Lettre ouverte en ligne adressée à son Excellence Monsieur le Président du conseil de sécurité de l’ONU, au Secrétaire Général de l’ONU et son Représentant au Mali, au Président du Mali, au Premier Ministre, au Président de l’assemblée nationale du Mali, au Haut Représentant du Président de la République pour la mise en œuvre de l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali, au CSA, au Ministre de la réconciliation nationale, de la paix et de la cohésion sociale, au Ministre des affaires étrangères, au Ministre de l’administration territoriale et décentralisation, au Ministre de la défense, au Ministre de la sécurité et de la protection civile, au CNCA, aux partis politiques, aux groupes armés et d’autodéfense, aux régions incluant le district de Bamako et aux communes du Mali, aux notabilités de Bamako, du Mali et aux religieux du Mali, à tous les Maliens, à tous les Partenaires (ONU/MINUSMA, BARKHANE, OIF, EUTM, …), au G5 Sahel et aux médias.
Après le stade de la conception de l’accord pour la paix et la réconciliation nationale au Mali, qui a duré huit mois, il a été signé, en mai/juin 2015, par les partis prenantes Maliennes ainsi que certains partenaires dont la médiation internationale qui a supervisé cette conception.
Depuis plus de quatre ans, nous sommes au stade de la mise en œuvre de cet accord.
En vue du Dialogue National inclusif (DNI), certains citoyens et acteurs souhaiteraient que cet accord ne soit pas exclu des échanges entre Maliens.
Ce qui est normal car le Dialogue National Inclusif entre toutes les forces vives Maliennes ne doit exclure aucun sujet ni aucune préoccupation ou revendication des Maliens AFIN de contribuer à éliminer les mésententes entre Maliens et résoudre durablement la crise multiforme au Mali.
1. Sur quoi échanger au cours du Dialogue National Inclusif ?
Au cours de ce Dialogue National Inclusif, afin de mieux répondre aux attentes des citoyens et des collectivités et de maximiser la viabilité de l’accord de paix, tout en gardant son cadre, son esprit et ses principes fondateurs (garantie de l’intégrité territoriale, de l’unité nationale (Mali Un et Indivisible sans fédération, ni confédération, ni partition et ni indépendance d’aucune partie du Mali), de la souveraineté du Mali, de la forme Républicaine de l’Etat et de la laïcité) ET tout en évitant de violer la constitution Malienne (l’article 3 de l’accord de paix évite cette violation) :
(1) Les Maliens doivent s’engager, ENSEMBLE, INDEPENDAMMENT DES BORDS POLITIQUES, sur le chemin d’un véritable dialogue inter-Maliens : sans vouloir reprendre le processus achevé à Alger et sans vouloir une relecture complète de l’accord d’Alger pour reconcevoir un nouvel accord de paix : il serait intéressant de poursuivre les pourparlers inclusifs inter-Maliens sous forme de ce DIALOGUE NATIONAL INCLUSIF (dialogue intra et intercommunautaires) devant être ouvert (à TOUS/TOUTES) et participatif avec des échanges courtois afin d’impulser et de renforcer la culture du vivre ensemble, de la paix et pour favoriser la réconciliation nationale. Un tel dialogue doit utiliser une méthodologie inclusive (à choisir),
(2) Tenant compte de la crise multiforme qui sévit au Mali, faire un inventaire, des défis à relever, des problèmes à résoudre et des besoins des citoyens, des collectivités territoriales et des entités administratives ainsi que les revendications (des citoyens, des mouvements armés Maliens et d’autodéfense, …), doit être fait,
(3) Un diagnostic précis de la situation (politique, institutionnelle, sécuritaire, sociale, économique, juridique, humanitaire, …), doit être établi. Il doit tenir compte de cette crise multiforme et prendre en compte les problèmes à résoudre et les défis devant être relevés, en particulier à travers l’accord de paix,
(4) La mise en œuvre de l’accord de paix doit être analysée (prise en compte des besoins des Maliens, définition des causes de ses dysfonctionnements et de son retard, analyse de son inclusivité et de sa flexibilité pour la prise en compte de nouveaux besoins, …),
(5) Un inventaire des solutions idoines aux problèmes, aux besoins soulevés, aux défis ainsi que les acteurs devant les mettre en œuvre avec des garanties (à définir) des engagements des acteurs pour mettre fin à la crise multiforme, doit être fait,
