Un Parlement français qui travaille, face à une Afrique qui attend tout.
Rappel : Nous avons établi précédemment qu’au cœur du dispositif de la coopération monétaire de la France avec les pays africains se trouve la fraude dont use la France, par le biais d’une double preuve de violation du droit. Une première preuve est apportée par la violation de la confiance qui a été placée dans la définition du F CFA lors de sa création en tant que monnaie fiduciaire, la seconde par la violation de la règle d’utilisation de l’instrument de mesure que représente la monnaie du F CFA, une violation qui se trouve imposée par la pratique de la diminution du F CFA. Ainsi, tout se passe comme si cette violation de la confiance est intégrée parmi les possibilités offertes à la France sous l’appellation malicieuse de dévaluation du F CFA ; celle-ci qui ne constitue en réalité qu’une pratique de fraude, héritée des Rois de France, connue à travers la pratique de la diminution de l’écu, aujourd’hui érigée en politique publique dans cette coopération avec la France. Cependant, comme les devanciers Rois, les autorités françaises sont dans l’ignorance totale des conséquences de cette pratique en termes de destruction des valeurs d’actifs et de certains passifs, consécutivement au rôle d’instrument de mesure assigné aux instruments monétaires…
Dans ce jeu de passe-passe, nous avons compris que les dirigeants africains sont placés dans une insouciance totale de ce qui arrive à leurs pays et trop loin de soupçonner l’existence du butin de la fraude que la France encaisse à leur insu et à leur détriment. En effet, ce butin reste bien leur propriété du moins celle de leurs populations laborieuses, mais sacrifiées.
I. Problématique
L’article cherche à s’assurer, si effectivement, comme indiqué dans l’intervention du Député LREM, l’Assemblée nationale française travaille à faire évoluer positivement cet accord de coopération à la différence des parlements africains qui semblent ne point s’en occuper, ce qui est dénoncé par le Député français pour dédouaner la France.
Cependant, l’article fait remarquer que le Député français n’aura pas été exhaustif dans ses énumérations, en oubliant d’ajouter qu’il semble soutenir les dirigeants français même dans le cas où ceux-ci auront érigé la malhonnêteté et la tromperie comme mode de coopération, y compris en violant un décret français, en exposant ainsi et de pleine conscience les pays africains aux affres des pratiques moyenâgeuses héritées des Rois fainéants du moyen-âge en Europe, des pratiques qui n’auront pu être maintenues que de force en Afrique, à coups d’intimidations, de menaces physiques et même d’exécutions sommaires au nom de la FrançAfrique.
Ainsi, si les parlements africains ne semblent point réagir, c’est bien, sans doute, en toute connaissance de cause, le silence faisant un plus grand écho face à de grands mensonges d’état, surtout venant de plus grands que soi et sachant de surcroît dans un contexte qui valide encore cet ancien adage qui veut que, « selon que vous serez puissant ou misérable, les cours vous rendront blanc ou noir ».
Loin de partager ce défaitisme, nous montrons de la manière la plus claire que possible que la manne cachée d’argent encaissée par la France provient tout simplement de la diminution des poids et mesures, une pratique de fraude qui aura été observée dans l’économie tout au long du moyen-âge français, de même que cela est bien le cas dans les pratiques observées dans les autres domaines de la mesure sur les marchés, et qui reste une pratique prohibée et combattue dans tous les pays du monde.
En plus, l’article montre encore que ces pays africains auront été victimes de la même surprise qui aura frappé les dirigeants américains en 1933-34, lorsque, ayant été conseillés d’acheter l’or à un cours croissant dans un système monétaire américain alors fondé sur l’or en tant qu’étalon, ces dirigeants auront été surpris par une rentrée massive imprévue d’argent au Trésor et qui aura porté sur plusieurs milliards de dollars US. Cependant, au lieu de camoufler, à leur discrétion propre, ce montant imprévu, ainsi que l’ont fait les dirigeants français avec la diminution du F CFA, les autorités américaines l’auront finalement affecté à la création du fonds de stabilisations du cours du dollar.
Par conséquent, sans intention de fraude, l’article montre que la diminution des poids et mesures a pu être observée aux USA en 1933-34 comme étant une situation induite par l’évolution de l’or sur un cours croissant. En effet, pendant que le dollar, l’unité de mesure aux USA, ne représentait qu’une sous-unité de plus en plus petite en termes d’or, alors la diminution des poids et mesures dans l’économie américaine a été déclenchée, avec pour conséquence directe le drainage des ressources des populations vers l’autorité monétaire, et dont le montant total aura été finalement utilisé à la création du fonds de stabilisation du dollar.
