Face à la situation inquiétante de leur pays, les Maliens de l’extérieur se mobilisent massivement pour l’alternance

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A cause de l’insécurité grandissante, de la patrimonialisation de l’État et de la mal gouvernance, les Maliens de l’extérieur se mobilisent pour l’alternance. 

Le Mali fait face aujourd’hui à une insécurité grandissante, qui se développe et gagne presque tout le pays. On constate une fragmentation des groupes armés dans le pays, une menace grave pour la sécurité des personnes et des biens.

Selon Charlotte Wiedeman journaliste et auteur allemande, rapporte Le Sphinx, “le Mali, cinq ans après le début de l’intervention militaire”: une grande présence militaire  et moins de sécurité . Selon elle,  plusieurs facteurs expliquent la persistance de la crise malienne,  parmi lesquels ”  la qualité lamentable de la gouvernance sous la présidence d’IBK.

Par ailleurs, les biens de l’État sont considérés comme un patrimoine personnel dont les ressources sont utilisées au bon vouloir du prince. Il y a une confusion entre l’individu et sa fonction.

Et l’État se privatise de plus en plus. Ce sont là quelques unes des   pratiques rejetées par nos concitoyens. C’est la patrimonialisation du pouvoir, qui freine tout développement. Aucun pays ne peut se développer si l’État est la propriété privée, un bien personnel de quelqu’un qui le gère comme bon lui semble.

Aujourd’hui nos compatriotes de la diaspora souhaitent qu’on  mette un terme aux pratiques politiques actuelles, par un choix éclairé et responsable tout en luttant contre la clientèle électorale,  même si les élites ne pensent qu’à leurs intérêts personnels et égoïstes, et sont devenues des profito-situationnistes et  clanico-affairistes. Nos compatriotes refusent que ces élites politique, intellectuelle, économique et  voire religieuse, au nom de leurs propres  intérêts, continuent à soutenir les autorités politiques et administratives dans la mal gouvernance et la corruption. Ils estiment  que les libertés publiques et  individuelles, et le  débat  démocratique  sont largement déficitaires au Mali.

La diaspora malienne ne veut pas soutenir la prime à la médiocrité et le  clientélisme qui sont  devenus la normalité politique et le peuple continue à vivre dans la précarité.

Face à la situation inquiétante de leur pays,  les Maliens  de France se mobilisent  massivement. Par exemple, le bureau de la coalition de nos compatriotes  pour l’alternance  a tenu mercredi 28 mars sa 3ème  réunion à Paris.

Selon des sources venant du bureau, la réunion a tourné autour de la présentation de la charte, des moyens et techniques de la mobilisation et de la sensibilisation. “Je vous informe que la Coalition s’est dotée d’une charte qui sera validée à la prochaine Assemblée générale, qui se tiendra très prochainement”, a indiqué  M. Ali Diallo,

Coordinateur du mouvement. 

A l’instar des Maliens de France, nos compatriotes du Gabon veulent un changement à la tête de l’État. “Je souhaiterai même un changement générationnel ou à défaut, de la classe politique actuelle”, a précisé un enseignant  malien vivant à Libreville.

Moussa DANIOKO

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2 COMMENTAIRES

  1. Très $nob€ur$ ces Off€n$iFoccidentaux ont encore le culot de menacer tout le monde avec leurs arm€$!
    ils ont (encore une fois) la très facheuse mauvaise habitude, de rabai$$€r en faisant mine de faire les gros yeux (plus gros que leur ventre!) faisant souvent leur fine bouche et de faire porter le chapeau par les autres alors que ce sont ces Fourbo¢¢id€ntaux qui sont bien souvent responsable de ceux qui leur arrive à eux, dans leur trou auquel ils s’y sont foutu dedans bien souvent avec leurs habituelles mauvai$€$ int€ntion$!
    Ce sont bien les autochtones qui devraient se méfier de ces PO$$€$$iFoccidentaux!
    Comme toujours ils sont très très gonflé ces R€quin$ occidentaux et leurs baves de crapeaux!

  2. Pourquoi ne pas dénoncer les pratiques qui freinent le développement de toute une nation . La mal gouvernance , la corruption, le népotisme , le clientélisme , la gabegie , la sur facturation sont devenus le mode de gouvernance du régime IBK. La justice à plusieurs vitesses, l’inégalité entre les citoyens , le mensonge d’Etat , etc…. Sont autant de facteurs qui empêchent le Mali d’avancer. Nous allons nous battre jusqu’à ce que le changement intervient . C’est vrai que ces phénomènes existent à différents niveaux , mais le bas peuple souffre et seule l’alternance pourrait être la solution idoine . Celles et ceux qui pensent qui la politique est une profession, doivent maintenant accepter de se mettre à la retraite, à défaut le peuple les mettra à la retraite forcée . C’est cela l’alternance: changer de gouvernants, changer la façon de faire la politique en privilégiant le peuple au nom du quel tous les actes sont posés. Les élections de 2018, doivent être transparentes, crédibles et justes.

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