(6) Le lien avec les recommandations issues de la conférence d’entente nationale (intégrée à l’accord de paix), organisée en 2017, doit être établi,
(7) Les Maliens doivent s’approprier l’accord de paix ainsi que le pacte pour la paix à travers ce dialogue et par des renforcements de capacités, organisés au cours ou en dehors de ce dialogue, sur l’accord de paix et le pacte pour la paix. Pour ce faire, impulser l’inclusivité, améliorer la lisibilité de l’accord de paix et le promouvoir ainsi que le pacte pour la paix,
(8) Dans le cadre de la régionalisation, dans un Mali Un et Indivisible, sans fédération, ni confédération, ni partition et ni indépendance d’aucune partie du Mali, Organiser un front Sécuritaire Uni, solidaire et proactif, autour de l’accord de paix, indépendamment des bords politiques,
(9) Impulser et Promouvoir le quartet Paix, Sécurité, Développement durable équitable/résilient et Justice, à travers l’accord de paix et le pacte pour la paix au Mali par l’appropriation par les Maliens de cet accord et du pacte pour la paix qui lui est adossé et surtout par leur implication effective pour la mise en œuvre diligente, intégrale et inclusive de cet accord de paix,
(10) Créer un additif à l’accord de paix dédié à la protection de l’accord de paix et du pacte pour la paix contre toute instrumentation de n’importe quelle nature que ce soit (certains parlent, à tort, de partition du Mali et de perte de souveraineté du Mali à travers cet accord), à la promotion de l’accord de paix et du pacte pour la paix ET à l’union autour de l’accord de paix, indépendamment des bords politiques. Des modifications et/ou réaménagements de certains éléments ou dispositions de l’accord de paix pourront être proposées si elles respectent l’article 65 de cet accord (au préalable un consensus, sur ces modifications et/ou réaménagements, est indispensable entre les parties prenantes à l’accord de paix).
2. Vrai Instigateur du Dialogue National Inclusif à travers mes propositions d’une méthodologie inclusive, d’un guide et d’une plateforme, depuis 2012, 2014 jusqu’en 2019, pour des concertations et négociations réellement inclusives et en 2014 pour rendre le préaccord d’Alger plus inclusif
Mon objectif principal est de rapprocher les Maliens entre eux afin qu’on aboutisse à une paix et une réconciliation durables dans un Mali, Un et Indivisible, sans fédération ni confédération ni partition ni indépendance d’aucune partie du Mali.
Vous trouverez ci-dessous mes propositions, depuis 2012 et 2014, d’établir un dialogue national inclusif pour une sortie durable et honorable pour tous de la crise Malienne.
Depuis le 19 Novembre 2012, j’avais publié un Guide et une Plateforme de concertations nationales et de négociation pour une sortie durable et honorable pour tous de la crise Malienne, sur plusieurs médias internet (ba ma da, …).
Le 21 Novembre 2012, cette proposition de guide et de plateforme de concertations nationales et de négociation entre Maliens avait été envoyée en ligne par mes soins sous forme de la lettre ouverte dont le titre est :
LETTRE OUVERTE AU PRÉSIDENT DU MALI, AU GOUVERNEMENT DE TRANSITION, AUX MALIENS ET AU MÉDIATEUR DE LA CEDEAO :
Proposition d’un Guide et d’une Plateforme de concertations nationales et de négociation pour une sortie durable et honorable pour tous de la crise Malienne.
J’avais adressé en ligne, le 19 juillet 2014, au Président Malien, aux Maliens et aux partenaires et à la médiation une lettre ouverte pour proposer une méthodologie inclusive pour des négociations réellement inclusives.
Depuis 2014/2015, j’étais l’instigateur d’un dialogue national inclusif basé sur une méthodologie inclusive pour rendre réellement inclusives les négociations et pour plus inclusif le préaccord pour la paix et la réconciliation au Mali.
Déjà en 2015, j’avais fait appel pour l’organisation d’un dialogue national inclusif (dialogue inclusif intra et intercommunautaire) entre toutes les forces vives de la nation en conclusion de mes répliques aux critiques de l’accord de paix par Joseph Brunet Jailly et l’opposition Malienne.
