Fourberie de la communauté internationale : Les déboires d’un arbitrage

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Mohamed Salia
Mohamed Salia

Le Mali, à l’instar de tous les pays qui ont été, un temps soit peu, secoué par une crise, a aussi bénéficié de l’assistance internationale par le biais de la Minusma, Serval et bien d’autres appuis multiformes. Ce qui augurait déjà d’une sortie rapide de crise, tant ces « secouristes » avaient, eux-mêmes, jugé de l’impérieuse nécessité de préserver la souveraineté, l’unité et l’intégrité territoriale du Mali.

 

 

Malheureusement, au fil du temps, cette première volonté affichée de la Communauté internationale est de plus en plus sujette à caution. En ce que les immenses efforts des plus hautes autorités du pays ne font pas le poids face à l’hypocrisie d’une minorité dont le refus de coopérer continue d’entretenir le statuquo sur une crise qui n’a que trop duré et dont l’épilogue n’arrangerait pas les ennemis de la paix et de la concorde.

 

 

En effet, attaqué en 2012 par une horde de fourvoyés à la solde de personnes malintentionnées, couplé aux rebuts de pays voisins, le Mali tombe aux travers de ses tares et se fond sous les pieds d’une communauté internationale abasourdie.

La bande d’islamistes attardés et écervelés, acculée par une exceptionnelle armée tchadienne dans l’Adrar des Iforas et sous les bombes françaises de l’ère Hollande, n’est plus qu’un lointain souvenir.

 

 

Nonobstant, le Mnla a repris du poil de la bête à la faveur d’une politique sournoise  internationale dans le septentrion malien.

 

 

Ni l’Onu, ni aucune puissance occidentale ou organisation africaine ne dit la vérité à la vermine qui écume le nord d’un pays souverain à la recherche d’une autonomie qui n’est que mirage.

 

L’arbre ne devant pas cacher la forêt, cette communauté énigmatique et ténébreuse qui se veut internationale est en passe de devenir un soutien inconditionnel à des hommes liges du désordre et de la violence gratuite qui attaquent le Mali depuis plus d’un demi-siècle.

Mais nous ne sommes pas dupes et le droit s’affirmera au Mali quoiqu’il advienne et jamais nous ne laisserons aucune communauté fut-elle internationale, imposer au peuple millénaire du Mali, une bande aveuglée abuser du Mali par le truchement de supercherie savamment muée en négociation politique et accords nourrices sur des territoires qui nous appartiennent pour l’éternité.

 

Somme toute, c’est peut être une occasion de plus, au nom de toute la jeunesse du Mali et de sa diaspora, d’expliquer à la Communauté internationale que les tournures actuelles de son arbitrage ne font que léser la grande majorité des Maliens à disposer de l’entièreté de leur territoire et à amorcer un véritable développement pour la partie nord du pays.

Mohamed Salia TOURE, Président du CNJ-Mali

 

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3 COMMENTAIRES

  1. Ba niègo, arrêtons, ce jeune homme est brillant, je l’ai vu à l’oeuvre plusieurs fois me^me hier à Koulikoro. C’est un vrai leader. Il merite écoute et attention. Les gens n’aiment pas les gens hooooooooooooo. Bon vent Touré kè.

  2. Ce crétin de salia se croit responsable de quoi. Un recalé du lycée qui veut faire le sérieux. je ne suis pas d’accord sauf si le Mali n’est pas sérieux. Il a été élu parce que les vrais leaders n’ont pas pu se déplacer à cause de la cacophonie qui existait. Ce CNJ ne peut pas nous représenter.

  3. Un texte très concis et précis qui cerné tous les contours de la crise, disons de Kidal.

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