Le 12 avril 2012, grâce à la mobilisation des forces démocratiques, à la vigilance de la CEDEAO et à la fermeté de l’opinion internationale face au coup d’Etat du 22 mars, le retour à l’ordre constitutionnel a été amorcé au Mali avec la prestation de serment du Président de l’Assemblée Nationale assurant l’intérim du Président de la République.
Dans la foulée, mais sans aucune concertation avec la société civile et la classe politique, toutes choses que le FDR a vivement regrettées, un Premier Ministre choisi par la CEDEAO et la junte a été nommé par le Président de la République le 17 avril. La composition du Gouvernement de transition a été rendue publique le 24 avril.
En son temps, le FDR avait annoncé que, bien que n’ayant pas été associé à la formation du Gouvernement, il ne ferait rien pour entraver son action. Mieux, il avait lancé un appel à toutes les forces vives du pays afin que rien ne soit entrepris pour fragiliser la Transition.
Le Front avait dit qu’il jugerait l’équipe gouvernementale à l’œuvre, notamment sur le respect des libertés publiques et la gestion de la grave crise du Nord.
A côté de la mise en place des institutions constitutionnelles, de graves évènements se sont produits depuis un mois.
1. Le 29 avril, des hommes en uniforme ont fait irruption à la cité universitaire de Badalabougou et ont tiré à bout portant sur des responsables de l’AEEM. Une jeune étudiante est morte sur le coup. Un leader étudiant a succombé à ses blessures le lendemain. Grièvement blessé, le Secrétaire Général de l’AEEM est encore en soins intensifs ; ses jours ne seraient plus en danger.
Le FDR demande que les enquêtes en cours sur cette situation soient indépendantes et impartiales, qu’elles en établissent clairement les responsabilités et que les auteurs des fusillades soient traduits devant les juridictions compétentes.
2. Le 30 avril, une action militaire conduite par des parachutistes a conduit à l’occupation temporaire de l’ORTM et de l’Aéroport de Bamako Sénou. De violents combats à l’arme lourde s’en suivirent. A l’aube du 1er mai, sur les ondes de la télévision reconquise, la junte militaire annonça l’échec d’une tentative de coup d’Etat avec, a-t-elle précisé, la participation de mercenaires dont certains ont été capturés et montrés à la télévision. Les affrontements entre unités armées ont fait de nombreuses victimes militaires et civiles. De nombreuses arrestations ont été opérées.
Les personnes arrêtées à l’occasion seraient l’objet, selon certains de leurs proches, de traitements inhumains et dégradants. Le FDR estime que la place des militaires, quelle que soit la couleur de leurs bérets, est dans les casernes et au front, là où le peuple malien a urgemment besoin d’eux, pour effacer l’humiliation infligée au pays par les groupes rebelles et salafistes.
Le FDR demande aux pouvoirs publics que les évènements du 30 avril et du 1er mai soient l’objet d’une enquête impartiale, sans partis-pris, et dans le respect des droits humains fondamentaux.
Il réclame en outre que tous les actes de violence commis à cette occasion – tortures, assassinats… – face l’objet d’enquêtes de la CPI.
3. Il demande que les mêmes enquêtes impartiales soient appliquées pour élucider les circonstances et identifier les responsables des attaques contre les locaux de Radio Kayira à Koutiala et le siège du parti Sadi à Mopti, car en démocratie, rien ne justifie la violence comme forme d’expression.
Un mois après le retour à l’ordre constitutionnel, le FDR fait les constats suivants :
– Un climat de peur et d’intimidation s’est abattu sur le pays, notamment sur la capitale Bamako et ses environs, depuis les affrontements sanglants entre unités rivales de l’armée. Des menaces sérieuses pèsent sur les droits constitutionnels des citoyens. Des arrestations sont en cours, en dehors de tout contrôle des autorités constitutionnelles et judiciaires. Des exactions, et même des exécutions sommaires auraient été perpétrées.
– Une certaine confusion est faite entre d’éventuels mercenaires et des ressortissants de pays frères qui vivent parmi nous. Le FDR demande au Gouvernement de faire preuve du plus grand discernement ici, car un vieux pays d’émigration qui a des centaines de milliers de ressortissants à travers l’Afrique et le monde, ne saurait faire d’amalgames entre de paisibles citoyens communautaires et des individus qui se livrent à des actes répréhensibles.
– Une censure féroce règne sur la radio et la télévision publique, sur les ondes desquelles ne sont autorisées que les opinions des groupes pro-putsch.
– La junte militaire qui a perpétré le coup d’Etat du 22 mars reste omniprésente sur la scène publique. Le retour à la Constitution est purement formel.
