Dans une déclaration datée du 26 juillet 2021, un groupuscule de partisans dont la plupart ne doivent leur factice existence politique qu’à d’hétéroclites alliances opportunistes bidons, à l’intérieur desquelles ils s’agitent comme des négociants forains dans un patelin paumé.
Les Maliens ne sont pourtant pas dupes. Nul n’ignore que l’Etat n’a servi que de vache laitière à ces politiciens pour la plupart professionnellement désœuvrés et leurs partis insignifiants qui au-delà de leurs portraits d’apparats, ne sont que des tremplins pour vivre gracieusement aux frais du peuple.
Ladite déclaration retient l’attention dans l’appel où les protagonistes:
– Au Point 5 : « affirment sans ambiguïté leur attachement au respect scrupuleux de la période de la transition et donc de la date retenue pour les prochaines élections générales (Présidentielles et législatives), à savoir le 27 février 2022 » – Et au Point 6: « demandent aux autorités de la transition de confirmer leur engagement à respecter ces échéances par la publication d’un chronogramme détaillé de tâches allant dans ce sens et par l’abandon de tout projet susceptible de mettre en cause ce délai ».
POUR QUI SE PRENNENT-ILS DANS LEUR POSTURE ARROGANTE ?
Cette déclaration soulève des questions préliminaires qui taraudent l’esprit :
- Qui sont-ils ?
- Au nom de qui s’expriment-ils avec autant d’arrogance ?
- Qui représentent-ils encore pour la plupart, en dehors de leurs propres ombres ?
- Qu’ont-ils encore dans leurs ventres, à proposer à nous Maliens d’en bas, après avoir mis à sac, à coups de mal gouvernance comme un gang de malfaiteurs, la démocratie chèrement acquise en Mars 91 ?
- Pensent-ils sérieusement nous infantiliser avec des histoires à dormir debout de représentativité obtenue avec des pourcentages bidons d’élus aux suffrages négociés en espèces sonnantes et trébuchantes sur les marchés électoraux ?
- En quoi le critère du nombre d’élus peut-il avoir de signification dans un contexte de Transition ayant balayé un régime qui n’a organisé que des scrutins bâclés dignes des dictatures les plus avilissantes de la terre ?
Que non ! Que non ! La représentativité du groupuscule politique du 26 juillet 2021 n’appartient qu’au désormais vieux contexte politique du régime de IBK. Sa place se trouve dans le vieux placard des souvenirs macabres de ce régime fossoyeur de la République et de sa démocratie.
Ainsi donc, nos vieux politiciens n’auraient donc toujours pas compris qu’ils sont pour la plupart, responsables du chaos actuel dans lequel ils ont plongé le pays, par leurs fautes impardonnables qui n’attendent qu’une sévère punition?
- Le coup d’Etat est-il autre chose que la résultante armée de l’incurie des politiciens maliens ?
- Pourquoi, au lieu de profiter du temps qui est venu pour la plupart d’entre eux de rendre gorge enfin, ont-ils l’outrecuidance de menacer ainsi la Transition du peuple malien qu’ils veulent de nouveau soumettre à leurs agendas politiciens ?
Mais passons ! Et focalisons-nous sur le non -sens juridique de cette menace inappropriée à peine voilée, qu’on tente de faire planer sur la prorogation éventuelle de la durée de la Transition. Rappelons à cet égard qu’en dépit des engagements internationaux « pris » par les autorités de la Transition quant au respect du délai des 18 mois de la Transition et d’ailleurs de toutes les autres dispositions de la Charte, c’est toujours cette même Charte qui demeure un instrument juridique matériellement constitutionnel régissant également les institutions politiques de la Transition. La durée de la Transition est une question qui intéresse sans doute des politiciens extravertis qui se cachent comme d’habitude derrière une soi-disant communauté internationale.
Mais aussi et surtout, nous estimons qu’elle se doit d’être examinée à l’aune du droit international à travers les dispositions pertinentes de la Charte de la Transition.
OUI OU NON PEUT-ON REVISER LA CHARTE ?
La réponse est évidemment oui. La Charte y consacre d’ailleurs son titre IV où il est stipulé à l’article 21 ainsi qu’il suit : « L’initiative de la révision de la présente Charte appartient concurremment au Président de la Transition et au tiers (1/3) des membres du Conseil national de Transition.
Le projet ou la proposition de révision est adopté à la majorité des 4/5ème des membres du Conseil national de Transition.
Le Président de la Transition procède à la promulgation de l’acte de révision”.
LA CHARTE CONTIENT-ELLE DES DISPOSITIONS IRREVISABLES ET QUELLES SONT-ELLES ?
