En toute situation heureuse, soucieuse ou accablante, il se trouve toujours des hommes et des femmes pour faire amuser ou perturber la concentration des autres. Ce sont ceux qu’on appelle le plus souvent les guignols. Seulement que cette fois-ci le feuilleton a été de courte durée. Nous n’irons pas loin pour dénicher IBK et ses acolytes.
La situation au Mali est le cas préoccupant du moment. Je peux dire que tout le monde entier est en branle. Rien que le Mali. Tous sont compatissants à notre douleur. Cette tragique situation, a permis à d’autres d’entendre parler du Mali pour la première fois. L’internet est à l’heure malienne, ou les sites sont constamment fouillés et refouillés, à la recherche d’informations apaisantes et justes. Je note ici cet ami Koreen, avec qui j’ai travaillé ici à New York et qui habite aujourd’hui Houston, une autre ville des Etats-Unis. Il m’appela pour me dire à tel point il était désolé de qui est en train de se passer au Mali.
James Park, qui n’avait jamais entendu parle du Mali, ni ses deux Salif Keita, footballeur, et chanteur, ni de sa Rossignole du Wassoulou, Oumou Sangaré, avant notre rencontre, est aujourd’hui soucieux et croit fermement que la situation ne sera que de courte durée, vu l’allure des choses et de la mobilisation mondiale. La réaction des africains de l’agglomération, la plus peuplée des Etats-Unis New York, abonde dans le même sens, avec plus de critiques. Par la, la lenteur dans l’intervention des pays africains, par ci, la perception des pays arabes voisins. Ici, tous aspirent à la paix, le plus rapidement possible, Ivoiriens, Guinéens, Sénégalais, Burkinabès, Tanzaniens, des îles Galápagos, voire le globe terrestre.
Par petits, groupes, c’est le Mali qui sur toutes les lèvres, avec à la clé, cette action hitlérienne des IBK et consorts, plus suicidaire que cette honte que vit le nord du pays occupé par des bandits. D’ailleurs, une collègue journaliste Ougandaise, travaillant au siège de l’ONU à New York aux Etats-Unis affirmait que l’action menée par Ibrahim Boubacar Keita, Oumar Mariko et de qui, elle ne savait, puisque ne les trouvant pas importants, était l’apothéose de la crise malienne. Comment en cette situation de crise aiguë, des personnalités aussi grisées, pouvaient se prêter à un tel jeu ?
Salir l’action gouvernementale, pour noyer le reste vivant du Mali dans des eaux troubles ! Réclamer des concertations nationales des démissions, pourtant la case brule. La situation actuelle à Bamako, capitale du Mali a permis à l’opinion internationale de connaitre les intentions de tout un chacun au Mali. Devant cette panique orchestrée, Madame Arao, journaliste à Afrique renouveau, une publication de l’ONU, lanca à ses frères africains de divers nationalités, dans ce restaurant populaire de la 116 de Harlem, appelé La SAVANE, que sa seule inquiétude, émanait de la réaction de ces hommes politiques se disant aimer leur pays. Est-ce réellement des maliens ? Pas plus loin une autre voix pressée de répondre, cette fois-ci ivoirienne, s’éleva et lança comme un tonnerre qu’Ibrahim Boubacar Keita, un des agitateurs et perturbateurs de la nation, était un homme en mal de prestance. Vieillissant, il voit le pouvoir s’éloigner comme une Etoile filante à ses yeux. Qu’Ibrahim Boubacar Keita, n’était pas à sa première insulte à l’endroit du peuple malien et de l’Afrique entière. Pour certainement assurer ses jetons de campagne de son ami Bagbo Laurent, aujourd’hui locataire d’une des palaces de la Cour pénale Internationale, il n’avait pas hésité de lancer publiquement, devant un parterre de journalistes maliens, que son boulanger d’idole n’avait aucune tache de sang malien sur les mains.
Honte aux hommes de rien et ceux avides d’intérêts personnels au détriment de la conception du peuple. Les familles et amis des maliens tuées sous le régime de Laurent Bagbo, n’oublieront certes pas ces phrases. IBK se rétracta aussitôt, quand il vit se tourner vers lui, les signaux lumineux de son crépuscule d’homme politique. Mémoire oblige, un fait lie ce même homme, -distancé de Koulouba, il y a belle lurette- directement à la situation que nous vivons à présent, celle de cette grande délinquance au nord. Ne fut-il pas aux temps de son règne -règne du borgne dans une nation qu’il crut aveugle- l’artisan de cette fantaisiste histoire, que fut la flamme de la paix ? De toutes les façons, c’est de cette mascarade, de flammes éteintes sur des intérêts privés qu’est partie le dogme de la bassesse et faiblesse de l’Etat qui ne faisait que dormir sur le faux et favorisant là les contrebandiers et narcotrafiquants dans ce vaste nord, qui se disent aujourd’hui islamistes. Je ne parlerai pas de sa gestion du bien public. Comme continuité de l’action gouvernementale en vigueur au Mali,- on nous le chante à chaque changement de main- les poursuivants de la croyance.
