Front du Non à la nouvelle Constitution (F N C)

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Dans une correspondance en date du 06 mars dernier et envoyée à notre rédaction, le Front du Non à la nouvelle Constitution (FNC), attire l’attention de tous les maliens épris, de paix, de justice et de démocratie à se mobiliser pour dire « NON ».

 

Cette lettre ouverte a été rédigée apr nos compatriotes vivant en Europe et vise au respect de la Constitution pour la paix dans notre pays. Cette correspondance qui adressée aussi au MNLA, a été envoyée à la Présidence de la République, à la Primature, à l’Ambassade du Mali à Paris, à l’Assemblée Nationale, à l’Etat Major général des Armées. C’est une mise en garde au régime actuel à vouloir faire voter une nouvelle Constitution qui ne sied pas avec notre démocratie modèle et surtout avec la situation de guerre qui prévaut au nord du pays. Les incuries du pouvoir central, la faiblesse voire l’absence d’éducation, de santé, de développement et enfin d’espoirs, ont été décriés sans complaisance.

 

Le Mali ou rien : Nous avons choisi !

 

« Cher(e)s compatriotes, frères et soeurs du MNLA

(Mouvement National de Libération de l’Azawad),

Nous, membres du FNC (Front du Non à la nouvelle Constitution), Maliennes et Maliens de la diaspora, toutes et tous légataires des empires du Ouagadou, puis du Mali, du Songhaï, du Wassoulou, ressortissants des régions du Mandé, du Méma, du Macina, de l’Azawad, descendants de Dinga Cissé, Kaya Magan Cissé, Soundiata Kéita, Askia Mohamed, Sékou Amadou, Samory Touré, Fihroun Ag Alinsar, tributaires de l’empire colonial français et de la conférence de Berlin, filles et fils de la République du Mali indépendante, souveraine et irréductible, héritiers de la cruauté du néocolonialisme cuirassée par la toute-puissance du néolibéralisme, acteurs et défenseurs des acquis de la révolution populaire victorieuse du 26 Mars 1991, Prenons la responsabilité, et assumons, de vous adresser un message fraternel précis et franc dans les circonstances de graves événements violents et sanglants causant la mort de nombreux innocents concitoyens.

Avant tout, nous associant à la douleur des familles brutalement éprouvées, nous nous inclinons devant la mémoire des disparus et prions pour le repos de leur âme !

« Nous condamnons fermement les sévices et cruautés, les crimes et destructions de biens »

Nous condamnons fermement les sévices et cruautés, les crimes et destructions de biens dont tous les coupables doivent absolument répondre de leurs actes devant la justice de notre pays.

Il devient alors impératif que la liste intégrale des victimes directes soit connue pour qu’elles puissent bénéficier de leurs droits prescrits par la Constitution en vigueur : la Constitution de l’ère démocratique adoptée à la faveur de la Révolution du 26 Mars 1991, dont les premiers actes majeurs relatifs à la « Crise du Nord » furent la signature du « Pacte National » le 11 avril 1992 à Bamako et l’organisation de la « Flamme de la paix » le 26 mars 1996 à Tombouctou.

Activer la réalisation des programmes de développement exclusifs

La paix espérée à l’époque et bâtie au début de la 3ème République devait permettre d’éduquer l’ensemble de nos concitoyens, d’approfondir la décentralisation en chantier, de concrétiser l’intégration des ex-rebelles dans l’Armée nationale et dans d’autres structures de l’État, d’activer la réalisation des programmes de développement exclusifs pour le Nord.

Ce préalable, pour souligner combien la quête de liberté et le besoin de démocratie, l’aspiration à la paix, à l’éducation pour tous et à la justice sociale, d’Est à l’Ouest et du Sud au Nord, ont été les causes profondes, les moteurs et les balises de toutes les luttes au Mali.

Le Mali ou rien : Nous avons choisi !

Car, s’il y avait quelque chose dont la répartition, comme pour compenser les diversités naturelles et climatiques, semblait presque parfaite sinon égale entre les populations laborieuses du Mali d’avant Mars 1991, c’était bel et bien les incuries du pouvoir central, la faiblesse voire l’absence d’éducation, de santé, de développement et enfin d’espoirs !

