Ne faut pas fâcher : TRILOGIE : L’ épilogue du requiem au monument

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L’urgence nous recommande de décaler-couper la fin de notre Trilogie. Pour cause, ça sent le roussi !

Les morts ne sont pas morts. Ils sont dans les buissons noirs. Ils sont au village, ils sont en ville. Ils sont en marche, ils sont au marché. Ils sont dans le feu qui brûle, incendie et détruit.

Les morts sont dans le… procès. Les morts sont dans les marchés. Ils sont dans le feu qui incendie ! Les petits Coulou ne sont pas les seuls à fréquenter les buissons, pardon les bosquets. Et les Samaké-lets non plus seuls à invoquer Balla-l’immortel-mort. Tiens, qui le prend donc pour Jésus ou Ilias ? Et, les petits Cissé ne sont pas seuls à se ruer vers la Cité sainte des 333 Saints !

Mais personne, jamais personne n’a osé (suprême offense ?) profaner une tombe. Rarement les petits Coulou s’y risquent, pour le pouvoir et l’avoir. AHOUZOUBILLAHI …! Depuis quand, comment et surtout pourquoi on déterre un mort dans ce pays ? S’entretuer, s’éventrer et s’égorger ?

La goutte qui fait déborder le vase…N’an yé dan sago, dan-bè kaari an-na ! Quand on dépasse les bornes, il n’y a plus de limite. Onction-sanction ; bénédiction-malédiction ! Les morts là ; ils sont en procès. Comprenne qui pourra. Néanmoins, le ministre des (oc)-cultes pourrait, avec d’autres acteurs organiser des funérailles nationales et ériger un monument à la mémoire de toutes les victimes, sans exclusive.

Avec moult prières, Yassine et des pluies de bénédictions pour les vivants et les… morts. La justice pourrait suivre mais…. Kono, LOISEAUD des ténèbres scintillantes, ne se verra pas ni à la mosquée ni au Requiem. Pour autant, il  verra en (Al)-Chimie ce qui se doit faire pour qu’Allah attrape les…vautours. Quel que soit Alpha ! Qu’importe le vin, pourvu qu’il y ait l’ivresse !

Déjà les premiers ‘résultats’ sont disponibles mais attendons la contre-expertise pour les sacrifices que Loiseaud aura grappillés de ci, de là. Et livrera FALAKILHA là. Alors, tout le monde pourrait (se-) reposer en paix. WILIBALHI ! Avant que tout tombe vers la tombe.

En attendant, creusons des puits à grand diamètre avec des transferts de technologie. A défaut, la bonne vieille recette de la baguette-ondine. Vous ne connaissez pas ? GAWA là ! Demandez donc aux vieilles et blanches bibliothèques-bipèdes ayant blanchi sous le harnais des torrides soirées tropicales. Car dans 25 ans, l’exploitation de l’eau la rendra (presque) intouchable, la goutte d’eau débordera le vase (forokonin bèto a doguin saararo ! Creusons des canaux pour irriguer nos terres agricoles !

Creusons les méninges avec nos « salauds lumineux » de la diaspora pour l’énergie voltaïque (pas burkinabè !): le secret des plaques solaires et autres chauffantes.

Creusons: de l’or, nous en avons encore et un peu partout ; mieux du diamant-pas diamond cement. Le vrai, comme celui ramassé par un petit Sissoko au début des années 7O, en première région. Qui attendra un autre Walalhaman pour pré-imposer et anticiper ou, pire pour ponctionner dans des rançons de prises d’otages ? Ni le petit Peulh ni LOISEAUD encore moins le Mandémansa. Tant pis pour les cœurs secs ! Mais là, faut pas fâcher dè !…

KONO DIBY KONATE

 

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