L’espoir de parvenir à un accord de paix définitif avec les groupes armés du nord en janvier 2015 sera t-il comblé ? Le doute subsiste désormais sur la question, au regard du grand fossé creusé entre le Gouvernement malien et une frange importante de l’opinion autour du document de pré-accord paufiné par la médiation pilotée par l’Algérie.
En effet, si dans l’entendement du Gouvernement une avancée notoire est à enregistrer, les fondamentaux exigés par l’État n’étaient pas entamés, augurant une bonne perspective pour les propositions et correctifs à apporter en d’autres points, il n’en est pas de même pour nombre des acteurs de la classe politique et de la société civile malienne.
Ces acteurs perçoivent, d’entre les lignes du document de pré-accord proposé par la médiation, beaucoup de pièges, voire une volonté d’affaiblir l’État malien dans ses prérogatives et rôles régaliens. Ces acteurs de la classe politique et de la société civile réclament soit un débat national pour une harmonisation du texte avec les attentes et préoccupations profondes du peuple malien, soit la prise en compte de leurs réserves et propositions dans l’agenda de l’équipe de négociation du Gouvernement.
Dans l’un ou l’autre cas, cela pourrait avoir pour conséquence directe : la remise en cause de nombre de points bénéficiant de l’accord de principe du Gouvernement et à propos desquels les négociateurs ont déjà dit leur approbation , et ce depuis Alger. En d’autres termes, le risque de voir notre Gouvernement accusé de non respect de ses engagements par l’équipe de médiation se profilerait déjà à l’horizon si l’on doit prendre en compte les réserves et propositions faites par ceux qui ne sont pas d’accord avec le document de pré-accord. C’est dire qu’on se retrouve finalement face à une ambiguité, due en partie à l’absence de tout débat de fond en amont entre toutes les composantes de notre société. Et la faute incombe entièrement à l’Exécutif.
Le mauvais casting était déjà perceptible dans la composition de l’équipe de négociation du Gouvernement : aucune assise solide, aucune personnalité à base sociae forte et bien imprégnée des réalités des régions nord du Mali. En effet, un Ahmed Mohamed Ag Hamani ou un Ousmane Issoufi Maiga, comme chef de l’équipe de négociation de l’État malien aurait eu le mérite de faire avancer vite les négociations. Car les difficultés qui émaillent les négociations résident en partie à l’incapacité de l’État malien de faire démentir les allégations grossières et mensongères, véhiculées par le Mnla et alliés, de discrimination et d’exclusion contre certaines ethnies du nord, principalement les touaregs. Or, des touaregs dans tous les segments de l’État, de la 1ère République à aujourd’hui, cela n’a jamais été une légende, mais une vérité crue qui crève les yeux ! Il fallait donc des personnalités touregues qui n’ont jamais reclamé une autre identité que celle de Malien, qui n’ont jamais trahi le Mali, qui ont toujours loyalement servi le Mali, à la tête de l’équipe de négociation du Mali pour faire tomber à l’eau les prétentions tendancieuses et sécessionnistes des groupes armés, essentiellement composés de trafiquants de drogue qui disent représentés et agir aux noms des populations du nord.
Mais hélas, par calcul politicien faussement nourri de voir d’autres tirer une dividende politique dans les discussions, dont la seule motivation devrait être de ramener la paix au Mali, le pouvoir en place a cru bon d’agir seul. Et voila où tout cela nous amène. Pris dans son propre piège, et en total déphasage avec l’essentiel du peuple, le Gouvernement veut coûte que coûte se tirer d’affaire… Il en a l’obligation et se doit de ne pas décevoir les maliens qui ne sont pour rien au fait que l’État se soit précipité pour mettre la charrue avant les boeufs.
Un dilemme mortel donc : signer un accord sur la base du document de pré-accord proposé par la médiation n’aura pas l’unanimité requise de l’ensemble des Maliens… Et vouloir rectifier le tir en donnant aux maliens le droit de décider librement de ce qui est acceptable et de ce qui ne l’est pas, en somme de ce qui convient le mieux pour leur pays et dans l’intérêt de tous, revient à mettre en stand-by les pourparlers d’Alger, voire les mettre en échec. Pain chaud vraiment pour Ladj Bourama et son Gouvernement.