En plus, j’avais proposé dans ces répliques une méthodologie pour rendre plus inclusif l’accord de paix.
J’avais publié en ligne, le 01 Mai 2015, cette méthodologie inclusive à travers une lettre ouverte intitulée :
Accord d’Alger pour la paix et la réconciliation au Mali : Répliques de Dr ANASSER AG RHISSA à un changement du processus et de méthode du projet d’accord
En 2017, j’avais proposé cette méthodologie inclusive à la conférence d’entente nationale dont j’étais l’expert consultant pour une telle méthodologie.
Cette méthodologie inclusive combine deux approches :
– Celle adoptée par la médiation, qui va des niveaux gouvernance à la base, dite souvent méthode top-down (global au local), à travers plusieurs versions de préaccords qui devront être amendés par la base avant d’être validés par la médiation après échange en plénière avec les parties prenantes ;
– Celle que proposent le consultant Joseph Brunet-Jailly et l’opposition Malienne, qui va de la base aux niveaux gouvernance, dite méthode bottom-up (local au global).
Ma méthodologie inclusive, combinant les deux approches précédentes, a été reprise par le consultant Joseph Brunet Jaillet dans un de ses articles. Ce qui montre que pour le Mali, nous pouvons converger malgré nos différences de points de vue et d’approches.
Cette méthodologie inclusive pourra être utilisée pour le nouveau dialogue national inclusif au Mali.
En 2017, j’avais fourni mes bons offices, en faisant appel aux religieux et aux notabilités depuis les débats Africable auxquels je participais, pour l’organisation de la médiation entre les camps NON et OUI au référendum, ainsi IBK a eu à surseoir à la révision constitutionnelle. Une lettre ouverte a été publiée par mes soins sur cette médiation et l’appel pour l’organisation d’un dialogue inclusif entre toutes les forces vives pour dissiper les malentendus et éradiquer durablement la crise.
De Septembre à novembre 2018, juste après la présidentielle Malienne que j’avais couvert en tant qu’un des débatteurs sur Africable, j’avais fourni mes bons offices pour l’organisation de la délégation pour la médiation entre IBK et Soumaïla Cissé. Cette médiation était dirigée par le cardinal ZERBO, le Patriarche NIARE et le Chérif Ousmane Madani HAIDARA. Elle s’était appuyée sur une plateforme d’entente, que leur avait fait livrer Dr Anasser Ag Rhissa, Président de l’ONG TILWAT International.
Cette plateforme est constituée de trois points dont le partage de pouvoirs et de responsabilités avec respect des engagements ET le Dialogue National Inclusif.
Pour le partage de pouvoir et de responsabilités, un gouvernement de mission de large ouverture a été constitué en mai 2019 après création d’un accord politique de gouvernance entre le Premier Ministre, l’opposition et la société civile.
L’accord politique de gouvernance intègre le Dialogue National Inclusif.
Pendant les mois de mai, juin, juillet et août 2019, plusieurs lettres ouvertes sur ce dialogue national inclusif et le gouvernement de mission de large ouverte ont été publiées sur internet par mes soins.
Mes bons offices pour l’organisation de la médiation entre IBK et Soumaïla Cissé et Instigateur de l’idée du Dialogue National Inclusif
Depuis les débats sur Africable auxquels je participais en Août 2018, en tant qu’un des débatteurs, j’ai proposé que des religieux, des notabilités et des membres de la société civile puissent constituer une délégation pour la médiation entre IBK et Soumaïla Cissé.
Après les avoir organisés, de septembre à novembre 2018, pour participer à cette délégation, sous la conduite du cardinal Zerbo, du Patriarche Niaré et du Chérif Ousmane Haïdara, cette dernière a été reçue le 05 décembre 2018 par Soumaïla Cissé et plus tard par IBK.
Lors de mon entretien de trois heures de temps avec Mahmoud Dicko lorsqu’on organisait cette délégation, il m’avait fait part du fait que le Chérif Ousmane Haïdara ou bien lui-même ferait partie du leadership de cette délégation.
Soumaïla Cissé a rencontré le cardinal Zerbo, le 14 Février 2019 au matin et le soir, IBK a appelé Soumaïla Cissé, par téléphone, sans que ce dernier ne s’y attende.