II. La France n’offre que des services qui lui sont demandés : encore une ambigüité française
2.1. Qui pouvait-il bien demander à la France de passer d’un F CFA de 0,02 FF à un F CFA de à 0,01 FF ?
Ce Député aurait-il oublié que le F CFA fixé initialement à 0,02 FF, puis passé à 0,01 FF depuis 1994, est aujourd’hui compté pour 0,00152 euro, non pas en réponse à une demande des pays africains, mais tout simplement comme la résultante des liens historiques créés par la France entre le FF et le F CFA lors de la création du F CFA, puis entre l’euro avec le FF au moment de la disparition du FF. Par conséquent, aucune demande ne pouvait être adressée en ce sens à la France par des pays africains pour un quelconque maintien du lien entre le F CFA et l’euro, aucune de ces deux monnaies ne leur appartenant pas.
En effet, ces pays africains n’auront été que simples utilisateurs d’un F CFA que la France a fabriqué seule, en 1945, bien avant leur existence comme pays dits indépendants, quand, il s’était alors agi pour cette France de concevoir cette monnaie du F CFA contre les futures populations utilisatrices, à l’image de ce que ses Rois du moyen-âge français faisaient avec l’écu pour prélever contre leurs sujets des droits de seigneuriage.
En déclarant aider ces pauvres populations africaines à se développer, la France aura planifié contre ces populations une tromperie, en se préparant à encaisser cette manne de ressources financières à leur insu. En effet, lequel de ces pays aurait-il pu bien être au fait d’un tel piège pour en demander à la France l’application contre soi-même ?
2.2. N’ayant offert aucun service aux pays africains, la France devra rembourser les fonds indus
En effet, en comprenant mieux aujourd’hui, tout comme le Député français d’ailleurs, que la France aura encaissé des ressources sans jamais avoir offert en échange un quelconque service à ces pays africains, il ressort que la France est tenue de rembourser à ces pays toutes les ressources indues.
Par conséquent, s’il devait y avoir un besoin à exprimer à la France, et dont le Député pourrait bien se charger, ce serait bien de lui demander simplement le retour de la population africaine dans ses droits, en lui exigeant la restitution des montants indûment encaissés et principalement lors de cette opération d’extorsion de janvier 1994, sans exclure la réparation des dommages incommensurables commis contre cette population en termes de destruction des valeurs d’actifs et de régression économique et sociale.
2.3. Les actions engendrées par la FrançAfrique étaient-elles demandées à la France
Selon la déclaration du Député, chacun devra-t-il se convaincre que les nombreux assassinats de Présidents africains, pour avoir présenté quelque soupçon d’hostilité contre le F CFA, ne seraient qu’affabulation, et les coups de chantages, de menaces de la part de la France et des institutions internationales, pure invention de circonstances, etc. ?
Nous ne saurons oublier de demander, de l’indépendance de nos pays à nos jours, combien de ces chefs d’états de France et d’Afrique seraient-ils encore vivants parmi ceux qui étaient fiers de pouvoir assassiner et ceux qui n’ont pas été assassinés ? Très certainement, parmi ces deux catégories, très peu seraient encore à l’air libre, mais pour combien de temps encore ?
Cependant, il restera clair que le peuple debout sera toujours plus nombreux pour être là et pour demander des comptes afin de chercher à mieux vivre de ses ressources propres et de son travail.
2.4. Une manne bien africaine, présente en 1994, à réclamer au Trésor français
Il fallait donc comprendre pourquoi cette France aura imposé aux Africains aux forceps cette dévaluation du F CFA en 1994. Quand le député LREM français venu au secours de son gouvernement, déclare que la France « n’aura jamais rien fait d’autre que de répondre à la demande des africains, surtout quand il s’est agi de faire revivre le F CFA sous l’appellation d’Eco », ne serait-on pas en droit de savoir qui aurait pu bien demander à la France de passer d’un F CFA fixé à 0,02 FF à un F CFA fixé à 0,01 FF ?