La réponse positive est donnée à l’article 9 ainsi libellé : « Le Président et le Vice-président de la Transition ne sont pas éligibles aux élections présidentielle et législatives qui seront organisées pour marquer la fin de la Transition. La présente disposition n’est pas susceptible de révision ».
On constate ici que seule l’inéligibilité du Président et du Vice-président de la Transition est irrévocable et fait donc partie des dispositions intangibles de la Charte de la Transition. Il s’agit d’une disposition qui ne peut en aucun cas faire l’objet de révision.
S’agissant en revanche des membres du gouvernement, la Charte se contente simplement, au dernier alinéa de l’article 12, de stipuler que « les membres du Gouvernement de la Transition ne sont pas éligibles aux élections présidentielle et législatives qui seront organisées pour marquer la fin de la Transition ».
On notera au passage que contrairement au Président et au Vice-président, l’inéligibilité des membres du Gouvernement de la Transition y compris le Premier ministre lui-même, est tout à fait révocable en ce sens que cette inéligibilité n’est assortie d’aucune « irrévisabilité » et pourrait de ce fait être levée le cas échéant par voie de révision de la Charte de la Transition.
C’est aussi le cas de l’article 22 relatif à la durée de la Transition.
LA DISPOSITION RELATIVE A LA DUREE DE LA TRANSITION PARFAITEMENT REVISABLE !
Une Charte « librement consentie par le Peuple à la suite des concertations nationales de septembre 2020 », comme l’ont si bien rappelé les politiciens rédacteurs de la fameuse « Déclaration pour une transition réussie ».
La volonté exprimée dans la Charte de la Transition n’a jamais été de bétonner la durée de la Transition.
C’est ainsi que l’article 22 dispose le plus simplement du monde que « la durée de la Transition est fixée à dix-huit (18) mois à compter de la date d’investiture du Président de la Transition ». Il ne dit pas plus.
Pourtant, l’article 22 aurait bien pu être assorti sinon d’une interdiction absolue, du moins de conditions restrictives de prorogation de la Transition. Tel n’a pas été le cas. On ne peut que le constater, voire même le regretter pourquoi pas !
Ainsi, de la même manière que pour toutes les autres dispositions de la Charte ne tombant pas dans le champ d’interdiction absolue de révision, l’article 22 de la Charte peut parfaitement faire l’objet de révision dans le sens de la prorogation de la durée de la Transition.
Dr Brahima FOMBA, Université des Sciences Juridiques et Politiques de Bamako (USJP)
Très belle analyse ces politiciens charogne sans vergogne et sans activité professionnelle réelle nous trouverons sur leur chemin.
Mr Sabgare, vous etes trop partsan. Tous les presidents ont fait et du bien et du mal. Ceux qui ont reellement vecu la 1ere republique, ont beaucoup a dire; autant pour la 2eme et la 3eme. La decheance actuelle de la nation vient de loin. Si chacun de nous se reconnait seulement a travers un leader au lieu de la patrie. Cela entretient la division et jamais l’union sacree ne sera atteinte. Tous les dirigeants de ce beau pays de 1958 a nos jours sont comptables a quelque degre de l’etat catastrophique sue nous vivons Aimons vraiment notre payspour que vive le Mali.
Dr FOMBA est tellement aigri qu’il agit en petit homme .C’est dommage pour lui .
Je n’ai pas parlé d tous les militaires Papy. Je n’ai pas non plus comparé IBK à qui ce soit. Quand je dénonçais les pratiques d’IBK dans mes articles publié dans mes articles, quand j’écrivais qu’il était le premier et seul président du Mali à violer la constitution en truffant ses discours de références coraniques hâtivement glanés, peu de Maliens, à l’époque, osait le faire.
A propos de militaires, les vrais sont au front et se frottent aux djihadistes. Ceux-ci n’ont pas le temps de d’envahir la toile de mensonges, de faire sortir les épouses de militaires pour battre le pavé afin que la transition soit prolongé, n’ont pas le temps de se la couler douce en plaçant leurs proches à tous les postes juteux, n’ont pas le temps d’inventer de fausses tentatives de coup d’état pour éliminer leurs compagnons d’armes, n’ont pas le temps de séquestrer des vieillards comme Bah Ndaw. A propos, quand ce dernier avait leur âge,pas un centimètre carré du Mali n’est tombé entre les mains de l’ennemi.
Après Auguelhoc, j’ai été parmi les premiers à aller donner de l’argent au génie militaire pour soutenir l’armée. Je suis l’un des rares civils, bien que général, à faire le grade-vous aux militaires quand je les vois monter au front sur la route de Ségou. Mieux, je suis d’une famille de guerriers depuis des siècles. Je perds des cousins et des neveux depuis le début de la guerre au nord.
