Fodé KEITA Election presidentielle au Mali : Quand l’histoire donne raison au 22 mars 2012 et au peuple

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La suite de l’élection présidentielle 1er et second tours  du 28 juillet 2013 et du 11 août 2013 ont démontré que le peuple malien veut le changement entamé depuis le 22 mars 2012. Le camp du Front uni pour la sauvegarde de la Démocratie et la République (FDR) a été battu à plate couture. En son temps, nous avions affirmé que le coup d’Etat du 22 mars 2012  est  une meilleure opportunité offerte au peuple malien par la Providence.

 

 

L’un des porte-paroles du FDR en la personne de Amadou Koïta disait sans ajouter «incha ALLAH», que même si les élections  ont lieu, c’est un candidat sorti des rangs du FDR qui va remporter. Ensuite, une autre femme, membre du FDR, présidente  d’une association féminine et ancienne diplomate en Allemagne  pronostiquait sur le 2ème tour pour la victoire du candidat du FDR.

Malheureusement leur calcul  est tombé dans l’eau et ils ont rejoint Mme Laurent Gbagbo.

Ironie du sort, le report des voix sur lequel, ils comptaient a échoué. Il y’a la réalité sur le terrain qu’ils ignorent. La preuve, beaucoup de militants avaient refusé de suivre les consignes de leur Etat-major. Ceux qui parlent de candidat des pro-putschistes et des anti-putschistes, n’ont pas raison. M. Ibrahim Boubacar Keita, n’est pas un putschiste.

 

 

Le premier vice-président de l’ADEMA, en la personne de Mr Iba N’Diaye avait reconnu à Kati au lendemain du coup d’état «qu’il y’avait réellement des malaises ces derniers temps mais qui ne justifient pas le coup-d’Etat». La communauté internationale a été ne pouvait que se soumettre  à la volonté du peuple malien dans son ensemble qui  avait approuvé l’action de la junte. Le FDR et ses complices ont pris le peuple malien en otage grâce à la complicité de la CEDEAO. Le peuple malien leur  a sanctionné  les 28 juillet 2013 et 11 août 2013.

 

 

Le candidat du FDR ne pouvait pas gagner les élections en 2013 car il a fait deux grandes erreurs politiques fondamentales qui ont été fatales pour lui :

 

 

1)     En critiquant le coup d’Etat du 22 mars 2012, Soumaila Cissé a parlé de sanctions économiques contre le Mali. Il avait bien précisé qu’à la suite de ces sanctions, Bamako n’aura pas de carburant et les bamakois allaient être affamés. La suite ! Le district de Bamako a voté à 89% Ibrahim Boubacar Keita.

 

2) Il a toujours défendu le bilan d’Amadou Toumani Touré. Le Mali a été occupé sous le mandat du général président Amadou Toumani Touré, donc on ne peut plus parler d’un bilan positif. Nous disons que c’est le bilan de la médiocrité car sous son mandat, la justice, l’école, la sécurité, étaient dans un état piteux. Quel deal y a-t-il  entre Soumaila et ATT pour  qu’il défend  son bilan ?

A ses deux erreurs fondamentales, s’ajoute une 3ème erreur. lors de la conférence de presse animé par «Soumi» au grand hôtel de Bamako, il a fustigé t le vote du 11 août 2103, qui selon lui a été ethnique.

 

 

«L’instrumentalisationde l’armée et l’utilisation de l’appareil de commandement à des fins partisans ont atteint une proportion jamais égalée. La période électorale a malheureusement été l’occasion d’une campagne nauséabonde de stigmatisation recourant à l’ethnie, à la région et à la religion. Ceux qui sont descendus dans les bas-fonds de l’éthnicisme, du racisme et de la division des Maliens ont rendu un mauvais service à notre pays qui se bat pour réaffirmer son unité et sa cohésion

 

 

C’est une déclaration de guerre, digne de politiciens à court d’arguments. Un exemple, sous le Président Modibo Keita, le gouvernement de l’US-RDA avait fait construire à Gao, l’un des  meilleurs abattoirs frigorifiques de l’Afrique de l’ouest, fruit de la coopération Mali-Yougoslavie, les opposants de l’US-RDA ont dit à la population de Gao, c’est là qu’on doit tuer toutes les vieilles personnes. Tous les  ignorants avaient cru à cette idée.

 

 

Le candidat de l’URD, a été pris dans son propre piège. A voir son score sur le territoire national. Le score qu’il a eu à Niafunké, dans sa ville d’origine a basculé toute la tendance en sa faveur dans la région de Tombouctou. Au sein de son parti, il y a toutes les ethnies du Mali et son parti est présent  sur toute l’étendue du territoire national.