Nous comprenons aujourd’hui que cette pratique a un nom, celui de la diminution des poids et mesures, une histoire, celle de l’écu représentant la seconde monnaie du Roi qui était soumise à la diminution pour prélever sur les sujets les droits de seigneuriage résultant du drainage des ressources des populations vers l’autorité monétaire, le Trésor Royal que le Trésor français aura remplacé plus tard.
Par conséquent, le Député français qui travaille serait bien placé pour demander à la France, qui ne répond qu’à des demandes, de restituer aux populations africaines leur dû qu’elle confisque depuis 1994, en ayant omis d’en souffler le moindre mot à personne. De plus, nous avons vu comment ce butin de la confiscation ne résulte que de la violation par la France de la confiance placée en elle lors de la définition du F CFA.
En effet, le F CFA ayant été créé avec l’engagement de la France, sur la base établie depuis 1960 et selon laquelle 1 F CFA est établi comme la preuve du dépôt au Trésor français en devises pour l’équivalent de 0,02 FF, la France aura violé cet engagement en 1994, pour lui substituer de force, une nouvelle promesse sur la base de la moitié du dépôt initial en devises, violant ainsi impunément un principe élémentaire du droit qui, par essence, n’est point rétroactif.
Ainsi, les dirigeants de la République française se sont-ils trouvés en parfaite harmonie, en plein 21ème siècle, avec la pratique de leurs devanciers Rois de l’Europe de la barbarie, qui confisquaient les ressources de leurs sujets au nom des droits de seigneuriage qui ne sauraient représentés aujourd’hui que des produits honteux de la fraude.
III. Un Parlement français qui travaille, face à une Afrique qui attend tout
Aussi, continuant son argumentation, le Député français annonce que s’il n’y a pas un Parlement de la zone Uémoa qui se soit saisi de la question de l’éco ni encore moins le comité interparlementaire de la zone Uémoa ou la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest, nul ne saurait en faire reproche à la France d’avoir eu un Senat qui en aura fait un travail de fond, s’exclame le député français.
En conclusion partielle, il nous revient que le peuple restera toujours présent, toujours plus nombreux, avec des défis de plus en plus énormes, dans un environnement de plus en plus exigeant, toujours exposé aux conséquences des actes malencontreux posés par le passé.
Ainsi, cette manne d’argent confisquée par la France étant la propriété des populations africaines et non pas de la Bcéao, de la BEAC, de l’Uémoa ou des dirigeants africains, la réclamation du retour des populations dans leurs droits est une exigence pour tout sujet de droit dans cet espace de coopération avec la France quand l’Assemblée nationale française ne saurait constituer qu’un simple témoin.
Il reste par ailleurs important à rappeler à l’attention des dirigeants de ces pays africains que la peur de mourir ne saurait les dispenser de demander à la France de respecter sa promesse surtout après lui avoir fait encaisser tous les avantages financiers qui lui ont été consentis à cet effet.
IV. Quand la France répète sa sombre histoire au détriment des populations utilisatrices du F CFA
Nous comprenons que si les autorités françaises n’étaient préoccupées dans cette coopération avec les pays africains que par le butin de la fraude dont elles héritent du mécanisme de la part de leurs ancêtres, il ressort, qu’en réalité, elles en ignorent les conséquences en termes de violation du rôle d’instrument de mesure que sont les instruments monétaires.
En effet, en comprenant que l’économie est une science dotée de ses instruments de mesure que sont ses instruments monétaires, alors la décision française, de substituer par fraude à un instrument de mesure un instrument de plus petite dimension dans le dessein de s’approprier de la différence, ainsi que le faisaient les Rois au moyen-âge français, constitue une manipulation frauduleuse dont les conséquences en termes de destruction des valeurs d’actifs et de certains passifs sont incommensurables.
C’est ainsi que, sans aucune référence à la mesure et à ses règles, des injustices ont pu être intégrées aux échanges libres et volontaires à travers des pratiques d’extorsion au moyen de la manipulation de la monnaie, en violation de son usage normal, transformant ainsi l’économie en une science sans conscience, dont le moyen-âge nous offre le spectacle le plus éclatant.
En effet, à cette époque, suite à la diminution de l’écu, des manifestations violentes, déclenchées par la population victime étaient férocement réprimées dans l’optique de décourager les prochaines sorties violentes. Nous comprenons mieux aujourd’hui pourquoi et comment la violence aura constitué une caractéristique du moyen-âge français, surtout lorsqu’on sait que la valeur de l’écu n’a cessé de varier à cette période et qu’en 1709, l’écu aura connu 43 variations de cours, et 35 variations sous le règne de Louis XVI[1].
