Exit la Fédération Internationale de Football Association (FIFA) dans l’affaire Afrique du Sud/Sénégal

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En décidant de faire rejouer le match de football mondial Sénégal/Afrique du Sud, la FIFA a tout faux car c’est la première fois dans l’histoire du football mondial qu’une erreur d’arbitrage entraine l’annulation d’un match éliminatoire en Coupe du monde de football. Nous avons vu le cas France/Irlande du Nord en 2010 où un Oncle Tom, a clairement, au vu et au su de tout le monde du ballon rond, s’est servi de sa main pour faire entrer la balle qui avait franchi la ligne de but et a en faire la passe à un autre Oncle Tom, en net hors jeu qui a marqué le but, ce qui a emmené la France à la Coupe du monde en Afrique du Sud en 2010.

La FIFA, au lieu d’annuler le match, a accordé une compensation financière à l’Irlande du nord en laissant ainsi la France usurper une victoire qu’elle était loin de mériter. Dieu fait bien les choses. La France a été éliminée par la suite lors des matchs de poule.

L’injustice de la FIFA et la malhonnêteté des Bleus ont été sévèrement punie par le Tout-Puissant. Cette affaire aurait dû donner une leçon à la FIFA et à l’équipe de France. Dieu punit toujours les malfaiteurs. Non seulement cette affaire France/Irlande a été oubliée par la FIFA mais a été encouragée par elle par le faisceau de matchs truqués tels que le match Afrique du Sud/Sénégal mais cette fois-ci, la FIFA n’a ni offert de compensation financière, ni victoire à l’Afrique du Sud qui avait remporté le match par 1 à 0, mais a décidé de faire rejouer le match gagné par 1 à 0 par l’Afrique du Sud au détriment des autres membres  du groupe.

En procédant ainsi, la FIFA ne fait pas honneur à l’équité et au football mondial. On peut se demander pourquoi pénaliser les deux (02) autres équipes du groupe qui ne sont pour rien dans le comportement de l’arbitre du match Afrique du Sud/Sénégal. L’arbitre est seul responsable de la ”tricherie” du match et il est le seul sanctionnable ; ce qui a été fait. Ça devait suffire à clore l’affaire au lieu de faire rejouer le match. Quel que soit le résultat de ce second match, le préjudice infligé au football mondial est immense et injuste. C’est pourquoi les deux autres équipes du groupe devront se désolidariser et refuser cette situation. Au cas où la FIFA maintiendrait sa décision de faire rejouer ledit match, les deux autres équipes du groupe doivent se confier à Dieu et se retirer de la compétition. Il doit en être de même au niveau de toutes les équipes africaines engagées dans les éliminatoires de la coupe du monde 2018 par solidarité avec les deux (02) autres équipes lésées par la FIFA. L’Afrique montrerait ainsi sont attachement à la justice sportive et son rejet au racisme dans le football mondial. (Référence au comportement de la FIFA dans le cas France/Irlande du nord en 2010). Puisque la France et Irlande sont des pays occidentaux, voire blanc, la FIFA applique les deux poids deux mesures. Elle accepte les arrangements entre ces deux pays et refuse au cas africain.

Certes tous les pays aspirent à participer à la Coupe du monde de football mais dans l’équité et la justice. Ne pas participer à la Coupe du monde n’est nullement un péché et parait secondaire face à la dignité d’un peuple. L’Afrique ne doit pas se taire dans cette affaire Afrique du Sud/Sénégal. Le continent africain est déjà victime de moquerie de la part de l’Occident. Il arrive un moment où elle doit se ressaisir. C’est pourquoi j’exhorte le Burkina Faso et le Cap-Vert de dire ”NON” à la décision de la FIFA et de se retirer des éliminatoires si celle-ci maintient sa décision inique. Un pays ne disparait pas parce qu’il n’a pas participé à une Coupe du monde. Frères africains noirs, soyons courageux, ayons confiance en nous et acceptons de venir au secours de nos frères victimes de l’injustice des Blancs. On l’a vu à maintes reprises les équipes africaines (Cameroun, Nigeria, Ghana, etc.) sont toujours éliminées iniquement par les arbitres blancs.

 

Tiécoro DIAKITE

Docteur en Economie du Développement (Paris I)

Diplômé expertise comptable (Paris I)

Ancien Ministre

Ancien Expert principal du BIT (Bureau International du Travail)

Lauréat International AWARD 2008

 

 

 

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