut être mise à disposition pour ce faire.
5.2.4 Supporter le développement durable de cette zone sahélo-saharienne en tenant compte de la résilience (capacité d’adaptation) des acteurs contre les risques et de la résilience climatique (contre les facteurs climatiques). Dans ce cadre, seront intéressants à faire, les liens avec (1) les programmes PANA (Programmes d’Actions Nationaux aux fins de l’Adaptation aux changements climatiques) des PMA (Pays les Moins Avancés) portant sur la résilience climatique pour l’application effective de la convention et du protocole de Kyoto sur les changements climatiques (voir le site internet [6] de la CCNUCC, Convention-Cadre des Nations Unis sur le Changement Climatique), (2) leur intégration aux planifications générales du développement contenues dans les stratégies nationales de développement durable et (3) la gouvernance pour l’adoption des moyens de subsistance résilients face aux changements climatiques.
Des informations sécurisées et contrôlées caractérisant le développement durable de cette zone et pour la diffusion d’informations sur les effets du changement climatique (données et connaissances sur son impact et son évaluation) sur cette zone seront ajoutées à la base d’intelligence stratégique précédente.
5.2.5 Véritable indépendance Energétique de la zone et de la sous-région : Pour une véritable indépendance énergétique de la zone et de la sous-région, après une étude poussée, en regardant les avantages et inconvénients, une centrale utilisant les énergies renouvelables et/ou une centrale à base du nucléaire peut (peuvent) être envisagée(s) dans cette zone en liaison avec d’autres pays de la sous-région (Maroc, Côte d’ivoire, Benin, Togo, Sénégal, …).
5.2.6 Un renforcement de capacités [1] sur la sécurité, la résilience, la bonne gouvernance, les TIC, l’informatique et les télécoms au service du développement durable, de la sécurité, de la défense et sur les solutions énergétiques sera nécessaire pour tous les acteurs.
Conclusion
Toute initiative contribuant à la prise en compte des besoins des populations de la zone sahel et à leur essor doit être, autant que possible, prise en compte pour le bien-être de ces dernières.
Il serait judicieux maintenant pour la finition de l’étude de cette solution d’indépendance énergétique de la zone sahel en utilisant l’énergie solaire ou d’une façon générale les énergies renouvelables, pour sa conception et pour sa mise en œuvre de mutualiser les efforts des uns (côté G5 Sahel) et des autres (la banque BAD et moi, Dr Anasser Ag Rhissa, Président de l’ONG Tilwat International, de la société civile qui avait proposé le programme de création du G5 Sahel intégrant cette initiative pour l’indépendance énergétique de la zone sahel).
L’énergie est indispensable pour tout développement. Le quartet sécurité, développement, paix et justice en dépend.
La mettre à la disposition de TOUS, dans la zone sahel ou autour de la zone sahel, à travers l’énergie solaire ou les énergies renouvelables permettra d’impulser un développement participatif et équitable pour TOUS.
Contribuons-y pour le bonheur de TOUS.