Depuis, plusieurs rencontres (cinq) ont eu lieu entre eux afin de décrisper la situation et lancer un dialogue national inclusif entre tous les acteurs des forces vives Maliennes et les partenaires.
Ils semblaient suivre un fil conducteur ressemblant à celui proposé par la plateforme d’entente soumise par la médiation précédente, conduite par le cardinal Zerbo, le Patriarche Niaré et le Chérif Ousmane Madani, et que leur avait fait livrer Dr Anasser Ag Rhissa, Président de l’ONG TILWAT International. Cette plateforme d’entente comprend trois points clés, à savoir :
. Une fois qu’ils se seront entendus sur la méthode et le cadre à utiliser, définir à partir des besoins communs des Maliens et des revendications émanant de la crise multiforme à laquelle est confrontée le Mali, une vision, orientée citoyen, pour le développement durable et équitable du Mali en s’appuyant sur le programme qui leur a été soumis.
. Opter pour un partage de pouvoirs, compte-tenu de la régionalisation, ET de responsabilités, à travers un gouvernement de large ouverture avec respect des engagements : j’avais proposé qu’IBK prenne un membre de la société civile comme Premier Ministre MAIS compte-tenu de la conjoncture actuelle et de son implication hautement patriotique, en liaison avec IBK, pour la résolution de cette crise multiforme, Soumaïla Cissé est la personne idoine qu’IBK pourrait choisir comme Premier Ministre.
Compte-tenu de cette conjoncture et du blocage actuel du processus de la révision constitutionnelle par la non-participation de certains partis de l’opposition, de certains éléments de la société civile et de certains éléments des groupes armés Maliens, prendre une autre personne « non consensuelle », comme Premier Ministre, aurait été une erreur.
Excellent choix d’IBK, le Premier Ministre, Dr Boubou Cissé, est un technocrate, non affilié à aucun parti politique.
Calme, consensuel et avançant avec méthode, le jeune Premier Ministre, Dr Boubou Cissé, saura faire face aux défis (économiques/financiers, sécuritaires, sociaux, …) en l’épaulant, TOUS (TOUTES), par le respect des engagements des uns (des unes) et des autres, à travers un gouvernement de large ouverture avec respect strict des engagements.
. Lancer un dialogue national inclusif entre TOUS les acteurs des forces vives pour décrisper et pour dissiper tous les malentendus issus de la crise multiforme dont la crise politique est une des composantes principales. Je suis instigateur de l’idée du dialogue national inclusif. En 2012, 2014, 2015, 2017, 2018 et 2019, j’ai appelé pour ce dialogue national inclusif entre TOUTES les forces vives de la nation.
Il est à noter qu’en plus de la crise politique, se sont ajoutées d’autres crises (sécuritaire, sociale, …) comme je l’avais indiqué lors du débat Africable, en août 2018, pendant lequel j’avais proposé que soit organisée cette médiation, entre IBK et Soumaïla Cissé, dont j’ai assuré les bons offices et l’organisation.
Il convient :
(1) de féliciter cette délégation, conduite par le cardinal Zerbo, le Patriarche Niaré et le Chérif Ousmane Haïdara, pour cette médiation qui a réussie entre IBK et Soumaïla Cissé,
(2) de signaler une nouvelle dynamique apportée par les notabilités de Bamako en direction d’IBK, suite à la marche du 05 avril 2019 organisée par Mahmoud Dicko et le Chérif Bouyé de Nioro. En plus de pointer du doigt les forces étrangères (Minusma, Barkhane), la mauvaise gouvernance et l’insécurité, la doléance principale de cette marche étant la demande de démission du Premier Ministre d’alors, Soumeylou Boubèye Maïga. Les notabilités de Bamako ont sollicité IBK afin, entre autres, qu’il s’adresse aux Maliens compte-tenu des grèves et des crises qui secouent le Mali.
(3) d’indiquer la réception à Koulouba, le 08 avril 2019, à la demande d’IBK, des religieux accompagnés de Mahmoud Dicko ainsi que la délégation précédente.
(4) de préciser qu’IBK s’est adressé aux Maliens pour décrisper la situation et apporter des éléments de solutions face à ces crises et à ces grèves.
