La candidature de Soumaïla Cissé suscite l’engouement auprès des Maliens, aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur de notre pays, au fur et à mesure qu’on approche de la date fatidique des élections. Mme Diarra Kadiatou Sao, secrétaire générale adjointe du bureau de la sous-section URD à Ottawa au Canada fait ici un témoignage vivant, illustration éloquente de la bonne santé du parti de la Poignée de mains.
« Soumaïla est l`homme qui nous faut. C’est un candidat qui facilite la tâche à ses militants. Car à travers son background intellectuel et ses expériences professionnelles (les choses parlent d’elles-mêmes), point besoin de mentir, d`inventer ou tout simplement d’amplifier quoi que ce soit. Son projet de société est l`un des meilleurs pour ne pas dire le meilleur.
Ce matin, j’ai pensé à une chose, lors de notre dernière rencontre organisée par le club de soutien. A l’occasion, j`avais pris la parole, mais ne me sentais pas tout à fait à mon aise. J`avais d`ailleurs eu à le signaler pendant mon intervention au cours de laquelle j`ai eu quelques idées que j`aurai aimé partager avec vous.
D`après un écrivain et spiritualiste dont je ne me rappelle pas le nom : << il n`y a qu`une chose qui puisse rendre un rêve impossible : la peur d`échouer >>.
Comme déjà annoncé pendant mon intervention, ma famille et ma belle sont toutes les deux militantes de l`URD, ce qui veut dire que j’étais URD au fond mais rentrée dans le parti et militer a été réalisable grâce à Soumeila B Coulibaly.
Quand il m`a parlé de l`URD et de son Homo, notre Candidat, je me disais qu’il perdait son temps à coup sûr. Mais que non ! Comme tous les hommes politiques, c`est un homme convaincu qui maîtrise le sujet et est très éloquent comme vous l`avez sans doute remarqué. Mais il n`a su me convaincre qu`à la fin de son plaidoyer par une seule phrase : « si on ne fait pas la politique, la politique nous fait ». Et des hommes comme Soumaïla Cissé, méritent d’être soutenus et de toutes les façons, si tu ne fais rien, c’est comme si tu laissais les autres décider à ta place …
D’abord, j’imaginais mal la politique me faire et encore moins laisser quiconque décider pour moi, je me suis dit que la peur d`être en communauté, celle de prendre la parole en public et de vivre une vie politique pouvaient attendre, j’ai bien mieux à faire : je vais battre campagne pour Soumi.
Mes respects à tous les membres du parti, les sympathisants et sympathisantes, aux membres du club de soutien de Soumaïla et toutes les personnes qui ont juste une idée positive pour notre candidat, je vous soutiens tous et vous assure que vous avez fait le bon choix, le choix d`un avenir radieux pour le grand Mali.
En pensant à son projet de société, je n’ai pas arrêté de réfléchir. Jusque-là, je me suis contentée d`écouter, de regarder et de suivre les activités sur le Net. Aujourd’hui, je crois que j’ai quelque chose à partager vous mes amis.
L`homme a parlé de sécurité et scolarité entre autres. Allons-y par étape.
D’abord la sécurité, pour avoir travaillé quelques années avec le Système des Nations (UNHCR : United Nation High Commissionner for Refugees), je crois savoir de quoi je parle, dans mes fonctions, j`ai eu à occuper plusieurs postes, cela m`a permis de comprendre plus qu`une facette sur le sujet de la sécurité, des facettes quelques fois assez traumatisantes même pour la plus dure des âmes.
Un pays non sécurisé est plus que l`enfer pour sa population. Des pays comme la Côte d’Ivoire, le Libéria, le Rwanda et autres, étaient comme le Mali avant, un pays sans problème, où la paix et l`harmonie règnent.
Mais, quelle que soit sa nature, l`insécurité peut frapper un pays d`un moment à l`autre de son histoire. Je me rappelle avoir évité pendant un long moment un collègue d`une autre Agence, il était spécialiste en sécurité et à l`occasion donnait des formations aux points focaux de chaque agence du système des Nations Unies au Mali. Les PF en sécurité étaient ensuite charge à leur tour, de former le reste du staff. Lors d`une formation intitulée : La formation des formateurs de sécurité en situation de crise pendant laquelle il a eu le malheur de dire que le Mali a toujours été considéré comme un pays phase zéro (le degré le moins élevé, endroit complètement sécurité, risque zéro) mais que cela pouvait très vite changer, dû à certains facteurs qu’il a énuméré par la suite.
Comme ce n`était pas un Malien, j`étais convaincue qu`il était jaloux de notre phase zéro surtout à cause de son appartenance à un pays en phase 3 ou 4 si j`ai une bonne mémoire. Mais, vous savez les amis, il avait raison, d`après ses explications, ça aurait pu réellement arriver, je ne suis pas superstitieuse, mais je touche quand même le bois (rires).