Nous, membres du FNC (Front du Non à la nouvelle Constitution), Maliennes et Maliens de la diaspora, soutenons et défendons toutes les actions adossées aux droits inaliénables personnels (individuels ou collectifs) consacrés par la Constitution, notamment en ses articles 4, 5, 8 15, 17, permettant d’affirmer son avis, manifester sa désapprobation, clamer sa différence, ou encore revendiquer sa particularité au sein de la République du Mali.

Pas solidaires avec des aventures menées avec les armes

Toutes et tous, démocrates et militant(e)s que nous sommes, nous ne saurons cependant nous inscrire dans des aventures menées avec les armes, la haine dans le cœur et le sang sur les mains, sur notre terre de dialogue et d’hospitalité en violation du Préambule et des articles 1er, 2, 24 et 25 de notre Loi fondamentale !

La République se préservera !

Et, quand des menaces graves tendent à remettre en question le fondement de notre pays, renier notre histoire et prétendre à nous refuser notre droit à un devenir souverain, l’État doit prendre des mesures exceptionnelles visant à assurer sa continuité et le rétablissement dans les brefs délais du fonctionnement régulier des institutions conformément à la Constitution.

L’indépendance nationale et l’intégrité du territoire national seront sans condition défendues

L’indépendance nationale et l’intégrité du territoire national seront sans condition défendues par toutes et tous attachés à la République, et maintenues par les Forces armées et de sécurité !

Nous, membres du FNC (Front du Non à la nouvelle Constitution), Maliennes et Maliens de la diaspora, confiants et résolus, réaffirmons notre allégeance à la devise du Mali : « Un Peuple, un But, Une Foi. »

_ Un peuple libre, conscient et uni dans sa diversité, pour le Mali et pour l’Afrique !

_ Un but clair, proclamé et exalté quant à la préservation de la dignité de notre Peuple et la défense de la souveraineté conquise !

_ Une foi ardente en notre patrie et en la justesse de sa lutte pour la paix et le développement, l’éducation et la solidarité !

Le FNC n’a pas le droit (pas plus ou moins que le MNLA ou tout autre regroupement de concitoyens)

Le FNC n’a pas le droit (pas plus ou moins que le MNLA ou tout autre regroupement de concitoyens) de prétendre à une forme d’expression fanatique, exclusive de toute autre, de la souveraineté nationale qui appartient au Peuple tout entier (cf. Art.26 Constitution).

Aussi, chers compatriotes, frères et sœurs du MNLA, nous nous permettons de vous demander en toute fraternité de vous assujettir aux formes constitutionnelles d’expression de votre liberté et de toutes vos préoccupations, que le FNC assumera de faire siennes dans le plus grand respect du Peuple malien, de son Histoire et de ses Institutions.

Vous en souhaitant bonne réception, nous vous prions, frères et sœurs du MNLA, de croire en l’expression de nos salutations fraternelles patriotiques et résolument engagées pour le retour définitif de la Paix au Mali ».

La Coordination F N C – France

Ampliations :

1. Présidence de la République du Mali à Koulouba

2. Primature à Bamako

3. Assemblée nationale à Bamako

4. État-major général des Armées à Bamako

5. Ambassade de la République du Mali à Paris

C/o DOUMBIA, 17 TALVAS – 92 110 CLICHY, France

(00 33) .6 59 66 37 44 & (00 33) .6 68 36 35 68

frontdunon@gmail.com

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1 commentaire

  1. Arrêtez de parler au nom de tout le monde : quel mandat avez reçu de qui de la diaspora ? depuis quand vous pouviez communiquer au nom de la diaspora ? celle déjà représentant le Haut Conseil ne peut se prévaloir ce titre ni ce droit à plus forte vous dans votre salon. VOTONS VOTONS ET ALLEZ AVEC LE MNLA SI VOUS VOULEZ AUSSI Pourquoi vous adressez vous aux bandes armées, pourquoi ne vous adressez vous aux structures non “violentes” POUR L INSTANT existantes à Kayes, Sikasso, Segou etc…car chacun regarde comment ça va se passer s’il faut prendre les armes pour se faire entendre. NON CES VOYOUS du MNLA, les traitres à la cause de Kaddafi, traite à leur pays MALI, jouet téléguidé de l’étranger (France pour arriver à bout de Kaddafi…) n’auront rien d’1 cm du territoire et s’ils le prennent ils le rendront un JOUR. que ceux qui sont partis restent la bas ON NE VEUT PLUS DE RETOUR

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