– Pendant ce temps les groupes d’occupation rebelles accentuent leur main mise sur le nord du pays, en s’adonnant à la profanation de tombeau de saint à Tombouctou, et à un cortège de violations graves et massives des droits de l’homme.
Le FDR avait déjà déclaré, dans son communiqué du 23 avril dernier, que l’Accord Cadre CEDEAO/CNRDRE, en maintenant la junte sur la scène publique, entérinait et légitimait le coup d’Etat du 22 mars 2012.
Tous les évènements des dernières semaines confirment cette triste réalité.
Le FDR ne s’associera à aucune tractation, à aucune initiative dont la finalité serait de parachever le coup d’Etat.
Il réclame le retour effectif des militaires dans les casernes, la restauration réelle de l’ordre constitutionnel, et la soumission totale des militaires aux autorités civiles constitutionnelles.
Le FDR demande aux autorités constitutionnelles de prendre les mesures qui s’imposent pour le rétablissement de l’intégrité territoriale, le retour des exilés et déplacés et l’ouverture urgente de couloirs humanitaires pour le ravitaillement des populations.
Le FDR en appelle à l’unité d’action de l’ensemble de la classe politique et des forces vives maliennes. Seule cette unité d’action peut permettre de réelles et durables solutions aux problèmes auxquels notre pays est aujourd’hui confronté.
Il en appelle également au soutien indispensable de la communauté sous régionale, régionale et internationale, dont il salue les actes déjà posés dans la gestion de cette crise.
Souvenons-nous ! Chaque fois que notre pays à victorieusement fait face à des situations du genre, seule la mise en commun de nos efforts, sur des bases objectives et réalistes, a permis de vaincre les obstacles posés. Il en a été ainsi en 1960 pour que le pays recouvre la plénitude de sa souveraineté, en 1991 pour faire aboutir la révolution qui a donné naissance à la troisième République dont nous sommes fiers, mais dont l’essence est aujourd’hui menacée.
Bamako, le 11 mai 2012
Le Président
SIAKA DIAKITE
Je respecte l’opinion des ressortissants du Nord car ils sont les plus premiers et ceux qui souffrent probablement le plus par cette situation. Je leur demande de faire attention aux hommes politiques qui ont mis ce pays à plat par leur silence et leur complicité avec le régime déchu. Mon choix n’est pas Sanogo non plus car il est un sujet de division au sein de la nation. Cependant, s’il y a à choisir entre un Dioncouda et un Sanogo, je choisirais un Sanogo. L’irresponsabilité des hommes politiques n’est plus à démontrer au Mali. Où était cet homme (Ancien Ministre, Député, Président de l’AN) lorsque les localités suivantes ont été attaquées et tombées une à une : Léré, Amderaboucane, Tinzaoutine, Ménaka, Aguelhok, Tessalit. Tessalit, cette grande base militaire et ville stratégique dans le désert malien tant convoitée par les puissances internationales depuis les années 1960, était tombé la nuit du 10 au 11 mars 2012 bien avant le coup d’Etat. L’AN se taisait “consensuellement” sans interpeller Mme Le Premier Ministre pour s’expliquer, demander une motion de censure du gouvernement, ou proposer une solution de sortie de crise ! Mais non, ils voulaient coûte que coûte organiser des élections présidentielles couplées avec un référendum constitutionnel le 29 avril 2012 dans cet état : un Etat en guerre où flottent d’autres drapeaux sur son territoire : du jamais vu dans un pays démocratique (lisez la Constitution à ce sujet). Je rappelle que les populations du Nord, notamment la ville de Gao, avaient marché pour protester contre l’organisation d’élections ou de referendum tant que les territoires sont occupés. Je demande à mes compatriotes et particulièrement aux ressortissants du Nord de bien réfléchir au contexte car Dioncouda n’est pas la solution, il fait partie du problème pour avoir cautionné tout ce que l’ancien régime faisait. Son premier instinct “politique” sera toujours de tirer la couverture sur lui et ses partisans avant de penser au Mali comme il l’a fait au sommet de la CEDEAO à Abidjan. C’est ce comportement qui a déclenché le contre coup avorté du 30 avril 2012, afin de recevoir les militaires de la CEDEAO à Bamako pour le protéger et s’emparer du pouvoir de transition par la force. Pour ceux qui ne savent pas, c’est Moustaph Dicko qui était assis derrière lui à ce sommet. Alors, voulons-nous vraiment revenir en arrière?
