Napoléon 1er intelligemment écrivait: « la mort n’est rien, mais vivre vaincu et sans gloire, c’est mourir tous les jours. »
La question fondamentale que tout malien, soucieux de l’avenir du pays, se pose aujourd’hui, est la suivante : qu’est ce que le pouvoir politique attend-il pour donner l’ordre à l’armée d’attaquer les groupes trafiquants islamo-terroristes qui occupent illégalement le nord du pays face à ce balbutiement de la communauté internationale ? Messieurs les décideurs publics, pourquoi continuez- vous à scruter davantage l’horizon face à une crise qui constitue une menace réelle pour l’existence même de notre pays ? Il apparait contraire à la logique de renvoyer tacitement aux calendes grecques ce que nous aurions du faire depuis belle lurette. Le soutien tant attendu des instances régionales et internationales tombe à compte goutte. Pour preuve, la modique résolution 2085 des Nations Unies qui n’a même pas un chronogramme d’exécution « actif » pour une éventuelle intervention militaire au Mali, en est une illustration parfaite. Devons-nous réellement attendre jusqu’en Septembre 2013 pour amorcer les opérations militaires ? Oserons-nous parler d’élections pendant que les deux tiers du pays sont le joug d’une horde d’un autre âge ? N’y aurait-t-il pas de violations des droits fondamentaux des populations victimes d’ici cette date fatidique ?
Aujourd’hui, il n’est un secret pour personne que plus nous reportons sine die cette intervention dans l’espoir d’avoir l’appui de la communauté internationale, plus l’ennemi renforce sa position sur le terrain par des campagnes diplomatiques et médiatiques diffamatrices, pendant que nos paisibles citoyens en font les frais de leurs sales et ignobles besognes. Sur le plan politique, organiser les élections sans le nord endommagerait la légitimité institutionnelle du futur locataire de Koulouba qui sera susceptible de contestations de la part de certains groupes ethniques qui n’ont pas eu la chance de participer au processus électoral. En outre, il pourrait engendrer une nouvelle crise politico-militaire au sud entre les « pro vs. con élections » dans un pays déjà fragilisé par les guerres de positionnement de l’élite. Ceci serait une menace et un péril certain pour notre « démocratie » qui piétine déjà et une éventuelle raison pour voir une autre « irruption » de la Grande Muette sur la scène politique.
Selon un sondage réalisé par la Fondation Friedrich Ebert, 91,69% des maliens veulent la libération du septentrion d’abord avant la tenue des élections générales.
L’article 118 de notre Constitution dispose qu’ « aucune procédure de révision ne peut être engagée ou poursuivie lorsqu’il est porté atteinte à l’intégrité du territoire. » Même si elle ne mentionne pas expressément les consultations électorales pour les présidentielles, des lors qu’il est porté atteinte à l’intégrité territoriale du pays avec son lot incalculable de populations déplacées comme c est le cas actuellement (plus de 400000 personnes déplacées), on peut déduire par raisonnement téléologique, qu’il est maladroit et malsain de tenir des élections sans les deux tiers du pays même si la densité de peuplement est faible dans ces localités. Encourager un tel scenario équivaudrait à encourager un État à violer sa Constitution ou la loi fondamentale, qui est l’expression de la volonté populaire et à cautionner la partition de fait du pays. Alors, il est alors important que nos dirigeants expliquent les effets néfastes de cet état de fait à la communauté internationale notamment les États Unis d’Amérique. Le contexte historique, les motivations profondes qui se cachent derrière cette crise et l’état piteux de notre cytoplasme politique actuel nous interdisent de commettre une telle erreur. Le peuple malien ne mérite plus ce genre de langage de mensonge qui a prévalu depuis 1991, car les droits fondamentaux de nos frères et sœurs du nord sont violés en longueur de journée. Est-ce par peur ou « inhabilité » morale que vous tergiversez de prendre des décisions drastiques et stratégiques alors que c est cela même l’essence et l’ossature d’un bon leadership ?
Chers décideurs politique et militaire, l’heure actuelle impose une « solution » ou une « tentative » de solution avec les moyens du bord surtout lorsque les islamo-terroristes sont décidés à s’accaparer davantage de certaines autres localités du sud comme en témoigne leurs récentes manœuvres militaires dilatoires aux environs de Mopti. Certes, le problème dont le pays fait face ; est de portée transnationale, et nécessite en principe une réplique transnationale. Cependant, allons-nous laisser les 2/3 de notre pays sous la « loi de cette jungle importée d’ailleurs » au motif que nous attendons l’appui de la communauté ? Agir de la sorte compromettrait tous les hommes et femmes qui auront pris part à cette grave décision historique.
