Le wali de la région de Fès-Meknès, gouverneur de la préfecture de Fès, Said Zniber, a rappelé l’importance accordée par le gouvernement à l’enseignement.
Toutes les mesures ont été prises au niveau de la région de Fès-Meknès pour améliorer les conditions d’accueil des élèves et réussir la nouvelle rentrée scolaire 2017-2018, a assuré le directeur de l’Académie régionale de l’éducation et de la formation Fès-Meknès (AREF-FM), Mohamed Dali.
S’exprimant, mardi, lors d’une réunion initiée par la wilaya de la région de Fès-Meknès sur les préparatifs de la nouvelle rentrée scolaire 2017-2018, M. Dali a mis l’accent sur les actions entreprises pour assurer de bonnes conditions de scolarisation des élèves. Il a notamment cité la mise à niveau des établissements éducatifs de la région, qui se répartissent entre 1.593 écoles, 115 collèges et 150 lycées, outre 64 internats et 9 écoles communautaires.
Le directeur de l’AREF-FM a aussi jeté la lumière sur le programme national 2017-2022 de remplacement du préfabriqué, notant que cette opération de démantèlement des salles de classe en préfabriqué au niveau de la région sera réalisée progressivement. Il a ajouté que “tout est mis en œuvre” pour assurer de bonnes conditions de scolarisation pour les 900.000 élèves inscrits dans les différents établissements d’enseignement au niveau de la région, dont 110.000 dans le secteur privé au titre de cette année. Mettant l’accent sur les défis auxquels est confrontée l’école marocaine, M. Dali a souligné que “la question de l’éducation et de la formation est une affaire qui interpelle la société tout entière”.
De son côté, le wali de la région de Fès-Meknès, gouverneur de la préfecture de Fès, Said Zniber, a rappelé l’importance accordée par le gouvernement à l’enseignement, en tant que priorité nationale, soulignant l’impérieuse nécessité d’améliorer les conditions de scolarisation.
Le wali a indiqué qu’une panoplie de mesures ont été prises pour mieux réussir la rentrée scolaire notamment en permettant à certaines communes d’accéder aux lignes de transport en commun, ajoutant que d’autres réunions seront organisées prochainement pour faire le suivi des actions accomplies à cet effet. D’autres participants, dont des élus, des présidents de communes et des représentants de fédérations de parents, ont préconisé la constitution d’un comité de suivi, qui se réunit trimestriellement, pour “évaluer l’état des lieux du secteur dans la région et débattre des problèmes qui entravent le développement du secteur, dont la question des infrastructures, la violence scolaire et le décrochage scolaire”.
L’Afrique francophone, la négation de l’Afrique subsaharienne
La colonisation a été un bienfait pour l’Afrique, c’est la thèse des thuriféraires de la colonisation française en Afrique. Cette thèse négationniste efface toutes les valeurs africaines existantes avant la colonisation. Le courage, l’honnêteté, le travail, le patriotisme étaient des valeurs africaines qui ont été balayées par le colonialisme pour asseoir sa domination. Le colonisateur français a inculqué dans la mentalité africaine que seules les valeurs occidentales sont positives. C’est ainsi qu’après les indépendances et après la courte période des pères des indépendances et la période de Thomas Sankara, l’Afrique a perdu toutes ses racines. Les dirigeants et les cadres qui ont pris la relève des pères des indépendances ont mis l’Afrique au bas de l’échelle mondiale, particulièrement l’Afrique francophone. Les valeurs morales qui grandissaient l’homme africain, à savoir, le courage, l’honnêteté, la dignité et le respect du bien commun ont disparu dans la société africaine.
La démocratie à ”l’Occidentale” n’a fait qu’empirer cette situation sociale particulièrement dans les pays francophones. Le Parti unique qui brimait les libertés individuelles a laissé la place à la pseudo-démocratie qui a engendré la malhonnêteté intellectuelle, la corruption, le gaspillage et le détournement des fonds publics. L’intérêt général a été relégué au second plan.
Sous couvert de cette fausse démocratie, les cadres médiocres se sont accaparés de tous les leviers de l’Etat. Ne dit-on pas ”qu’il y a que des médiocres qui font carrière en politique”. Le dicton se vérifie en Afrique particulièrement en Afrique francophone. On rencontre dans cette partie de l’Afrique peu de cadres compétents et honnêtes. Le peuple étant muselé, la situation reste figée.
Les conséquences de cet état de fait empêchent l’Afrique francophone d’émerger. L’Afrique francophone est restée liée à la France qui est loin d’être un exemple au plan politique, économique et social.
Au plan politique, la plupart des cadres français accumulent tous les maux : mensonges, malhonnêteté intellectuelle, absence de courage et de dignité, tous les maux qui avilissent l’homme.
