La population de Ouagadou aura du mal à comprendre la candidature du président de l’Adema. Aucune promesse n’a été tenue : bitumage du tronçon Didiéma-Nara (175 km) ; adduction d’eau de la ville de Nara ; électrification par EDM de la ville de Nara et électrification de la Cité religieuse de Dilly.
Tous ces travaux constituent des épines au pied des Narois depuis des années, malgré, le grand nombre de responsables dans cette cité et l’espoir mis à l’époque sur le président de l’Assemblée nationale. Ils ne veulent plus entendre le nom de Dioncounda pour relever ces défis. Car, l’homme a été à maintes reprises responsable de ce pays, mais les Narois n’ont rien senti : Ministre de la fonction publique, Ministre de la défense, Ministre des affaires étrangères, deux fois Député et cette fois-ci président de l’Assemblée nationale. Personne ne peut dire ou même montrer l’œuvre de Dioncounda à Nara. Seule chose qu’on lui attribut, c’est la construction du camp militaire ; une attribution qui est d’ailleurs hypothétique.
D’aucuns disent même que ce camp a été érigé en la mémoire du père du Colonel Ould Issa, actuellement béret rouge chargé de la sécurité du président ATT. D’autres l’attribuent tout simplement au feu général Siriman Keïta, natif de la ville de Nara. Ce dernier aurait exigé la construction d’un camp à Nara, quand il était CEMGA (Chef d’Etat Major Général des Armées).
L’imposture politique de Dioncounda s’explique par son absence éternelle, sauf lors des élections. Mêmes en cas de décès, il se fait représenter. Il est quasi absent à Nara. Mais, il gère de façon satellitaire, chose que les gens de Ouagadou (Nara) détestent envers sa personne. Seul, un ancien baron de l’UDPM et de la Somiex est son soutien. Tout tourne autour de ce vieux baron et sa famille. On se demande en cas d’absence de ce vieux, quel serait l’avenir politique de Dioncounda Traoré. Tout, sauf les chefs de la ville de Nara, c’est-à-dire les Keïta qui ne veulent même pas entendre son nom.
L’évocation ou l’invocation de son seul nom provoque des ennuis. A Dilly, c’est le comble du ridicule, car lors des législatives de 2007, il a apporté des poteaux électriques dans cette cité religieuse. Peut-être qu’en 2012, il va commencer à implanter ces poteaux ! Sinon à quand l’éclairage? Une véritable duperie politique? En tout cas, les Peulhs l’attendent de pied ferme à Dilly. Aucune de ses promesses n’a été tenue à Dilly aussi, sauf un groupe électrogène de 8 millions. A Nara, il est impossible de deviner sa religion : est-il musulman, chrétien ou païen? Mystère
Tout ce que Nara connaît, c’est que l’homme peut rassembler, mais rassembler pour faire quoi? Car, il ne peut rien faire et le travail n’est pas dans ses habitudes. En tout cas, il peut rassembler grâce à sa fortune.
S’il prétend à la Magistrature suprême du Mali, c’est une autre longue nuit noire qui s’ouvre pour la population de Nara. «Mieux vaut réparer les erreurs politiques que de faire des succès politiques dans un flou artistique».
La majeure partie de la population de Nara et même certains de ces promotionnaires d’école pensent qu’il prépare sa retraite politique. Mais, s’il prétend ou ose s’aventurer à la course à la conquête de Koulouba, alors là bonjour les dégâts ! Mais, il est difficile de prédire, car l’homme Dioncounda est un caméléon. Il l’a démontré en 2007 lors des législatives en bousculant Baba Hama Kane dans son fief natal de Dilly pour avoir la plus grande Commune de Nara. Mais aujourd’hui, on ne sait pas avec quel stratagème, il aura la voix de Nara?
Seule voix sûre, la grande, le bourrage d’une commune à Dilly comme en 2007. Selon des sources, il peut rafler partout au Mali comme il veut, mais pas à Nara ville. Le cas de Sina Damba est révélateur en 2007 lors des législatives. Le temps ne joue pas en sa faveur à Nara.
Wait and see !
MANTALA (Ressortissant de Nara à Bamako)