Il faut signaler qu’aujourd’hui, l’organisation des élections générales, notamment les législatives en ces moments actuels sont importantes et s’inscrivent véritablement dans le cadre de la construction de la Démocratie Malienne. En effet, il ya pas très longtemps, la classe politique au Mali était divisée sur la question de “Prorogation du Mandat” des élus du Parlement, voire des députés où d’aucuns estimaient que cette action du pouvoirs en place est “illégale, illégitime et anti democratique” du fait de la violation flagrante de la Constitution et des exigences démocratiques en la matière; et pour d’autres en revanche, qui voyaient dans la “Prorogation du Mandat” des parlementaires “une nécessité ” justifiant la continuité de l’État et celle de la marche démocratique, provoquant à cet effet des confrontations idéologiques tant dans le monde académique mais aussi dans l’environnement politique, notamment entre les tenants de la Majorité au Pouvoirs et ceux de l’Opposition en place où les tendances sont jusqu’ici partagées sur la question. C’est pourquoi l’organisation des élections législatives dans ces circonstances est salutaire, car cela va entériner, non seulement le débat sur la “prorogation du Mandat” des élus mais aussi, cela provoquerait également les conditions et les possibilités au renouvellement de la confiance du peuple Malien aux personnels à l’Assemblée nationale. C’est pourquoi c’est une bonne chose les sélections législatives qui sont le Tremplin favorisant la consolidation de l’Alternance politique.
Cependant, au-delà de la possibilité offerte pour l’alternance démocratique, l’attente du Peuple Malien à l’égard des élus éventuels de la voix des urnes est comprise car chaque malien (au Mali ou ailleurs)a le cœur meurtri par le poids de la guèrre et cela en longueur de la journée. C’est pourquoi, l’attente du peuple Malien des législatifs est commune et comprise dans la recherche de la paix, rien que la paix et juste la paix. En ce sens que, les députés éventuellement élus vont prendre à bras le corps la situation, notamment en étroite collaboration avec les autres institutions de la république et dans un cadre démocratique, pour porter une réponse “commune et concertée” à la crise que traverse notre pays. En conséquence, une telle perception devra, non seulement, être observée à travers la qualité des candidats ainsi que les campagnes électorales, mais aussi à travers la détermination des choix des populations malienne aussitôt dans les urnes au point que “l’alternance soit la conséquence démocratique de l’élection” comme en témoigné l’actualité des Démocraties modernes.
Analyse du Juriste-Politilogue :FousseyniCOULIBALY(fouscou25@gmail.com)
Source : Le Credo