 

 

Nous lui rappelons que le père de  Mme IBK Aminata Maiga, épouse du nouveau président, s’appelle M. Attaher Maïga (paix à son âme), cadre de l’US-RDA, ancien ministre, a été élu député à Ségou, capitale du royaume Bambara de Ségou.

 

 

M. Abdoulaye Maïga, sonrhaï bon teint a été élu à Kalabancoro sous le premier mandat du président Alpha Oumar Konaré. Mr Cheick Modibo Diarra, candidat à l’élection présidentielle et ancien premier ministre de la transition, a été battu chez lui à Ségou. M. Ibrahim Boubacar Keita, n’est pas un sonrhaï, mais au premier tour et au 2ème tour, il a gagné dans la ville de Gao.

 

 

Voici l’analyse d’un grand technocrate malien lorsque je l’avais parlé des erreurs du perdant à l’élection présidentielle du 11/08/13 : «Je partage entièrement ton analyse sur le candidat vaincu au 2è tour. Concernant ton troisième point sur le justificatif de ce candidat d’un vote ethnique, c’est un argument qui pèche par une légèreté extrême, frisant l’irresponsabilité. Je suis même surpris que tu sois venu toi-même à en envisager la possibilité.

 

 

De mon point de vue, le fait pour le centre de gravité électoral au Mali de refléter ses traits démographiques est normal et n’a rien de surprenant. Le peuple malien s’est exprimé de façon sans équivoque pour un candidat rassurant et testé par l’expérience, en particulier, jouissant d’un préjugé très favorable sur sa capacité à incarner et susciter l’autorité de l’Etat et son regain pour reconstruire les immenses ruines du pays, en priorité la fracture nationale actuelle suscitée par l’aventure du Mnla.

En fait, mon analyse rapide des résultats par cercle du second tour montre déjà que ce sont les cercles ayant subi l’occupation  du Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA) puis islamiste qui ont augmenté leurs votants au 2è tour, et ont porté majoritairement cette augmentation et une bonne partie des votants du 1er tour sur Ie candidat gagnant. Une page est définitivement tournée au Mali que ces deux candidats ainsi que les observateurs du Mali ont intérêt à voir en face.

Le coup d’Etat de 2012 a servi de tremplin à une conscience populaire apathique mais excédée et en attente de révolte contre sa condition miséreuse. Il a été le coup de tonnerre dans le ciel serein des mensonges et arrangements consensuels d’une démocratie en trompe-l’œil.

 

 

Le candidat perdant a parlé un langage inapproprié reflétant les erreurs que ton analyse pertinente démontre, en somme, un langage irritant pour des gens qui souffrent. Il n’est pas dans le bain. Il a été sanctionné comme superflu. Le temps nous dira si la publicité orchestrée actuellement autour de sa visite de concession de la victoire va pouvoir tenir longtemps comme vêtement politique.

 

 

Le candidat gagnant a été le seul homme politique bien implanté dans l’establishment qui a su plus ou moins épouser les vues populaires au cours d’une année très traumatique pour le Mali, et en a gagné en dividende et en envergure. Comme je te l’ai dit depuis le début, une fois nouveaux et les jeunes politiciens ayant raté le coche de l’union dans une coalition pour le changement, il n’y a rien de surprenant à l’ascension de ce candidat gagnant.

 

 

Le peuple récompense ceux qui lui disent compatir à son sort en lui parlant son langage. Il a été plébiscité. Mais les épousailles avec le peuple requièrent des résultats pour durer. Il reste donc maintenant au candidat gagnant à savoir aller hors du sérail et choisir les personnes appropriées pour l’aider à être à la hauteur des attentes populaire et internationale

Le candidat de l’URD revient sur ses pas de 2002.Voici certaines de ses déclarations de 2002 qui nous avions à noter dans une de nos publications qui date du 04/04/12 sous le titre «Réponse aux démocrates» :

 

 

(Voici quelques fragments du message du candidat Soumaïla Cissé au peuple du Mali à l’occasion du second tour des élections présidentielles du 12 mai 2002. «…Nous avons vu des voleurs crier au voleur, des distributeurs d’argent faire les miséreux, l’Etat mis au service de certains, les ambassades et les consulats mobilisés pour une cause inavouable. Qui a bénéficié des largesses de pays amis, de soutiens discrets et efficaces des autorités du pays par delà nos frontières ?

J’aurai tellement souhaité comme c’est la règle dans les pays démocratiques qu’un débat entre les deux candidats finalistes ait lieu. Mais hélas, l’autre camp a refusé, il a préféré rester dans l’ombre. Le communiqué de l’ORTM est donc un faux, mais l’Office est habitué aux petites faveurs, dommage pour notre démocratie.

 

 

On n’a jamais vu, de mémoire de démocrate, une campagne à l’élection présidentielle du 2ème tour se dérouler sur 36 heures.

 

 

Il y va de notre crédibilité, de la crédibilité de notre démocratie.