Au plan économique, l’Afrique francophone s’est donnée corps et âme au néocolonialisme français. Le franc CFA en est l’illustration. Ceux qui prétendent que le F CFA a été positif pour l’Afrique sont ou apatrides ou ignorants, sans souveraineté monétaire, pas de souveraineté économique. La monnaie est un instrument incontournable dans les relations économiques internationales. La monnaie a un impact important sur les déficits et excédents des balances de paiements. L’absence de mesures monétaires adéquates peut avoir des conséquences négatives sur le commerce extérieur.
De ces faits, les pays de la zone franc ont une faible capacité de se doter d’équipements industriels indispensables à l’industrialisation du pays et sont ainsi cantonnés au stade de fournisseur de matières premières peu pourvoyeuses de valeurs ajoutées et d’emploi. Le monde est divisé en deux entités, celle qui s’enrichit à savoir les pays occidentaux et asiatiques et celle qui reste au stade primaire à savoir l’Afrique subsaharienne particulièrement l’Afrique francophone.
L’évolution décrite par l’économiste américain W. W. Rostov, l’évolution du secteur primaire vers le secteur tertiaire, en passant par le secteur secondaire, est loin de se vérifier, s’agissant de l’Afrique subsaharienne.
Le secteur primaire (agriculture, mines) continue à s’étendre sans aucune évolution vers le secteur secondaire.
Après le secteur primaire, on constate l’existence d’un secteur tertiaire hypertrophié sans relation avec le secteur secondaire conséquence de l’existence des services et établissements publics qui absorbent la quasi-totalité des fonds publics destinés aux investissements publics dans la santé et l’enseignement.
Les services et établissements administratifs et publics servent essentiellement à couvrir les gaspillages et les détournements de fonds publics. Ce sont là les causes du retard économique de l’Afrique subsaharienne particulièrement de sa partie francophone et non l’absence de démocratie réelle.
L’Afrique est entrée dans la démocratie par le mauvais côté. Au lieu que cette démocratie soit au service de l’intérêt général, elle sert les intérêts d’un clan et de l’Occident. C’est pourquoi la situation économique et sociale ne cesse d’empirer. Aucun système politique ne peut ipso facto amorcer le développement économique et social. Ne dit-on pas ”qu’il n’y a de richesses que d’hommes”. Ce sont les ressources humaines de qualité qui sont au début et à la fin du processus du développement économique et social. Ces ressources de qualité manquent en Afrique francophone, ceci est dû à la mauvaise qualité de la formation et de l’enseignement.
L’Afrique francophone, possède des juristes, des économistes, des comptables et des ingénieurs diplômés mais qui manquent d’esprit créatif et de personnalité, en outre inculte. Les cadres intellectuels africains francophones accumulent plusieurs tares, à savoir inculture, malhonnêteté intellectuelle, manque de courage, absence d’esprit créatif et manque de personnalité. Ces maux sont dus à la mauvaise qualité de l’enseignement et de l’éducation. L’enseignement et la formation dans les pays francophones laissent à désirer. La plupart des enseignants sont incompétents et corrompus. Leur seul objectif est de s’enrichir sur le dos des élèves. L’enseignement public a été négligé au profit de l’enseignement privé qui recrute des professeurs au rabais. Ceux-ci organisent les cours à domicile uniquement dans le but d’avoir s’enrichir.
Il en résulte la prolifération de cadres incompétents et corrompus contrairement aux pays anglophones qui ont su créer les centres d’enseignement et de formation de qualité, qui forment des cadres de classe internationale. (La plupart des fonctionnaires internationaux africains sont de formations anglophones). Le seul Prix Nobel intellectuel africain est un africain subsaharien anglophone (Wole Soyinka du Nigeria). Un cadre bien formé et éduqué est à l’abri des perversions. Ne dit-on que ”science sans conscience n’est que ruine de l’âme”.
L’avance des pays anglophones sur les pays francophones s’expliquent par la bonne qualité des ressources dans les domaines politique et économique d’où la quasi absence des gaspillages et de détournements de fonds publics et de l’existence une meilleure gouvernance que dans les pays francophones.
Par l’accumulation des maux décrits ci-dessus l’Afrique francophone ne fait pas honneur au continent africain.
Tiécoro DIAKITÉ
Docteur en Economie du Développement (Paris I)
Diplômé expertise comptable (Paris I)
Ancien Ministre
Ancien Expert principal du BIT (Bureau International du Travail)
Lauréat International AWARD 2008
Merci monsieur Diakite tu est en avance sur ton temps de nous faire parvenir ces nouvelles de fes Meknes .SI LES GENS SAVAIENT L’IMPORTANCE DE L’EDUCATION DE CETTE REGION A IMITER SURTOUT PAR LE MALI .
BONNE ECRITURE .
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