Les échanges ont porté sur le processus d’Alger, l’Accord du 1er mars 2015 et le refus des groupes armés de la Coordination des Mouvements Armés (CMA) de Kidal de parapher ledit accord.
A l’issue de deux heures de discussions, les deux parties se sont réjouies de cette rencontre inédite.
Elles ont noté une convergence de vues dans leurs analyses sur la situation que traverse le Mali notamment sur les pourparlers d’Alger et l’accord qui en a résulté.
Les deux parties ont exprimé leurs profondes inquiétudes au sujet des dispositions de l’Accord d’Alger qui renferment non seulement des propositions contraires à la constitution du Mali mais aussi les germes de la partition de fait du pays en créant de facto des régions autonomes dans le contexte d’un État fragilisé et affaibli.
Elles ont déploré le refus des autorités d’organiser des concertations nationales qui auraient permis d’élaborer une position malienne commune sur les négociations d’Alger et de construire un consensus national autour de la crise du Nord.
Elles constatent que le refus des groupes de la Coordination des Mouvements de “l’Azawad”(CMA) de parapher l’accord du 1er mars 2015 crée un blocage entraînant l’impasse du processus d’Alger, d’où la nécessité pour le Gouvernement de reprendre l’initiative.
Par ailleurs, les deux parties s’inquiètent de l’engagement du Gouvernement dans une campagne tous-azimuts pour amener l’opinion nationale à adhérer à l’accord sans un réel débat sur les questions de fond que ce dernier soulève.
Le Forum des organisations de la société civile et l’opposition politique ont convenu de murir la réflexion afin de conjuguer leurs efforts pour mobiliser toutes les forces vives de la Nation, soucieuses de la stabilité du pays, en vue de défendre l’intégrité du territoire et l’unité nationale de notre pays.
Les deux parties ont envisagé de créer, en synergie avec d’autres organisations et personnalités, un cadre de concertations et d’actions pour faire face à la situation.
Elles invitent le président de la République, le Gouvernement et toutes les forces vives du pays à engager un débat national sur la restauration de la paix et de la stabilité au Mali.
Ce débat national permettra au Mali de reprendre le contrôle du processus de résolution de sa crise et d’engager un véritable dialogue inter-malien fécond.
Enfin, les deux parties ont décidé d’engager la responsabilité pleine et entière des Autorités maliennes signataires et de leurs auxiliaires devant l’histoire.
Fait à Bamako, le 24 mars 2015
Le Forum des OSC (contact 79 14 35 94 : Amadou MALET)
L’opposition républicaine et démocratique
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Ce n’est pas un sacrilège que les forces ayant une lecture commune d’une situation donnée mettent en synergie leurs efforts pour trouver une solution à un problème ponctuel.
Ce qui est dangereux et pourtant courant au Mali, c’est lorsqu’une Organisation se met au service d’une autre en quittant son domaine spécifique: en somme la sous-traitance à laquelle se livrent certains “ONG” au compte de leaders politiques.
Comme ce fameux “Comité 5 décembre à PARIS” soi-disant société civile, qui est un prestataire passé de ATT services à IBK services. Ce qui permet aujourd’hui à son Président (illettré) d’être nommé au Conseil économique, social et culturel (CESC 8ème institution de la république pourtant) pour récompenser de bons et loyaux services rendus à IBK lors des élections 2013.
Après de telles pratiques, comment voulez-vous que l’on prenne les Institutions maliennes au sérieux.
Ce qui s’est passé entre l’Opposition et le Forum des OSC s’appelle mobilisation des forces vives pour une cause. Il n’y aura pas de confusion des rôles.
Les OSC doivent mener leur combat à leur Niveau et laisser l'opposition mener la sienne mais pour un meme resultat !!!!!
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