L’objectif de la réunion est d’offrir aux ministres africains un cadre dans lequel examiner la manière dont l’Afrique pourrait contribuer à remédier à la faiblesse de la croissance mondiale, au chômage et aux déséquilibres mondiaux
« Libérer le potentiel de l’Afrique en tant que pôle de croissance mondiale » c’est le thème cinquième réunion conjointe de la conférence des ministres de l’économie et des finances de l’Union africaine et de la conférence des ministres africains des finances, de la planification et développement économique de la commission économique pour l’Afrique qui se tiendra à Addis-Abeba (Ethiopie) le 28 mars. En prélude à cette rencontre la réunion des experts s’est ouverte le 22 mars dans les nouveaux locaux de l’UA construites par les soins de la coopération chinoise. Le Mali est représenté à cette rencontre Diallo de la direction nationale du trésor.
L’objectif de la réunion est donc d’offrir aux ministres africains un cadre dans lequel examiner la manière dont l’Afrique pourrait contribuer à remédier à la faiblesse de la croissance mondiale, au chômage et aux déséquilibres mondiaux. Du fait de la croissance soutenue dont elle a bénéficié au cours de la dernière décennie, sans parler de son potentiel et de ses vastes ressources naturelles non exploitées, elle est tout à fait fondée à jouer un tel rôle et il n’est plus possible de l’ignorer.
Les conditions politiques et économiques s’améliorent, de même que les perspectives économiques et l’environnement des affaires. L’évolution démographique a par ailleurs favorisé l’urbanisation et l’essor de la classe moyenne, on indiqué les organisateurs. Mais pour que le continent devienne véritablement un nouveau pôle de croissance mondiale, il doit surmonter des obstacles de taille, ce qui requiert une action concertée de la part des Africains et de la communauté internationale.
La réunion des experts examinera de manière détaillée le thème de la session et formulera des recommandations qui seront soumises aux ministres pour adoption. En outre, le Comité examinera les conditions socioéconomiques actuelles, ainsi que d’autres questions statutaires liées aux activités de la Commission de l’Union africaine et du secrétariat de la CEA et formulera des recommandations appropriées qui seront soumises à l’examen de la Conférence des ministres.
La réunion des ministres, elle, sera l’occasion de définir les moyens concrets de relever ces défis et d’arrêter les politiques à mettre en œuvre pour que l’Afrique puisse devenir un nouveau pôle de croissance mondiale, étant entendu que la levée de ce qui fait obstacle au développement de l’Afrique (qu’il s’agisse d’infrastructures, de capital humain ou d’autres aspects) constitue un avantage en soi, puisqu’il contribue à résoudre directement le problème des déséquilibres mondiaux et à stimuler la demande globale. Des questions comme la privatisation, la cohérence et la coordination des politiques exigent une attention toute particulière.
L’idée générale qui sous-tend ces questions est qu’une vision et une compréhension unifiées de la nécessité pour l’Afrique de renforcer ses capacités, de libérer son potentiel en tant que nouvelle locomotive de la croissance mondiale et du rééquilibrage économique. La réalisation d’une croissance robuste, durable et partagée sur le continent doit être sous-tendue par des efforts aux niveaux national, régional et continental pour vaincre les fortes contraintes qui pèsent sur le développement dans un cadre global de développement économique et social, a expliqué, à l’ouverture des travaux de la réunion des experts, le secrétaire général exécutif de la commission économique pour l’Afrique, Abdoulie Janneh.
Le débat sur le thème de la Conférence sera mené par un groupe de haut niveau constitué de personnalités éminentes, de hauts responsables politiques et d’experts de renom venant d’organisations régionales et internationales, dont des représentants du système des Nations Unies et de la Banque mondiale. Des débats interactifs en plénière et en groupes de travail permettront aux participants et aux délégués de contribuer pleinement à la Conférence, a indiqué le guinéen Abdoulaye Touré, président bureau sortant du comité des experts.