 

 

A moins que, le «deal»  souvent murmuré existe et que le passage de témoin n’avait besoin que d’un habillage savant comme chacun de vous le sentait déjà depuis de longs mois.

J’apprends qu’il y aura des «brigades de vigilance» dans les bureaux de vote, où est donc le gouvernement et le pouvoir d’Etat ?»

 

 

Et pourtant c’est le même Soumaïla Cissé qui avait soutenu et accompagné le président ATT dans sa campagne de 2007. Peut être c’est pour un passage de témoin voir un «deal» pour la présidentielle de 2012. On le voyait croiser les bras à côté du président ATT dans sa campagne comme un maître et son élève. Le président ATT avait même annoncé qu’un candidat a renoncé à sa candidature à cause de lui et le soutient. Une référence à Monsieur Soumaïla Cissé.

 

 

En 2002, le même candidat Soumaïla Cissé annonçait ceci : «Aux partis, l’exercice du pouvoir, aux militaires, la défense de la patrie, à chaque imam, sa place dans la mosquée.»)

Le candidat de l’Urd ne peut gagner car un fuyard ne peut pas gagner. La bataille se fait à l’intérieur du pays et non à l’extérieur de celui-ci. Ce sont les électeurs, détenteurs de cartes NINA qui votent et ils sont plus nombreux à l’intérieur qu’à l’extérieur.

 

 

Concernant la position de l’armée, chaque individu, chaque société et chaque corporation a droit à l’existence, en somme à la vie. Chacun a le droit de défendre son existence. Un président élu ne doit aussi mettre sur son dos toutes les forces armées et de sécurité de son pays.

 

 

L’armée est une véritable institution dont chaque état républicain doit être fier. S’il y’a des républicains, ce ne sont pas nos «fameux républicains du FDR» qui n’ont pas une armée véritable pour défendre l’intégrité territoriale de notre pays. La république, c’est la France qui a son armée, bien équipée et le président Hollande en est fier parce qu’il vient de déclarer que «grâce à l’armée française, le Mali a recouvré son intégrité territoriale et les élections présidentielles sont organisées».

 

 

En conclusion, nous disons à l’opinion internationale qui vient de donner une ligne de conduite au président élu, en insistant sur l’intégrité territoriale, l’armée et l’économie, cette communauté internationale doit aussi insister sur la justice et l’école. Il faut réellement une justice sociale au Mali et il faut aussi que les enfants du pays aillent à l’école et qu’ils étudient dans la quiétude et dans les bonnes conditions. Il n’y a pas développement sans école, sans justice et sans sécurité.

Le nouveau président doit s’éloigner des vautours qui sont dans son parti et parmi  eux, ceux qui cherchent à le rejoindre. Il doit se prémunir  contre  ces  politiciens du tube digestif  pour ne pas  devenir comme le général président ATT élu en 2007  par la coalition de l’ADP.

 

 

Les Maliens n’ont pas voté pour le parti RPM mais pour la personne Ibrahim Boubacar KEITA. Le président IBK doit avoir cela permanemment dans sa tête. Il n’y a pas un candidat du nord et un candidat du sud, contrairement à ceux que diffusent les journalistes de Radio France Internationale (RFI) mais, tous les candidats sont des maliens, qui ont cherché les voix des maliens pour exercer le pouvoir pour un délai.

 

 

Que Dieu aide notre pays. Qu’Il donne la clairvoyance à nos nouveaux dirigeants.

Yacouba Aliou, Bamako

 

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7 COMMENTAIRES

  1. QUAND ON ANALYSE SANS PENSION MAIS AVEC UN PEU DE DISCERNEMENT, L’ON COMPREND AISEMENT QUE LA VICTOIRE DE IBK N’EST QUE LA MANIFESTATION DE LA VOLONTE DU PEUPLE MALIEN DE METTRE FIN AU REIGNE DU FDR. ON AURA COMPRIS A CET EFFET QUE LE FDR EST UNE COQUILLE VIDE CAR EN TERME DE REPRESENTATIVE SUR L’ECHIQUIER NATIONAL IL A ETE ECRASE PAR LA GRANDE MAREE DES MALIENS QUI ASPIRENT A LA JUSTICE, AU BONHEUR. DONC JE LANCE UN VIBRANT APPEL AU FDR ET AUX PARTISANS DE CE COLLEGE DE MALFAITEURS DE REVENIR A LA RAISON ET DE RECONNAITRE QUOIQU’ON LE CONDAMNE CE COUP D’ETAT RESTERA PLUS SALVATEUR QUE CELUI DU 26 MARS 2011. LA DETERMINATION DU PEUPLE MALIEN SE LISAIT SUR LES VISAGES SURTOUT QUAND ON RENCONTRAIT CES VEILLENT PERSONNES TRANSPORTEES DANS LES TRICYCLES ALLANT VOTER. JE DIS VRAIMENT OUVRANT LES YEUX ET REGARDONS LA VERITE EN FACE.