Qu’IBK soit remercié ainsi que Mahmoud Dicko (pour son message d’apaisement) ainsi que tous les membres de cette délégation, les religieux et les notabilités de Bamako avec à leur tête le patriarche Niaré.
3. Pas de relecture complète de l’accord de paix pour reconcevoir un nouvel accord mais proposition de création d’un additif à l’accord de paix pour la Protection de l’accord de paix et du pacte pour la paix contre toute instrumentation, pour leur promotion et pour l’union autour de l’accord de paix, indépendamment des bords politiques
L’accord de paix ne doit pas faire l’objet d’une relecture qui serait fastidieuse, nécessiterait une longue période pour la reconception d’un nouvel accord dont on n’est pas sûr qu’il serait mieux que l’accord que nous possédons.
La conception de ce dernier, a duré huit mois, et est issu de pourparlers inclusifs inter-Maliens d’Alger, à travers un consensus entre parties prenantes Maliennes, sous la supervision de la médiation internationale.
Il a été validé par la conférence nationale inclusive de 2017 qui a recommandé sa mise en œuvre intégrale et inclusive.0.
En 2017, j’avais été retenu comme expert consultant sur la méthodologie inclusive par le Président de la conférence d’entente nationale du Mali. Ma méthodologie inclusive a été appliquée à la conférence d’entente nationale.
Il y a eu renforcement de l’inclusivité dans l’accord de paix à travers cette méthodologie inclusive.
Une telle méthodologie sera le cœur du Dialogue National Inclusif qui apportera des améliorations à cet accord de paix pour répondre mieux aux besoins des citoyens et des collectivités.
En plus, je propose la création d’un additif à l’accord de paix pour la Protection de l’accord de paix et du pacte pour la paix contre toute instrumentation, pour leur promotion et pour l’union autour de l’accord de paix, indépendamment des bords politiques.
En vue d’une meilleure appropriation de l’accord de paix et du pacte pour la paix par les Maliens, pour éviter toute confusion ou leur instrumentalisation, cet additif à l’accord de paix, sera accolé à l’accord de paix pour (ré)préciser la vision, l’objectif de l’accord et les défis qui doivent être relevés, pour éliminer les incompréhensions et ambiguïtés potentielles et/ou pour (ré)préciser et/ou, éventuellement, proposer, en gardant l’esprit de l’accord de paix, des réaménagements et/ou des modifications des éléments ou des dispositions de l’accord si nécessaire.
Compte-tenu de l’article 65 de l’accord de paix, pour de telles réaménagements ou modifications, il doit y avoir un consensus entre les parties prenantes à l’accord de paix.
4. Garantie des engagements des parties prenantes et des acteurs
L’accord de paix doit garantir les engagements des parties prenantes et de TOUS les acteurs qui contribuent à sa mise en œuvre et à son suivi incluant ceux qui contribuent à la sécurisation et à la stabilisation du Mali à travers leur devoir de rédévabilité (nécessité de rendre compte pour le service rendu ou à rendre).
A l’accord pour la paix et la réconciliation au Malo est adossé, depuis le 15 octobre 2018, le pacte pour la paix au Mali qui est une stratégie qui garantit les engagements des parties prenantes et des acteurs pour sa mise en œuvre diligente, intégrale et inclusive.
Par manque d’une telle stratégie, l’accord de paix avait accusé des retards énormes et induit des mésententes entre parties prenantes.
Ce pacte pour la paix au Mali a été signé en deux temps : entre l’ONU et le Mali ET entre le Mali et les autres parties prenantes à l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali issu des pourparlers inclusifs inter-Maliens d’Alger.
Depuis le 04 mars 2019, Dr Anasser AG RHISSA réclame la paternité de ce pacte pour la paix au Mali, Voir la lettre ouverte intitulée :
Pacte pour la Paix au Mali : Dr Anasser Ag Rhissa en réclame la Paternité et la Reconnaissance associée
5. Protection de l’accord de paix et du pacte pour la paix contre toute instrumentation, pour leur promotion ET pour l’union autour de l’accord de paix, indépendamment des bords politiques
Je propose la création d’un additif à l’accord de paix dédié à la protection de l’accord de paix et du pacte pour la paix contre toute instrumentation de n’importe quelle nature que ce soit (certains parlent, à tort, de partition du Mali et de perte de souveraineté du Mali à travers cet accord), à la promotion de l’accord de paix et du pacte pour la paix ET à l’union autour de l’accord de paix, indépendamment des bords politiques.
