Droit de réponse de Me Moctar Mariko, président de l’Association Malienne des Droits de l’Homme

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Réaction du président de l’AMDH, Me Moctar Mariko suite à la publication d’une interview sur le réseau  burkinabé Droitlibre.tv

 

 

Lors du traitement de l’interview, que j’ai accordée à votre reporter, Moctar Barry sur les questions d’actualité  au Mali, vous avez laissé entendre que « le président de l’AMDH, Me Moctar Mariko réclame la libération de Amadou Haya Sanogo au nom

Me Moctar Mariko, président de l’AMDH
Me Moctar Mariko, président de l’AMDH

de la Paix ».

 

 

” Pour déformation de mon propos dans vos colonnes je demande un droit de réponse car il n’a jamais été question pour moi de réclamer la libération de Sanogo.  La question à laquelle cela faisait référence concernait la culture de l’impunité au Mali, et c’est dans ce contexte que j’ai fait allusion aux criminels qui avaient été  pris au nord, qui par la suite ont été libérés et les mandats d’arrêts levés contre certains qui sont devenus aujourd’hui des députés de la mouvance présidentielle, au même moment on emprisonne d’autres criminels au sud. J’ai dit qu’on devait prendre garde afin de ne pas être dans la logique d’une justice à deux vitesses. En plus j’ai demandé à ce qu’il y ait « une justice unique et non une justice inique ».

 

 

Les références qui sont dans cet élément avaient pour but de dénoncer l’ascendance du politique sur la justice. Sachez que la publication de cet élément avec le titre que vous lui avez donné qui n’est jamais ressortis dans mes propos  fait l’objet d’une polémique autour  de mes opinions par rapport au dossier Sanogo.

 

A cet effet, afin d’éclaircir cette situation dans laquelle ma position ne souffre d’aucune ambiguïté, je vous demande de publier l’interview en intégralité afin que  l’opinion puisse réellement écouter ce que j’ai dit sur ce dossier. Je suis en tant que militant des droits de l’homme constitué partie civile dans ce dossier, avec mon association j’ai déposé plainte contre le Gal Sanogo afin que les charges qui pèsent contre lui soient requalifiées. Et au même moment comment voulez-vous que je réclame la libération de  cette même personne?”

 

Me Moctar Mariko, Président de L’AMDH.

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3 COMMENTAIRES

  1. Il faut poursuivre ATT pour des accords qu’il a négociés et signés alors qu’IBK même est incapable de négocier. Quelle honte. Tiebelé a négocié ici. Il faut l’enfermer aussi. Quelle honte. Ou bien il faut enfermer Dioncounda et M Coulibaly Sinko car ils on signé l’accord de Ouagadougou avec lequel vous n’êtes pas d’accord.

  2. La CPI s’en fout des crimes de guerre… en particulier elle s’en fout des militaires egorges d’aghelhoc.

    Ce qui l’interesse avec ses createurs se sont les presidents africains et les 6 touareg de Tombouctou.

    IBK semble bien leur donner raison car il n’a jamais et alors la vraiment jamais mentionne ce grave crime de guerre.

    Il s’est attaque a Sanogo par peur pour son pouvoir connaissant le degre de nuisance de ce soulard et maintenant il s’attaque a ATT pour anestheiser la conscience populaire.

    Les deux actes sont comprehensibles mais ce que nous voulons c’est aussi sa dignite de ‘President’ et la notre a Kidal.

    Et dire, de surcroit après trois mois, ce president n’est pas alle rendre visite aux populations terrorisees de Gao, Tombouctou et Kidal… Franchement c’est quel cynique president…. non c’est revoltant.

    Il se permet de pleurer a Bamako pour le meutre certes regrettable et cruel de deux journalistes en quete de publicite pour le MNLA…

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