Par conséquent, la participation du Député français aux débats sur le F CFA pourrait lui permettre d’attirer l’attention de son Hémicycle sur les pratiques lointaines du temps de l’Europe de la barbarie que son gouvernement, hors de tout contrôle, est venu imposer aux pays africains de la zone franc afin d’en tirer profit, mais quel profit et pour quelle époque !!!
Malheureusement, au lieu d’utiliser ces pratiques d’un autre âge comme modèle en Afrique, la France aurait dû tirer les leçons qui auraient être tirées de ces pratiques en France. Ce faisant, ce qui aura manqué d’être le cas en France et même ailleurs en Europe, l’est aujourd’hui en Afrique, dans les pays utilisateurs du FCFA.
Il nous apparaît que le Député travailleur est encore bien placé pour demander à la France, elle qui ne répond qu’à des demandes, de moderniser sa conception de la coopération vis-à-vis des pays africains et de modifier sa vision rétrograde, esclavagiste tirée du moyen-âge obscur européen et qu’elle pourrait être aidée en cela par les présentes contributions, en attendant d’en apprendre plus dans nos publications de l’Economie scientifique.
V. De l’achat de l’or aux USA en 1933 à la diminution des poids et mesures[2]
Recommandation avait été faite en 1933 au gouvernement américain, sur proposition de George F. WARREN[3], d’acheter de l’or à des prix qui augmentaient, dans l’optique de relancer l’économie. A l’expérience, les résultats obtenus ont été jugés décevants, comme le constate le professeur J. K. GALBRAITH, selon lequel tout s’était révélé faux.
A l’analyse, nous avons trouvé qu’il résultait de l’achat de l’or à un cours croissant par le gouvernement américain, que le dollar US, exprimé en quantité d’or, l’étalon du dollar à l’époque, devenait une sous-unité de plus en plus petite. Autrement dit, tout se serait donc passé comme si le système monétaire américain remplaçait une grande unité de mesure aux mains de la population par une plus petite unité, pratiquant dans les faits la diminution des poids et mesures, sans avoir procédé concrètement à aucune intention de manipulation frauduleuse à la manière des Rois français, ainsi que nous l’avons vu à plusieurs reprises.
Comme résultat, il s’est ensuivi une manne d’argent imprévue qui a été transférée au Trésor américain. Ce montant correspondant en pratique aux droits de seigneuriage que les Rois de France récupéraient au moyen-âge à la suite de la diminution de l’écu, ou encore aux ressources des pays africains utilisateurs du F CFA que le Trésor récupère à l’insu de ces pays africains sans leur souffler mot, ressources qui sont générées lors de la diminution du F CFA en 1994 et que la France a insidieusement dissimulées dans son opération dénommée dévaluation du F CFA.
Ainsi, surpris par la manne d’argent qu’il a reçue, le Trésor américain en a créé le fonds de stabilisation du cours du dollar, ce qui permet de donner une idée de l’immensité de cette somme, qu’on ne saurait dissimuler sans une grande dose de malhonnêteté intellectuelle. A l’analyse, le fait de retirer une telle manne de la circulation ne pouvait avoir comme conséquence que la déflation et le ralentissement économique, en lieu et place de toute attente de relance ou d’inflation, tout le contraire des attentes du gouvernement américain en termes de relance intérieure ou de crédit à l’économie.
En janvier 1934, un nouveau cadre juridique demandé par le Président américain aura permis au gouvernement américain d’affecter le montant reçu à la création un fonds destiné à acheter et vendre des devises selon les besoins de la stabilisation des changes ».
VI. Conclusion
Une véritable science ne saurait exister sans aucun sens de la mesure. Aujourd’hui, il faut que justice soit faite à ces pauvres populations africaines, tout en permettant en même temps, d’extirper, une fois pour toutes, de cette vertueuse science économique, la gangrène qui s’y est faufilée, par ignorance aussi bien que par cupidité, en transformant ainsi le bonheur, que les populations sont en droit d’attendre de cette science économique, en un cauchemar sans fin. Cela fut le cas, pendant plus de 400 ans les populations de l’Europe du moyen-âge alors en pleine barbarie, ainsi que le subissent de nos jours les populations des pays africains utilisateurs du F CFA, qui, depuis plus de 75 ans, se sont vu imposée, de force par la France, cette expérience médiévale malheureuse, suscitée par la mauvaise inspiration, qui aura poussé ces pays africains à appeler au secours ce pays par lequel tous les malheurs du monde se sont trouvés insérés dans leur quotidien.