« La conférence de cette année promet de ne pas être différente des précédentes. La présence d’éminents décideurs et expert, venants d’horizons variés et riches d’expériences diverses atteste de la haute qualité de la conférence. J’attend dans les trois prochains jours à échanger des points de vue et des idées sur les multiples sujets de la conférence » a précisé M. Touré.
M. Maxwell Mkwezalamba, commissaire chargé des affaires économiques de l’UA, et le représentant du gouvernement éthiopien ont tour à tour exprimé l’importance et l’intérêt qu’il accorde à cette rencontre.
Les participants et délégués à la conférence seront notamment des ministres et des représentants d’États membres, de CER, d’institutions des Nations Unies, de la Banque africaine de développement (BAD), du bureau de l’Association des gouverneurs des banques centrales africaines (AGBCA), de l’Association des universités africaines (AUA), de la Fondation pour le renforcement des capacités en Afrique (FRCA), de la Banque arabe pour le développement économique de l’Afrique (BADEA), de la Commission européenne (CE), de la Banque centrale européenne et d’autres organisations intergouvernementales. Des invitations seront également adressées à d’autres partenaires de coopération, à des organisations non gouvernementales et au secteur privé.
GOODLUCK
Un jour,sous l’arbre des palabres, la poule et le porc se sont consultes et ont decide de contribuer a la prosperite de l’humanite.La poule a propose au porc qu’elle allait contribuer en fournissant des oeufs frais .Et comme le porc n’avait pas d’idees,elle lui a suggere que sa contribution pourrait etre sous forme de jambon frais.Le porc reflechit un moment et de crier:Poule, ton apport,c’est une contribution,le mien,c’est l’ultime sacrifice!
Je voudrais dire a ces braves experts Africains que l’Afrique est le seul Continent sous-developpe aujourd’hui.Une jeunesse sans travail dont les plus hardis flottent aujoud’hui au fond des Oceans,ou la mortalite ne fait qu’augmenter,ou les petits enfants connaissent la faim. L’agriculture avec son taux de rendement derisoire n’arrive pas a nourrir les Africains;les taudis Africains s’agrandissent dans toutes les villes africaines offrant des abris de misere aux populations.Tout cela parce que les demi-produits industriels ne sont pas fabriques suffisamment chez nous pour industrialiser l’agriculture,l’habitat, la sante etc,C’est pour dire que le theme de votre Conference pourrait etre moins cynique et que nous devrions peut-etre chercher a comprendre le processus de developpement economique,Car pour parler de poles de croissance economique,il faut situer dans ce schema de developement economique le role des industries motrices,des industries intermediaires,etdes industries industrialisantes qui exercent des effets d’entrainement sur leur environnement.La croissance africaine dont vous parlez est difficilement explicable sans valeur ajoutee industrielle.Vous ne pensez qu’a exporter nos minerais de fer,nos bauxites et manganeses sous d’autres cieux.Savez-vous qu’une tonne de bauxite coute 30 dollars mais une tonne d’aluminium representant 4 tonnes de bauxite coute entre 2000 et 2500 dollars.Les infrastructures,c’est de l’acier ,c’est du ciment portland plus evidemment de l’ingenierie.Savez-vous qu’induire les Leaders Africains dans de telles erreurs, c’est….!
Hey ! Senti… là, je ne te comprends plus…
Chacun est libre de son choix. Tu es libre de faire ce que tu veux.
Cependant, le débat, c’est une sorte de « bien public »… Ton opinion exprimée ici, enrichit la connaissance des autres. Nous venons tous ici pour apprendre un peu des autres.
L’épreuve que nous traversons est terrible. Mais nous devons la surmonter.
Alors, en tant qu’ami, je te demande de ne pas te retirer. Des heures très sombres sont à venir. Tu ne peux pas être simple spectateur.
Merci de revenir sur ta décision.
😀 😀 😀 😀 😀 😀 😀 😀 😀
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