Je propose qu’il y ait un homme “apolitique” à l’image de Dr Cheick Modiba Diarra comme Président de la Transition. Cet homme n’est pas Sanogo à plus forte raison Dioncounda. A défaut ou dans l’attente de trouver cet homme, que le Premier Ministre (pleins pouvoirs) assure la Présidence de transition. Dioncounda n’a qu’à retourner au perchoir et apprendre son travail de contrôle gouvernemental (quelle honte de l’avoir comme Président de la Transition!). Cette situation n’a que trop duré, je souhaite très rapidement la récupération des régions Nord de mon pays. Que Dieu bénisse le Mali et nous accompagne dans cette période difficile (amen).
Ce Siaka ne voit que son intêret qui est menacé .Pas plus pas moins.
Il est temps de savoir que même si Sanogo doit aller dans les casernes que nous n’accepterons plus les politiciens corrompus à la tête de pays. Ce Siaka Diakité qui a vendu les travailleurs maliens pour se préserver à des postes avec la complicité de ATT doit se taire maintenant . Qui a detourné les primes de rendement de Morila ? Qui a vendu les travailleurs de l’HUICOMA? qui avec la complicité des fausses autorités ont dilapidé les sous des partants volontaires à la retraite ? Que Siaka sache qu ‘il va payer de toutes ces trahisons un jour. Pas de répit pour les traites ,pas de malhonnêtes aux affaires du Mali. Soyons vigilant pour ne pas retomber dans les mêmes pièges que ces politiciens avec ce fameux Siaka ont drainné contre nous. je vous remercie .
Il est temps de savoir que même si Sanogo doit aller dans les casernes que nous n’accepterons plus les politiciens corrompus à la tête de pays. Ce Siaka Diakité qui a vendu les travailleurs maliens pour se préserver à des postes avec la complicité de ATT . Qui a detourné les primes de rendement de Morila ? Qui a vendu les travailleurs de l’HUICOMA? qui avec la complicité des fausses autorités ont dilapidé les sous des partants volontaires à la retraite ? Que Siaka sache qu”il va payer de toutes ces trahisons un jour. Pas de répit pour les traites ,pas de malhonnêtes aux affaires du Mali. je vous remercie.
SIAKA,votre complicité active dans l’etat de deliquescence de notre pays ne fait,maintenant,l,ombre d’aucun doute.Vous avez trahi les masses laborieuses,vous avez trahi notre pays,la vérité a éclaté au grand jour.A présent vous n’avez plus la vertu requise pour diriger notre grande centrale syndicale.Membre d’une des familles mafieuses du MALI,votre place se trouve ailleurs.Nous nous voulons maintenant en finir avec cette delinquance d’ETAT.
front des delequants ce siaka n’est pas digne d’être sg de l’untm s’il veut faire de la politique qu’il degage l’homme corrompu par att
honte à vous membres du fdr qui a mis le pays dans cette situation?
rembourser au peuple malien les milliards détournés. si non la foudre s’abattra sur vous
Bravo cher Siaka. H’admire votre courage. Que cela plaise ou pas c’est comme ca que les choses doivent se passer. En fait l’erreur de reconnaitre cete cndrdemachin par la cedeao est une carte blanche de support du push.
Nous voulons un retour constituionnel effectif et le militaires au front pour faire leur travail ou démisionner.
Ceci étant dit la constition dans son esprit et sa lettre est claire; le predisent interimaire est responsable d’organiser les elections, dans ce cas étant donné la situation de chaos crée déliberemment par sanogo et est valets, comme mariko qui se voyait deja premier ministre (Oh seigneur) le présidident, honorable diouncounda est le seul qualifié à poursuivre constutionnellement la transition et envoyer les militaires au front avec les moyens pour rétablir l’integrité s’ils en sont capables autrement toute la population doit se reveiller. Sanogo est une vraie honte pour notre pays.
Bravo cher Siaka. H’admire votre courage. Que cela plaise ou pas c’est comme ca que les choses doivent se passer. En fait l’erreur de reconnaitre cete cndrdemachin par la cedeao est une carte blanche de support du push.
Nous voulons un retour constituionnel effectif et le militaires au front pour faire leur travail ou démisionner.
Ceci étant dit la constitution dans son esprit et sa lettre est claire; le predisent interimaire est responsable d’organiser les elections, dans ce cas étant donné la situation de chaos crée déliberemment par sanogo et est valets, comme mariko qui se voyait deja premier ministre (Oh seigneur) le présidident, honorable diouncounda est le seul qualifié à poursuivre constutionnellement la transition et envoyer les militaires au front avec les moyens pour rétablir l’integrité s’ils en sont capables autrement toute la population doit se reveiller. Sanogo est une vraie honte pour notre pays.
je pense que il serais impossible pr qui que se soi de faire du n importe koi avc la conscience des maliens le cnrdr est coupable de koi au just.qu ont arret de faire des calomnis a leur egar.att et ses bandes ont malgerer l etat ils ont ete chasser et il ne reviendrons plus,les berer-verts ont ete attaquer ils ont repliquer c est la legitime defence.