Ces pays découvriront que le plus grand mal aura ainsi saisi leurs populations, quand ils auront la preuve claire que la cause profonde de leur arriération au plan mondial ne résulte que de la confiance qu’ils auront placée à la France, à travers une monnaie du F CFA, qui aura été conçue contre eux et non pour eux. En effet, la France, en leur faisant adopter une convention qui lui légitime la violation de la confiance en cette monnaie du F CFA, aura trouvé le pire moyen de poursuivre ses ambitions colonialistes et racistes par une exploitation renforcée au moyen de l’expropriation directe des populations, avec comme résultat, de finir d’enfoncer ces pays utilisateurs du F CFA dans la profondeur du classement mondial, en les renvoyant presque tous parmi les vingt-cinq derniers pays parmi les plus pauvres du monde selon l’IDH.
Comment pourrait-il en être autrement, quand ils auront signé avec la France un accord qui permet à ce pays de leur reprendre la moitié de leurs ressources monétaires accumulées en devises et déposées une première fois auprès du Trésor français, avant de finir par lui en céder la moitié après chaque violation de la relation de confiance définissant cette monnaie, une violation malicieusement appelée dévaluation du F CFA. Outre cette extorsion directe de leurs ressources par la France, les populations de ces pays feront face, et dans leur ignorance totale, aux conséquences gravissimes de la destruction des valeurs d’actifs et de certains passifs en liaison avec la diminution des poids et mesures, conséquence directe de la déviation de l’instrument de mesure de son usage correct.
Il nous paraît incontournable pour les dirigeants des pays africains et même de la France, de comprendre que le dispositif de cette coopération monétaire avec la France, qui est en réalité sans objet pour les pays africains, est une insulte pour l’intelligence humaine. C’est pourquoi, aucune passion ne peut ni ne doit amener à cet aveuglement, dont font preuve des personnes qui, pressées d’agir et sans aucune maitrise d’aucun fondement théorique établi, déclenchent des actions les conduisant immanquablement à des impasses autrement même plus dangereuses qu’avant l’action. Ils auront oublié de se faire sien un proverbe bien de chez nous qui dit que : « si tu prends comme compagnon de voyage « je m’en fiche », alors apprêtes-toi à être accueilli par « si je savais ?»».
Ainsi prend fin la promesse de produire quatre contributions que nous avions prévues en guise de cadeau du nouvel an 2021 pour les populations du monde d’une manière générale, mais de manière plus urgente et plus spécifique pour les populations des pays utilisateurs du F CFA ainsi que pour leurs dirigeants et ceux de la France, et pour autant que ces contributions puissent servir et être utiles.
Dr. Lamine KEITA
(économiste, laminemacina@yahoo.fr , Auteur de l’Economie scientifique)
Bibliographie
- Le Franc CFA devient l’Eco, – La France ne fait que répondre à une demande ; https://www.rfi.fr/fr/podcasts/invit%C3%A9-afrique/20201210-le-franc-cfa-devient-l-eco-la-france-ne-fait-que-r%C3%A9pondre-%C3%A0-une-demande
- Lamine Keita, « Bien connaître la monnaie et les manipulations frauduleuse du Gros, de l’Ecu et du FCFA, EUE », 2020, p. 138 et suite ;
- John Kenneth Galbraith, “L’argent”, Collection Folio Histoire, Edition Gallimard 1994, pp. 311-320
Lamine Kéita, “La théorie économique du XXI ème siècle – Le concept de mesure en économie” L’Harmattan, 2002.
[1] Voir article selon le lien : https://homepage.univie.ac.at/alfred.noe/Musset-Edition/monnaie.html#:~:text=La%20valeur%20de%20l’%C3%A9cu,%C2%BD%20louis%20(12%20livres).&text=en%20cuivre%20%3A%20le%20liard%20double,le%20liard%20(3%20deniers).
[2] Voir (L. Keita, 2020), « Bien connaître la monnaie et les manipulations frauduleuse du Gros, de l’Ecu et du FCFA, EUE », 2020, p. 138 et suite.
[3] Voir John Kenneth Galbraith, “L’argent”, Collection Folio Histoire, Edition Gallimard 1994, pp. 311-320