En vue d’une meilleure appropriation de l’accord de paix et du pacte pour la paix par les Maliens, pour éviter toute confusion ou leur instrumentalisation, cet additif à l’accord de paix, sera accolé à l’accord de paix pour (ré)préciser la vision, l’objectif de l’accord et les défis qui doivent être relevés, pour éliminer les incompréhensions et ambiguïtés potentielles et/ou pour (ré)préciser et/ou, éventuellement, proposer, en gardant l’esprit de l’accord de paix, des réaménagements et/ou des modifications des éléments ou des dispositions de l’accord si nécessaire.
Compte-tenu de l’article 65 de l’accord de paix, pour de telles réaménagements ou modifications, il doit y avoir, au préalable, un consensus entre les parties prenantes à l’accord de paix.
Les parties prenantes, les responsables gouvernance de haut niveau (Président, Ministres, conseillers, Responsables de groupes armés et d’autodéfense, …), toutes les forces vives (les politiques, la société civile, …) ET les partenaires supportant cet accord doivent contribuer à cette promotion qui doit utiliser tous les canaux médiatiques (télévisions, radios, réseaux sociaux, organisations d’événements dédiés à cela, …).
6. Conclusion
L’accord de paix doit garantir, à travers le pacte pour la paix, les engagements des parties prenantes et de TOUS les acteurs qui contribuent à sa mise en œuvre et à son suivi incluant ceux qui contribuent à la sécurisation et à la stabilisation du Mali à travers leur devoir de rédévabilité (nécessité de rendre compte pour le service rendu ou à rendre).
Une méthodologie inclusive sera au cœur du Dialogue National Inclusif. Ce dernier apportera, éventuellement, des améliorations à l’accord de paix pour répondre mieux aux besoins des citoyens et des collectivités.
En plus, je propose la création d’un additif à l’accord de paix pour la Protection de l’accord de paix et du pacte pour la paix contre toute instrumentation de n’importe quelle nature que ce soit (par exemples, certains parlent, à tort, de partition du Mali et de perte de souveraineté du Mali à travers cet accord), pour leur promotion et pour l’union autour de l’accord de paix, indépendamment des bords politiques.
En vue d’une meilleure appropriation de l’accord de paix et du pacte pour la paix par les Maliens, pour éviter toute confusion ou leur instrumentalisation, cet additif à l’accord de paix, sera accolé à l’accord de paix pour (ré)préciser la vision, l’objectif de l’accord et les défis qui doivent être relevés, pour éliminer les incompréhensions et ambiguïtés potentielles et/ou pour (ré)préciser et/ou, éventuellement, proposer, en gardant l’esprit de l’accord de paix, des réaménagements et/ou des modifications des éléments ou des dispositions de l’accord si nécessaire.
Compte-tenu de l’article 65 de l’accord de paix, pour de telles réaménagements et/ou modifications, il doit y avoir, au préalable, un consensus entre les parties prenantes à l’accord de paix.
Il est indispensable que les responsables des parties prenantes à l’accord de paix soient présents à ce dialogue national inclusif pour déterminer si le consensus est établi ou pas en cas de proposition de réaménagements et/ou modifications.
Pour le Mali, engageons-nous et impliquons-nous, indépendamment des bords politiques, pour la paix, la sécurité, le développement durable, équilibré, équitable, solidaire et résilient et pour le bien-être des Maliens dans un Mali Un et Indivisible sans fédération, ni confédération, ni partition et ni indépendance d’aucune partie du Mali.
Je lance un appel à toutes les forces vives Maliennes, en particulier à l’opposition et aux mouvements armés et d’auto-défense Maliens, pour participer activement à ce dialogue national inclusif afin de dissiper durablement la crise multiforme à laquelle est confrontée le Mali.
7. Contact
Dr Anasser Ag Rhissa
Expert TIC, Gouvernance, Sécurité et Développement durable
Président de l’ONG TILWAT International
E-mail : Anasser.Ag-Rhissa@orange.fr
TEL au Mali : 00223 78 73 14 61
TEL au Niger : 00227 97 89 41 55
L’ACCORD SERA REVISE
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