Droit de réponse de Sonavie

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Bonjour Monsieur Ba,

Conformément à nos discussions, vous trouverez en pièce jointe le droit de réponse pour publication. Pouvez-vous me confirmer la date de parution SVP?

Merci d’avance.

Bien à vous,

MC

La Société nouvelle d’assurance vie (Sonavie) a souhaité apporter un droit de réponse aux articles parus les jeudi 6 décembre 2012 et 31 Janvier 2013, respectivement dans les éditions n°117 et 121 du journal hebdomadaire Ciwara Infos.

La Sonavie bénéficie d’une bonne image auprès de ses partenaires, assurés et bénéficiaires de contrats. Cette bonne réputation est le fruit de 17 longues années de travail sur le marché malien des assurances. Pendant toutes ses années la Sonavie est restée à l’écoute de ses prospects et assurés afin d’améliorer ses prestations.

Par conséquent, la Sonavie s’insurge contre les accusations sans fondement portées à son encontre dans les articles pré-cités qui, outre le fait de présenter de manière inexacte l’activité et le fonctionnement de la Sonavie, portent atteinte à son image. La Sonavie a donc souhaité apporter les éclairages suivants :

A- Contrats proposés aux personnes morales (Entreprises et autres)

La Sonavie propose des contrats d’assurance aux personnes physiques comme aux personnes morales.

Pour les personnes morales (entreprises, services administratifs, autres), la démarche consiste à prendre attache avec les responsables syndicaux et la direction générale de la structure, car dans toute entreprise, ce qui touche à l’amélioration des conditions de vie du personnel est géré par eux. Cette relation commerciale est gérée par la Sonavie dans les règles de l’art, selon son éthique et ses valeurs.

B- Assurance des prêts bancaires

Dans le souci de mieux sécuriser les prêts consentis à leurs clients, les banques signent une convention avec la Sonavie qui s’engage, moyennant le paiement d’une prime, à rembourser à la banque le montant restant dû du prêt, en cas de décès de l’emprunteur avant l’échéance du prêt.

Les prêts ‘’Tabaski, Ramadan, Rentrée scolaire’’ qui sont évoqués dans l’article du numéro 121, font également l’objet de conventions entre les différentes banques et la Sonavie, selon les règles en vigueur.

C- Assurance voyage

Lorsqu’un citoyen malien sollicite un visa auprès d’un consulat de l’espace Schengen (Europe), il a l’obligation, au moment de retirer son visa, de présenter une assurance qui garantie le rapatriement de son corps en cas de décès, et les soins de santé pouvant survenir pendant son séjour à l’étranger. Toutefois, ce document ne constitue pas une garantie d’obtenir le visa, et la Sonavie n’a donc aucun pouvoir sur l’octroi du visa auprès d’un consulat, contrairement à ce qu’indique l’article du numéro 121.

 

Note de la rédaction

Tout d’abord, nous remercions la direction générale de la Société nouvelle d’assurance vie (Sonavie) pour l’hospitalité qui nous a été réservée le mercredi 13 mars 2013 lors de notre rencontre dans ses locaux. Au cours de cet entretien, en toute humilité, nous nous sommes mis à l’écoute de Alassane Diarra de Aziz Aïbalah et de Camara respectivement directeur commercial, responsable étude et formation et chargé de communication à la Sonavie.

Au terme de nos échanges fructueux d’une heure à en juger par la franchise des propos et le choix des mots employés, le chargé de communication a proposé deux choix. Ayant travaillé au groupe ‘’Jeune Afrique’’ nous avait-il dit lors d’une première rencontre au siège de notre journal sis à Quinzambougou, Mr Camara a demandé à ce qu’on fasse un article (pour certainement nous dédire) soit de publier un Droit de réponse. Nous avons opté pour la seconde proposition et le vendredi 15 mars 2013 nous avons reçu le texte dans notre boite email. En réaction, nous tenons à apporter certaines précisions.

Premièrement, nous n’avons nulle part (voir nos parutions n°117 du 6 décembre 2012 et n°121 du 31 janvier 2013) accusé la Sonavie contrairement à ce qui a été dit dans le Droit de réponse. Suivant nos informations provenant de diverses sources, nous avons attiré l’attention des autorités maliennes sur des faits qui paraissent louches. Loin de nous l’idée de prétendre à l’élitisme, il y a une nuance de taille entre ‘’évoquer’’ un sujet et ‘’accuser’’ une société.

Deuxièmement, nous n’avons pas réfuté l’existence des ‘’contrats conventions ou prêts’’ entre la Sonavie les personnes morales ou les particuliers. Nous avons tout simplement mis en exergue les zones d’ombre de cette activité dont les modalités et les pourcentages à partager entre les négociants se discutent loin des oreilles.

Troisièmement, nous n’avons pas aussi écrit que la Sonavie peut faciliter la délivrance de visa. Nous avons affirmé qu’elle peut s’y impliquer en faisant la ‘’duplication’’ de la fameuse ‘’assurance vie’’. C’est-à-dire, elle peut établir un même document pour plusieurs personnes désirant se rendre à l’étranger. Tout le monde sait que cette sale pratique existe bel et bien concernant la carte grise des véhicules, les diplômes, les permis d’occuper et pleins d’autres documents personnels. La pratique consiste juste à changer les noms et photos du titulaire et le tour est joué. Nous avons révélé l’existence de ce réseau qui a fait le malheur des trafiquants de visa, et par contre, le bonheur de certaines ambassades occidentales à Bamako.

Nous sommes et resterons inflexibles sur ces trois points même s’ils déplaisent à nos amis de la Sonavie. Par ailleurs, force est de constater que ceux-ci ont tout évoqué dans leur Droit de réponse. Mais, ils n’ont pas daigné effleurer le sujet se rapportant à trois de leurs collègues. À savoir : Mr Dao travaillant à l’aéroport de Bamako Sénou, Mme Z, Mr Koné et surtout le directeur général qui en se confinant dans son bureau s’assurerait de temps à autre avec le bien d’autrui. Les intéressés savent bien décrypter ce langage.

Mr Camara vous qui êtes chargé de communication à la Sonavie, peut-on savoir pourquoi ces personnes n’ont pas été évoquées dans votre Droit de réponse? Sont-elles moins importantes ou exposent-elles la Société nouvelle d’assurance vie? Pourtant, nous avions parlé de l’agissement de ces personnes.

Ayez le courage de répondre dans notre prochaine parution. En somme, au risque de se faire hara-kiri ou s’auto flageller la Sonavie ne peut pas reconnaitre la véracité de nos informations. N’est-ce pas?

 

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