Vivre une situation d`urgence, une crise d`insécurité dans un pays comme le Mali, est une chose, savoir y faire face et la maîtriser en est une autre. N`allez surtout pas penser que ça n`arrive qu`aux autres, si c`est le cas, faites-moi confiance, vous avez tort et croisons les bras pour que ça n`arrive jamais. Je ne souhaite à aucun Malien ou Malienne, la peur que je lisais dans les yeux de ses pauvres réfugiés, ces hommes qui ont vu leurs femmes se faire violer et tuer, ces femmes qui ont vu mourir leurs enfants de faim ou de maladie pendant le trajet à la recherche d`un pays d`accueil, ces étudiants qui ont tout abandonné pour sauver leurs vies, ces épouses qui ont perdu l`envie de vivre en attendant leur moitie désespérément, ces jeunes filles qui sursautent au simple bruit d`un claquement de porte ou d`une sonnerie de téléphone, ces veufs, ces veuves, ces orphelins, ces sans – abris, ces « sans espoir » …., un vrai cauchemar ! Que Dieu nous en garde.
Un moment, en lisant les journaux, je commençais à détester les étrangers, les ressortissants de tous ces pays avec qui nous faisons frontière, des que les flammes de l`enfer commencent à jaillir, ils se réfugient chez nous et nous les accueillons en leur accordant une nouvelle chance : sécurité alimentaire, sanitaire, hébergement, programme d`intégration locale, réinstallation dans un pays tiers, selon les cas, ou rapatriement au cas où la paix revenait dans leur pays d`origine (j`attire votre attention que c`est rare que le pays d`origine soit stable et même si c`est le cas, la majeure partie préfère ne pas plier bagage et quitter pays d`accueil qui est notre cher Mali, légendaire peuple hospitalier au coeur doux, ils aiment beaucoup le Mali ou du moins prétendent l`aimer et circuler tranquillement dans nos rues sécurisées, … Nous n`avons pas les mêmes cultures, certains d`entre eux n`hésiteront pas a faire des victimes pour leurs magots. Par leur comportement, je les prenais pour responsables de notre insécurité, mais par la suite, j`ai malheureusement appris que certains citoyens maliens en faisaient autant, sinon plus.
Justement, c’est de là que je voudrais en venir, la sécurité dans nos rues commence à être de l`histoire ancienne, les femmes ne peuvent plus garder leurs bijoux après les cérémonies à une certaine heure sur le chemin de retour (sans oublier que certaines femmes attirent l`attention sur elles en abusant des bijoux comme si leurs grands-pères ont travaillé pendant des siècles dans les mines d`or de Sadiola ou Morila), on se fait arnaquer dans des endroits publics à l`approche des fêtes ou même des jours ordinaires, on se fait arracher des mains, son portable en pleine communication, les maisons sont cambriolées par ciblage, on a peur d`aller rendre visite à un ami malade le petit soir parce que son quartier est dangereux surtout quand on possède une belle bagnole, les vols de motos et pièces d`auto n`en parlons même pas, le banditisme financier dans les bureaux, les abus de confiance et j`en passe, Soumi s`y connaît en matière de sécurité et en finances, il pourra sans doute avec ses nombreuses expériences professionnelles, nous éviter sans peine d`une éventuelle crise financière dont souffrent actuellement plusieurs grandes puissances mondiales.
Il a également su se faire entourer de personnes qualifiées dans presque tous les domaines importants. Personne ne reste indifférent face à son sens du détail, sa détermination et son patriotisme. On ne peut assurément pas s`empêcher d`estimer la valeur intellectuelle de son clan dont nous faisons tous fièrement partie.
La sécurité est une question de vie, car, tout commence par elle et tout se termine par elle. Sans elle, c`est le vide, ou dirai je, l`angoisse, la peur, le stress, l`incertitude, la culpabilité, la tristesse, le désarroi et dérivés. Alors qu`avec la sécurité, on est heureux, c’est le bonheur et ses dérivés, à savoir ; l’assurance, la quiétude, les projets, le goût à la vie, une permanente joie, pour ne dire que ceux-ci.
Nous sommes en train de parler d`une seule et même chose, au début, je pensais parler de deux trois chapitres détaillés comme ci haut énoncé, mais j`avoue qu`à présent, nul besoin de parler séparément de la sécurité, des finances, de l`éducation scolaire et de l`employabilité. Ceux-ci sont des grains du même grenier. Quand la population éduquée est de loin supérieure à la population illettrée, quand les travailleurs sont plus nombreux que les chômeurs, quand presque tout le monde a le nécessaire, il y`aura sûrement plus de sécurité que d`insécurité et assurément la vie sera plus belle. Une belle vie, voilà ce que notre candidat nous offrira !
L`année dernière, j`ai eu le plaisir pendant le RAVEC, de recenser des Maliens dans plusieurs localités au Canada (Ottawa, Montréal, Québec ville, Toronto et Moncton), je ne vous dévoilerai sans doute pas combien nous faisons mais vous garantie que si nous faisons une bonne campagne, ça pourrait faire une grande différence.
Votons Soumi, invitons nos amis et les amis de nos amis à faire autant, c`est une chance extraordinaire pour le Mali d`avoir comme leader un homme comme lui, aussi donnons-lui la chance de prendre sa place pour laisser sa trace dans l`histoire du Maliba !!!
Bon courage et bonne continuation, à Tous et Toutes !
Cordialement »
Mme Diarra Kadiatou Sao
Secrétaire Générale Adjointe Bureau de la Sous-Section URD Ottawa/Gatineau
Trésorière du club de soutien Soumeila Cisse