la guerre au nord la guerre au nord qui est responsable de tout sa, qui a sacrifier le mali depuit plus de 15ans .qui a acceuillir des bandis sur notre sol, l armee au front avc quel arme prkoi siaka meme n est pas au front il seras aussi plus util labas,chaque malien a le droit de defendre cet pays.je pense qu il est temp pour les autorites de faire taire tout ses moins que rien.vous savez dans cet pays il est temp que tout les maliens prennes leur responsabilite,et de dire a ses bouros de la corruption qu il non leur place la ou il etais avant cet temp la est terminer
Ce fdr et ses membres doivent être arrête, ils sont coauteur avec la cdeao pour maintenir le Mali dans cette position,mais la volonté du peuple a triomphe Dieu merci.pour siaka et ce fdr on tout tante mais en vain ils baisse pas leur bras,sait pourquoi le gouvernement doit accéléré leur mise a l’arrêt pour trouble a l’ ordre publique,et d’ouvrir une enquête contre tout ses membres pour corruption et mauvaise gérance des affaires publique car leur combat est claire défendre leur cadre de vie c’est a dire continuer a vole et a humilier le peuple du Mali,pourquoi le fdr ne conseil a leur leader le Pr a quitte a la fin de l’intérim car apres les 40jours la constitution sera suspendue car elle prévois rien seul la sagesse des Maliens et Maliennes peuvent décide pas a votre bande et vos amis de la cedeao qui peut nous impose sait Le Mali, VIVE Mali UNI,FORT ,PROPRE
ce SIAKA se prend comme qui .le FDR doit savoir que le mali ne sera jamais comme avant .ces irresponsables politiciens nous fatiguent .ce SIAKA merite d’etre arrete par le CNDRE car il est entrain d’intoxiquer la population .ABAS le FDR ABAS les imbessile qui lui soutiennentn .MERCI le CNDRE VIVE le peuple malien
Siaka Diakite est un vendu a la bande de ATT. Ce Monsieur est un faux, il est corrompu jusqu’ a l’os. Mais le peuple malien ne se laissera pas avoir. Les personnes qui ont plongé le Mali dans cette merde, ne seront plus aux affaires. Qu’ ils dégagent tous et tous les hommes politiques d’ ailleurs, on les haie au Mali.
LA PLACE DE SIAKA N’EST PAS AU FDR MAIS SON SYNDICAT.
QUAND AU EVENEMENT DU DIT DU 30 AVRIL C’EST BIEN UN CONTRE COUP D’ETAT MAIS IL PARLE D’ACTION MILITAIRE POUR ATTENUER L’EFFET.
EN DERNIER LIEU, IL N4A PAS PAS HONTE DE PARLER DE CPI.U COURS QUI JUGE QUE LES AFRICAINS ET LES PAYS ECONOMIQUEMENT DEPENDANT? ET LES ASSASSINATS D’ANGHELOC ? PAS DE CPI?
NOUS SAVONS TOUS QUE CES MILITAIRES VOUS GENENT ET QUE VOUS ETES PRESSE DE RETROUVER VOS PRIVILEGES ET ILS SONT PRETS A TOUS POUR NOUS RAMENER SOUS LES SANCTIONS DE LA CEDEAO ET AUTRES.
LE MALI A BESOIN D’EQUIPEMENT NON DE SOLDATS A BAMAKO CAR C’EST AU NORD OU IL Y A PROBLEME.
CE FDR EST A COTE DE LA PLAQUE CAR UN FRONT DE LUTTE POUR DES INTERETS PERSONNELS.
Merci à vous Diakité et FDR, vous dites le droit, du courage. Votre perséverence dans la légalité nous donne des motifs d’espérer, autrement on serait déjà mort de colère. Oui la CPI s’il le faut car rien ne justifie l’assassinat des bérets rouges même pas la soif de pouvoir de Sanogo. Sanogo et sa horde de cancres peuvent continuer à rêver de pouvoir. Le peuple, pas la foule ne laissera jamais l’idiot Sanogo diriger le Mali.
Siaka, il a manqué une seule chose, demandez à la CEDEAO de venir déloger Sanogo et sa clique afin de permettre à notre président Dioncounda et le PM Diarra de travailler dans la quiétude et d’oeuvrer pour la conquête du nord.
Jusqu’à quand Sanogo se rendre t il compte que nous sommes en régime présidentiel et que lui et Dioncounda un élu ne seront jamais interchangeables? Bête qu’il soit, il attendra l’enfer comme Laurent Gbagbo. CEDEAO soit la bienvenue
^Merci Diakité !
Que Dieu sauve le mali
Comments are closed.