  2. coup d’Etat du 22 mars 2012 c’est cause noble pour le mali j’ai toujour dire vive Amadou Haya Sanogo

  3. ON VERRA BIEEN SI L’ACTE IGNOBLE DU 22 MARS 2012 AURA RAISON SUR LE DESTIN DU MALI.UNE CHOSE EST SURE,LE COUP D’ETAT EN EFFET, A TOUJOURS RETARDER UN PAYS.CAR CE COUP D’ETAT NE POURRA JAMAIS ARRETR LA GABEGIE FINANCIERE,LA CORRUPTION,LE NEPOTISME,L’IMPUNITE,L’INJUSTICE,LA PREUVE EN EST QUE L’IMBECILE QUI EST A L’ORIGINE DE LA CHUTE DU MALI,EST PROMU AUJOURD’HUI COMME GENERAL DE CORPS D’ARMEE.DU JAMAIS VU,DANS L’HISTOIRE DE L’HUMANITE.COMMENT VOUS EXPLICITEZ UNE TELLE NOMINATION IGNOBLE ET BIDON?IL FAUT ETRE UN MALHONNETE INTELLECTUEL,OU UN PUTAIN DE CONARD,POUR PENSER QUE C’EST GRACE AU COUP D’ETAT QUE LES MALIENS ONT COMPRI COMMENT L’ETAT ETAIT ADMINISTRE.
    EN D’AUTRES TERMES,LE POUVOIR DE ATT A ETE CAUTIONNE PAR TOUS LES MALIENS,A TRAVERS SON CONSENSUS,PERSONNE N’OSAIT DIRE LA VERITE A L’EPOQUE,CAR LE VEGAL ETAIT LA AVEC SON FAMEUX RAPPORT ANNUEL.
    MOI CAS MEME JE DEMEURE PESSIMISTE SUR L’AVENIR DU MALI,AVEC LA NOMINATION DE CE TOCARD DE SANOGO.

  4. amazo tu a tout dit nous n’avons rien n’a rajouté les maliens pensent que
    nous autres qui ont condamné le coût d’état sont des parti gent d’att heure ure le mali n’appartient pas au fdr ou non fdr mais a tous les maliens nous avons condamné le coût d’état parce qu’elle est anti constitutionnelle et que rien et absolument rien ne justifiais un coût d’état militaires fin de citation le reste nous laissons a chacun sa conscience car âne restera toujours un âne

  5. Personne ne connait se qui va se passer demain.Seul Dieu connait le présent et l(avenir.L’avenir appartient à Dieu et si une personne dit qu’il connait l’avenir, ce qu’elle a menti.Il y’aura toujours des soleils, incha Allah.Nous avons le soleil de l’indépendance, le soleil de Moussa Traoré, le soleil de Mr Alpha Oumar Konaré, le soleil de ATT.Ceux qui étaient à l’ombre d’ATT, ce sont eux qui fabriqué une médaille en or à coup de millions de francs cfa pour aller lui remettre alors que leurs ne vont pas à l’école et le Mali, 52 ans après son indépendance, n’a pas une bonne université.
    Même IBK, nous n’avons pas peur de lui dire la vérité.
    En tout cas, ceux qui étaient à l’ombre sous ATT sont au soleil maintenant.Ce terme, Moussa Traoré l’avait dit avant toi.Nous, on n’était ni au soleil, ni à l’ombre.Nous sommes des citoyens maliens et nous y restons.
    Nous ne sommes pas contre la personne d’ATT mais contre ses manières de faire.Si tu n’es pas content, tu peux le rejoindre à Dakar.

  6. L’election d’IBK ne constitue pas une vérité historique du coup d’Etat du 22 mars 2012. Nous ne sommes pas des stupides analystes car nous savons que qu’IBK a été le favori de la junte au pouvoir, des hypocrites qui se disent musulmans car leur disrcours qui a insité les musulmans à voter IBK n’est pas crédible. Ce discours était soutenu par une campagne ordurière à l’égard des autres candidats qui sont poutants des musulmans, présenté Cissé comme le candidat de la France alors que tout le monde sait maintenant que le candidat de la France c’est plutôt IBK. Dieu connâit la vérité plus que tous. Il faut attendre deux ans d’exercie pour parler de vérité de l’histoire. Les gens qui n’ont pas eu leur place au soleil au tepms d’ATT crient toujours au scandale j’usqu’à souhaiter un coup d’Etat militaire. Demain ils sonhaiteront la même contre IBK, si ce dernier n’arrive pas à les satisfaire. ATT a fait ce qu’il pouvait faire,et attendons avant de crier victoire.

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