Déjà consciente des effets multiformes et dévastateurs que revêt le terrorisme, le politique malien doit avaliser l’assaut contre les islamo-terroristes, auquel cas, la communauté internationale se verra obligée d’apporter son soutien « in extremis forcé » aux côtés des forces armées et de sécurité du Mali. La classe politique pourrait entamer concomitamment la « discussion » si bonne foi y est, avec tout groupe rebelle prêt à respecter les dispositions de l’article 25 de notre Constitution : « Le Mali est une République indépendante, souveraine, indivisible, démocratique, laïque, et sociale » et avec le rejet pur et simple de toute idée d’autonomie. A défaut de ce soutien international tant attendu, l’armée aura eu au moins le mérite « d’avoir essayé/ ou de laver » l’affront et l’humiliation qu’elle a subis. C’est le moment ou à jamais pour les leaders politique et militaires de marquer l’histoire afin d’être intronisés dans le panthéon des « héros de toujours » comme Napoléon 1er le notait : « Soldats, je vous ramènerai en France ; la, vous serez l’objet de mes plus tendres sollicitudes. Mon peuple vous reverra avec joie, et il vous suffira de dire, « j’étais à la bataille d’Austerlitz », pour que l’on réponde, « Voila un brave. » Nous, nous paraphraserons en disant, « Soldats, je vous ramènerai au Mali… et il vous suffira de dire, « j’étais à la bataille de libération du Nord », pour que l’on réponde, « Voila un brave ».
Il est clair aujourd’hui que le pouvoir politique n’a d’autre choix que de donner l’ordre « et à temps » à l’armée afin de croiser le fer avec ces groupes irrédentistes. Nous rappelons de ce fait à Son Excellence, M. Dioncounda la formule solennelle de prestation de serment qu’il a prononcée devant la Cour Suprême avant d’entrer en fonction (Art. 37 Constitution): « Je jure devant Dieu et le peuple malien de préserver en toute fidélité le régime républicain, de remplir mes fonctions dans l’intérêt supérieur du peuple, de préserver les acquis démocratiques, de garantir l’unité nationale, l’indépendance de la patrie et l’intégrité du territoire national. » , cette célèbre citation du General de Brigade Louis Lepic au Capitaine Sanogo : « Amis, il faut vaincre ou mourir aujourd’hui, nous avons trois lignes d’infanterie à renverser. Beaucoup d’entre nous y resterons sans doute, mais dût-il n’en retourner qu’un seul pour porter la nouvelle, l’honneur du corps et celui de notre étendard seront sauvés. », les dispositions du deuxième alinéa de l’article 55 de la Constitution au Premier Ministre, Son Excellence M. Diango, «. Il (P.M.) est responsable de l’exécution de la politique de défense nationale. » et enfin celles de l’article 22 de la Constitution au peuple malien, « La défense de la patrie est un devoir pour tout citoyen. »Bref, le politique donne l’ordre d’assaut à l’armée qui doit être soutenue dans cette aventure par son peuple. Faisons alors cette « union sacrée » au nom du « teamwork » et du Mali.
Une contribution de votre frère et ami M. Modibo DEMBÉLÉ
Master en Droit International Comparé et MBA/ Université George Washington /USA
Vive l’Armée Malienne, c’est seulement sur vous que le malien compte et non pas sur une qelconque CEDEAO ou UEMOA encore moins ONU. La preuve a été donné de façon claire que l’histoire d’intégration n’est que politique. Notre vaillante Armée a été agresser en ne l’outillant pas à temps pour lui permettre d’accomplir sa mission de défense nationale. Nous avons voul attendre la cedeao qui ne bougera pas car sont satisfaits de l’état actuel du Géant Mali qi les génait.Mais on dit ern Bamanan Kan ceci:”avant qe le feu de brousse ne s’étteigne, aucune insecte ne doit pleurer la mort de l’autre”, chacun a son tour chez le coiffeur. Pour ce qui est de notre gros morceau, grâce à notre vaillante armée, nous allons l’avalé sos peu sans ml’aide de personne. Gloire à notre vaillantel’Armmée et que Dieu l’Assiste, Amen!
Vive l’Armée Malienne, c’est seulement sur vous quer le malien compte et non pas sur une qelconque CEDAO ou UEMOA encore moins ONU. La preuve a été donné de façon claire que l’histoire d’intégration n’est que politique. Notre vaillante Armée a été agresser en ne l’outillant pas à temps pour lui permettre d’accomplir sa mission de défense nationale. Nous avons voul attendre la cedeao qui ne bougera pas car sont satisfaits de l’état actuel du Géant Mali qi les génait.Mais on dit ern Bamanan Kan ceci:”avant qe le feu de brousse ne s’étteigne, aucune insecte ne doit pleurer la mort de l’autre”, chacun a son tour chez le coiffeur. Pour ce qui est de notre gros morceau, grâce à notre vaillante armée, nos allons l’avalé sos peu sans ml’aide de personne. Gloire à notre vaillantel’Armmée et que Dieu l’Assiste, Amen!
MERCI KORO LE PATRIOTE
notre frère et ami M. Modibo DEMBÉLÉ, je ne suis pas prophet, mais dioncounda et diango ne renteront pas dans l’histoire, du moins dans le sens de votre article. sanogo?
le mali va devoir changer de tête de l’exécutif pour y parvenir. j’étais et suis convaincu que des présidents comme att et dioncounda auront leur place quand le mali attendra le niveau de développement des usa, à l’image de George bush père, médiocres, mais les vicissitudes de la démocratie pourront leur sauver. pour sauver le mali, il faut chasser, je dis bien chasser, dioncounda de la présidence.
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