Ce que je veux dire, c’est que ces petits colonels se sont révélés incompétents pour gérer le Mali. Et si on les laisse faire, c’est l’armée elle-même qui va faire les frais, car ses efforts au front se réduiront à une lutte à mort pour le pouvoir. Je crois qu’un militaire à mieux à faire.
Alors basta.
Donc, arrêtons avec des amalgames.
IBK,auteur de L’ACCORD D’ALGER et laquais déclaré de la France, incarne un ESPRIT que partagent ses hommes politiques qui ont fait cette déclaration.
CET ESPRIT EST CELUI ADOPTÉ PAR LES ACTEURS DU 19 NOVEMBRE 1968.
Il s’agit de la primauté de L’INTÉRÊT INDIVIDUEL.
L’attitude de privilégier L’INTÉRÊT GÉNÉRAL énerve certains de nos compatriotes.
ON A RAREMENT UN COMBAT IDÉOLOGIQUE SUR LA SCÈNE POLITIQUE MALIENNE.
Avec les événements du 19 novembre 1968,ceux qui étaient opposés idéologiquement à MODIBO KEITA à l’intérieur de l’US RDA ont rejoint les militaires avant de se rencontre compte que les nouveaux locataires de KOULOUBA ne visent qu’à satisfaire leurs INTÉRÊTS INDIVIDUELS.
Il s’agit de TIOULE MAMADOU KONATE et ses CAMARADES qui ont fini par abandonner les militaires pour aller servir dans les organisations internationales.
C’est pourquoi pendant les élections présidentielles de 1992,il s’est vu opposer,à l’intérieur de l’US RDA,les CAMARADES de MODIBO KEITA qui l’ont vu collaborer avec les militaires pendant qu’ils croupissaient dans les prisons du Nord de notre pays.
ALPHA OUMAR KONARÉ aussi a constaté que L’INTÉRÊT GÉNÉRAL n’est pas privilégié quand il a accepté de siéger dans le gouvernement des militaires.
Cet ESPRIT de la primauté de L’INTÉRÊT INDIVIDUEL a façonné toute une génération du fait de deux décennies de pratique de gouvernance des acteurs du 19 novembre 1968.
Après la chute de la dictature militaire,la société malienne n’était plus ce qu’elle était quand les militaires ont violé L’ESPACE POLITIQUE MALIEN.
CEUX QUI PRIVILÉGIENT L’INTÉRÊT GÉNÉRAL SONT TRAITÉS DE DANGUADEN(les enfants maudits).
Dans L’ESPACE POLITIQUE dominé par la MULTIPLICITÉ des PARTIS POLITIQUES,des partisans de la primauté de L’INTÉRÊT INDIVIDUEL se sont associés.
Ils ont envahi le parti au pouvoir.
Certains,de part le principe d’ALPHA OUMAR KONARÉ de ne pas travailler avec ceux qui se réclament de la dictature militaire,ont rejoint les opposants à la personne d’ALPHA OUMAR KONARÉ,pas à sa VISION POLITIQUE expliquant la division de la grande famille du mouvement démocratique.
Les partisans de la primauté de L’INTÉRÊT INDIVIDUEL ont trouvé en IBK un allié INESPÉRÉ quand il a accédé à la présidence du parti au pouvoir contre MOHAMED LAMINE TRAORÉ l’un des grands opposants au régime des militaires.
Depuis L’ESPACE POLITIQUE MALIEN est dominé par ceux qui prônent L’INTÉRÊT GÉNÉRAL contre ceux qui prônent L’INTÉRÊT INDIVIDUEL.
Les derniers l’ont toujours emporté compte tenu de la qualité de la société héritée de deux décennies de dictature militaire.
À l’intérieur de L’ADEMA PASJ,pendant la présidence d’ALPHA OUMAR KONARÉ,ils ont fini par chasser les idéologues du parti.
ATT a pu incroyablement associer les deux tendances puisqu’on a vu MOHAMED LAMINE TRAORÉ et CHOGUEL MAIGA dans le même gouvernement.
Ce que n’a jamais accepté ALPHA OUMAR KONARÉ.
Après la chute d’ATT,une mobilisation des partisans de L’INTÉRÊT INDIVIDUEL s’est faite autour D’IBK contre SOUMAILA CISSÉ partisan principal du renouveau économique des deux quinquennats d’ALPHA OUMAR KONARÉ qui est détesté pour sa préférence à la compétence,au mérite.
CHOGUEL MAIGA en fait partie,mais aussi MAHMOUD DICKO.