Contact :
Dr ANASSER AG RHISSA
EXPERT TIC, GOUVERNANCE, SECURITE ET DEVELOPPEMENT DURABLE
E-mail : Anasser.Ag-Rhissa@orange.fr
TEL au Niger : 00227 97 89 41 55
TEL au Mali : 00223 78 73 14 61
Quelques références de la proposition de 2011/2013/2014
[1] Dr ANASSER AG RHISSA, [Contribution] BONNE GOUVERNANCE, TIC ET TELECOM AU SERVICE DU DEVELOPPEMENT DURABLE, publiée sut tamtaminfo, le 19 juillet 2011
[2] Dr ANASSER AG RHISSA, [Contribution] METHODOLOGIE DE RECHERCHE DE LA BONNE GOUVERNANCE AU SERVICE DU DEVELOPPEMENT DURABLE : ANALYSER, METTRE EN ŒUVRE ET EVALUER LA QUALITE DE SERVICE, LA SECURITE, LA RESILIENCE ET LA DURABILITE SOCIALE, publiée sut tamtaminfo, en 2011
[3] Dr ANASSER AG RHISSA, [Contribution] QUELS SONT LES PREALABLES INDISPENSABLES POUR S’ACCEPTER ET TRAVAILLER ENSEMBLE POUR LE DEVELOPPEMENT DURABLE ET HARMONIEUX D’UN PAYS, CAS DU NIGER ?, publiée sur tamtaminfo, en 2011
[4] Dr ANASSER AG RHISSA, [Contribution] SECURITE, RESILIENCE ET DEVELOPPEMENT DURABLE AUTONOME ET SOLIDAIRE POUR ERADIQUER LES CRISES ALIMENTAIRES REPETITIVES, publiée sut tamtaminfo, en 2011
[5] ANOUAR DIALLO ABDOULAYE ALI et BRIMAKA ABDOUL AZIZOU, Analyse sur la situation qui prévaut dans la zone Nord Tillabéry, au Niger, via la [Contribution]CONSEIL DES ELEVEURS NORD-TILLABERI C.E.N.T/EUROPE/ETATS UNIS D’AMERIQUE, publiée sur tamtaminfo en 2011
[6] CCNUCC, Convention-Cadre des Nations Unis sur le Changement Climatique, UNFCC (United Nation Framework for Climate Change), Unfccc.int, Portail de la Francophonie en 2011
J’ai souvent lu des futilités et des articles sans queue ni tête.
Mais cet article en ligne adressé à la terre entière a une mention spéciale.
IL est roboratif et inutilement long et pénible.
On continu la lecture en esperant trouver quelque chose de potable et on s’aperçoit que l’on tourne en rond.
L’auteur de l’article ne s’oubli pas. Il se propose comme un remède miracle. Il se dit lui même expert. IL est convaincu d’être une tête pensante.
Ce qui est sûr, c’est qu’il assomme son lecteur
Il propose une Solution globale perenne, un miracle.
Le souci est que la solution globale en question…est une recherche de solution globale.
Cela revient à dire à des personnes qui meurent de soif sur un desert que la solution est simple, il suffit juste de trouver de l’eau à boire.
La France (comme bon nombre de pays INЀ$IRABLOCCIЀNTAUX qui font leurs IN¢€$$ANT€$ ING€R€N¢€$ ne sont pas pour la paix) sont devenues des pays de PA$$€-DROIT$ (ЀROGATION$ Puy du Fou, Quatorzaines qui passent à une semaine, P€NALI$ATION de Marseille mais B€N€FI¢€ de PARI$ !)
Et pour cause, ils sont encore plus INÐICIPLIN€ que les Italiens, en effet ces Français sont R€FRA¢TAIR€$ à BAI$$€R leur vitesse de 10 petits kilomètres à l’heure, encore moins de passer de 130 à 110, favorisation de la consommation du ¢ANNABI$ATLANTIST€ qui débouchera sur d’autres DROGUATLANTI$T€$ (COCAÏN€, H€ROÏN€, OPIOÏD€, ¢RA¢K ect… )
Très bonnes idées pour combler le déficit énergétique et surtout rabaisser le coût de l’énergie au MALI qui, d’après les spécialistes est l’une des plus chères au monde et plombe le développement du pays !
Mais … Mon petit doigt me dit que si aujourd’hui on mettait en place des installations électriques dans notre désert, les Salopards qui ne manquent pas là-bas vont les faire exploser uniquement pour nous faire souffrir. Aucun plan de développement ne va marcher quand ils sont là car ils se sont donné comme mission de détruire tout ce qui peut l’être. Au lieu de les combattre comme l’ont fait nos voisins Algériens, Nigériens et Mauritaniens, nous sommes là à se leurrer dans des colloques, des conférences et des symposiums inutiles. Il est temps que le MALI comprenne qu’aucun plan de paix avec de pareils groupes n’aboutit sans au préalable une démonstration de force. C’est en leur parlant le langage de la force qu’ils peuvent vous comprendre, tout le reste est de la littérature.
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