ATT et amis, en voulant profiter d’une situation calamiteuse, dormante mais dangereuse, pour en faire une pierre, deux coups. Ce qui précipita le Mali dans l’obscurité. Alors ce n’est pas au moment que toutes les forces nationales, internationales, tentent de redresser l’arc que ces hommes de foire, vont nous mettre les bâtons dans les roux. Ça fait quand même honte et je trouve très bizarre ces hommes et femmes qui ont épousé des idées aussi vides de patriotismes en les suivants dans leurs sales besognes. Ce n’est pas de New York, que nous leur diront ce qui se passe actuellement au Mali.
La nation entière est en danger. Je puisse affirmer la désolation des africains d’ici, qui ont retenus des perturbateurs, les pires ennemies, même plus venimeux que ces adeptes du mal vadrouillant au nord et terrorisant pas seulement les populations des localités, mais tout le monde entier. Quant aux restes des moustiquaires, Mariko dont l’intérêt personnel est notable au-dessus de la moyenne (référence a son interview tout juste après le coup d’Etat de mars par apport au poste de Premier Ministre), son syndicaliste de Guindo en mal de personnalité et d’élégance, ainsi que ce Professeur Dicko, le vindicatif et aigri. Ce dernier nommé a montré son incapacité de dirigeant quand il fut nommé Ministre de l’enseignement supérieur sous Alpha. Ils sont une honte pour la Nation.
L’éthique et la morale nous recommandent de ne point leur accorder de l’importance. Ils sont d’ores et déjà aux terminus de leurs courses politiques. Sauf si maliens que nous sommes restont incompréhensifs et insensibles aux douleurs à double tranchants. La vigilance doit être de mise. Nous ne n’accepterons pas être poignardé dans le ventre et dans le dos, et en même temps.
Une contribution de Mr Kalifa Fabrice
New York City, NY (USA)
Aussi, et pour qui connait l’histoire recente du Mali, on sait bien qu’IBK n’est ni va t en guerre ni fou de pouvoir. Par contre, nous remarquons la tendance de certains de faire tout ce qu’ils peuvent pour le discrediter.
Lorsqu’IBK, contre vents et maree, se dressait contre les Accords d’Alger, tous les soit-disants patriotes se terraient pendant que d’autres n’hesitaient meme pas a prendre leur plume pour salir son nom. Quel etait son crime? Denoncer ce qu’il voyait comme nuisible a la societe et a la nation malienne…comme il aime a le dire lui meme, Allah ka tie deme et Dieu a tranché. Cette fois ci, de quoi l’accuse t on? D’avoir dit tout haut, ce dont TOUT le monde s’etait mis d’accord??? Ou est la logique. Dans tous les cas, pour ceux qui le disent fini (et depuis 2002, on entend que ca et pourtant!!!!), le peuple malien aura le soin de choisir qui presider a leur destine d’ici la fin de l’annee ou l’annee prochaine. Arretons de mettre la charrue avant les boeufs!!
Hum…
Les mêmes qui traitent IBK de tous les noms sont les mêmes qui le traitent encore de tous les noms d’oiseaux. J’ai une question, et une seule qui devrait repondre a toute cette polémique: Est ce que tous les acteurs politiques, de la societe civile et du gouvernement etaient d’ACCORD pour tenir les concertations nationales? Si la reponse est non, alors vous faites preuve d’une cecite incurable et d’une mauvaise foi troublante. Si la reponse est oui, je ne vois pas ou est le probleme par rapport a la lettre d’IBK demandant ces assises la. CAR j’ose esperer que c’est bien a cela que vous vous attaquez M. Kalifa Fabrice. Nous avons vu IBK intervenir sur les ondes pour desapprouver les manifestations. D’ailleurs il ne saurait en etre autrement avec l’homme d’Etat qu’il est. La comparaison avec LKG est assez marrante car a part appartenir au meme courant ideologique (socialiste), il n’y a pas autre chose entre eux. IBK a prefere sauvegarder le Mali en 2002, LKG non en 2000!
Le grand fab, a commence a ecrire. que ce sera interessant ca. Il est presque le seul a pouvoir parler tres clairement du Mali ici. Il connait l’Afrique et cause chaque fois en intello et avec mesure. Je l’admire beaucoup
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