Fousseni CAMARA, Niamakoro, Bamako
Opportunistes
Les temps sont graves…
Il faut ne faut pas perdre la raison…. IBK est complètement dépasse…. il ne comprend rien…. Le peuple malien doit se préoccuper de son avenir en se levant en bloc pour barrer la route a la partition programmée et soutenue par IBK le traitre…
Il faut exiger une concertation nationale sur un problème national…la sauvegarde de l’unité nationale et de la dignité de notre pays. C’est de l’avenir de nos enfants et petits enfants qu’il s’agit…
Tieble, l’opposition et même une partie de la fameuse maudite majorité présidentielle ont raison… Meme cheytane Mariko que l’on soupçonne de connivence avec les criminels de Kidal trouve que les accords tels qu’ils sont consacrent la partition du pays sans mentionner indépendance ou fédéralisme a deux vitesses…
Il faut se préparer pour ces négociations…. L’accord actuel n’est pas bon…. Ou est dons passe Ibk avec sa grande gueule pourrie de latrine publique… pour le condamner lui qui se dit fort.
vous vous fatiguez avec les touaregs il faut jamais croire à un accord il faut préparer la guèrre eux même ne croient à un accord mais seulement ils veulent torpiller la main de l’etat malien afin d’avoir un statut .
Avis a toute et a tous, le problème de l’Azawad est au delà des considérations personnelles, quelque soient les acteurs qui seront choisis pour le dialogue , ces derniers vont se buter sur la lancinante question de la déconfiture du pays, ag hamany ou assarid ne sont absolument rien et vraiment rien au près des nomades, Ousmane issoufi a un problème de référence au nord, Ali nouhoum est un petit Berger de mouton de dtza, le nord est très complexe ne vous aventurez pas à proposer x ou y pensant qu’ils peuvent avoir de l’ascendance sur les acteurs. Et finalement mettez vous cela dans la tête une fois pour toute les acteurs et le dossier de l’Azawad sont différents et personne ne peux a lui seul changer la tendance.
Issoufi a été 1er ministre, qu’a-t-il fait pour le nord? sauf a cautionne les bêtises de ATT
Alpha Oumar Konaré a plaisir de dire qu’il ne faut jamais vouloir faire son propre temps au pouvoir, celui de ses enfants, de ses petits enfants voire de ses arrières petits enfants. Il faut savoir partir et à temps. Ceux et celles au nom du Gouvernement qui ont eu à négocier sont des patriotes compétents et avertis.
Je n’ai jamais compris le choix de cette délégation. Comment on peut négocier avec ces gens sans penser mettre en face d’eux ceux qui les connaissemnt mieux en occurence les nordistes eux mêmes: AG HAMANY, Ousmane Youssoufi MAIGA, Assarid AG IMBARKAWANE, CHATTO, le Pr Ali Nouhoun DIALLO tous ces gens là constitués une délégation, le MNLA ne pouvait afficher que profile bas walaye. Vraiment IBK doit plus penser au Mali en oubliant un peu sa famille et proches. VOILA WAIT AND SEE
C’est dossier contre dossier ce n’est pas une question de qui négocie???tous les acteurs que tu as cité sont totalement dépassé par les événements!!! Ils sont plus dans une posture nostalgique que futiuriste!!!! Faites gaff!!!!
TRES BONNE ANALYSE;;;
C’ETAIT MA PROPOSITION DEPUIS LE DEBUT DES DEBATS: AG AHMANI, OUSMANE ISSOUFI, ALI NOUHOUM DIALLO, ASSARID AG IMBARCAOUANE, CHATO, TIEBILE,SEYDOU BADIAN,ZEIDANE…ET D’AUTRES TENORS DE LA VIE POLITIQUE MALIENNE AURAIT SUFFI POUR CLOUER LE BEC A CES VOUYOUS NARCO-DJIHADO-TERRORISTES, DES INGRATS, DES AVENTURIERS QUI N’ONT QUE HAINE ET TERREUR COMME PROJET POLITIQ;
MAIS IBK, MYOPE ET SOURD, QUI N’A RIEN DANS LA TETE NOUS SERVE LA PIRE DES HUMILIATIONS DEPUIS QU’IL EST LA…
C’EST HONTEUX ET TRISTE
Les temps sont graves…
Il faut ne faut pas perdre la raison…. IBK est complètement dépasse…. il ne comprend rien…. Le peuple malien doit se préoccuper de son avenir en se levant en bloc pour barrer la route a la partition programmée et soutenue par IBK le traitre…
Il faut exiger une concertation nationale sur un problème national…la sauvegarde de l’unité nationale et de la dignité de notre pays. C’est de l’avenir de nos enfants et petits enfants qu’il s’agit…
Tieble, l’opposition et même une partie de la fameuse maudite majorité présidentielle ont raison… Meme cheytane Mariko que l’on soupçonne de connivence avec les criminels de Kidal trouve que les accords tels qu’ils sont consacrent la partition du pays sans mentionner indépendance ou fédéralisme a deux vitesses…
Il faut se préparer pour ces négociations…. L’accord actuel n’est pas bon…. Ou est dons passe Ibk avec sa grande gueule pourrie de latrine publique… pour le condamner lui qui se dit fort.
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