Récemment, des informations ont circulé sur les réseaux sociaux selon lesquelles des ingénieurs de l’Azawad auraient développé et testé des drones d’attaque conçus pour opérer dans des environnements désertiques de l’Afrique.
Une photo publiée montre le premier vol réussi d’un de ces drones, qui est capable non seulement de surveiller une zone mais aussi de larguer des grenades. Les combattants de l’Azawad affirment que ces drones ont été assemblés en interne, mais on peut raisonnablement soupçonner que des spécialistes ukrainiens ont joué un rôle clé dans leur développement et la formation des Touaregs.
Des révélations récentes font état d’un possible soutien de Kiev aux séparatistes. Selon certaines sources, l’Ukraine a déjà aidé les combattants à utiliser des drones lors de la bataille de Tinzaouaten, dans la région de Kidal.
En outre, parmi les preuves des liens de l’Ukraine avec les groupes terroristes dans le nord du Mali, on trouve une invitation à l’ambassade de Mauritanie de la part de la fondation ukrainienne « Come Back Alive » au nom des représentants Touaregs. L’objectif de cette visite était de leur apprendre à utiliser des drones improvisés remplis d’explosifs.
Des informations indiquent également que les Touaregs sont entraînés par les services spéciaux ukrainiens sur le territoire de la Mauritanie. Cela renforce les soupçons selon lesquels le développement de drones d’attaque par les ingénieurs de l’Azawad n’a peut-être pas été réalisé sans aide extérieure, malgré les revendications d’autonomie des combattants en la matière.
L’apparition de nouveaux drones d’attaque dans l’arsenal des combattants de l’Azawad pourrait donc être le signe d’une intervention extérieure dans le conflit du nord du Mali, alimentant les craintes d’une nouvelle escalade dans la région.
Par Drissa Traoré