Il se sont retrouvés dans l’opposition du fait d’un conflit d’intérêt avec le clan présidentiel,ont ainsi participé à la chute du FOSSOYEUR.
Aujourd’hui,ce conflit des partisans de la primauté de L’INTÉRÊT INDIVIDUEL contre ceux de la primauté de L’INTÉRÊT GÉNÉRAL est toujours en action.
SOUHAITER LA REFONDATION DE L’ÉTAT APRÈS TROIS DÉCENNIES DE PRATIQUE DÉMOCRATIQUE,C’EST DÉFENDRE LES INTÉRÊTS SUPÉRIEURS DU MALI PUISQU’IL S’AGIT DE CORRIGER LES INSUFFISANCES CONSTATÉES.
Certains sont opposés,principalement ceux qui sont restés fidèles à IBK malgré ses dérives.
Ils sont opposés à une prorogation de la transition pour éviter que cette refondation se mette en place.
Il faut reconnaître que l’attitude des militaires combinée à la personnalité de CHOGUEL MAIGA illégitime à porter L’ESPRIT DU M5-RFP leurs donnent du grain à moudre.
Proroger la durée de la transition peut être une astuce pour les militaires et CHOGUEL MAIGA à préparer un candidat au lieu de réaliser L’ESPRIT DU M5-RFP.
La réaction de Mme SY KADIATOU SOW montre que la lutte du M5-RFP est entrain d’être détournée pour des fins personnelles.
Donc toujours les partisans de la primauté de L’INTÉRÊT INDIVIDUEL dominent la gouvernance de notre pays.
Le M5-RFP a été utilisé par CHOGUEL MAIGA pour avoir ce qu’il a toujours espéré avec IBK quand il le servait avec dévouement avant d’être désavoué:la PRIMATURE.
Il s’est fait entourer par ses semblables opposés à la personne d’IBK,pas à sa gestion de l’Etat qu’ils partagent depuis sous ATT.
Les militaires sont ils entrain d’utiliser CHOGUEL MAIGA pour arriver à placer leur obligé sans pour autant réaliser L’ESPRIT DU M5-RFP?
N’est ce pas ce qui inquiète réellement SOUMEYLOU BOUBEYE MAIGA et ses “CAMARADES” qui espèrent succéder à IBK?
Les conséquences des événements du 19 novembre 1968 n’ont pas fini de nous hanter.
OSER LUTTER,C’EST OSER VAINCRE!
La lutte continue.
Le Mali avance , mais dans la direction D’IBK , cher Assimi le Mali , tu as renoncé à des avantages , tu es entrain de faire face aux articles conflictuels de l’ancien régime, tu es entrain de réduire le coût des denrées alimentaires, tu es entrain d’offrir de l’engrais de qualité aux paysans, tu entrain de réduire le train de vie de l’administration malienne , oui l’argent se fait rare, tu es entrain de redonner espoir à l’armée malienne et au peuple du Mali, tu es entrain de réduire le prix du ciment, tu es entrain de négocier des prêts pour les petites et moyennes entreprises, même les particuliers, tu es entrain de t’occuper des maliens et non des français, tu es entrain de traquer les voleurs, tu es entrain de donner de l’emploi aux jeunes, tu es entrain de donner de l’eau à ceux qui en ont besoin, tu es entrain de donner de la nourriture à ceux qui sont faim, tu es entrain de réduire la criminalité à Bamako et environs, la justice s’est engagée avec toi , bref tu finiras à rester au pouvoir durant 3 ans , déjà tu auras le soutien et l’accompagnement du peuple malien du nord au sud, et la CEDEAO se conformera à nos lois . Rien que du bien pour les maliens , oui une autre gouvernance est possible
Malian legal expert have gave his legal observation. Likely only thing he omitted is that Transitional Government along with managing day to day actions had thankless task of trying to correct damage of at least hundreds of millions of US dollars thefts of IBK family plus friends. To be reasonable correction that easily could take decade.
It appear Transition Government presence could reasonably plus legally be extended for eighteen months plus Prime Minister may campaign to become president. Would extension of existing Transitional Government time in office facilitate theft or change in best interest of Malians? Who knows?
Henry Author Price Jr aka Kankan
Dr Fomba, si vous bien insulter vos adversaires politiques (même si cela est indécent de la part d’un Dr), mais vous ne réussirez mais à faire prolonger cette transition bidon. Parce qu’on en a marre de tes amis en kaki. IBK était très mauvais, mais le pays n’a pas bouger depuis qu’ils sont là, tes amis. Donc, du calme. D’ailleurs, ne fais-tu pas parti de cette même engeance politique ? Ôte-toi pour que je m’installe, voilà ce que tu as fait. Si jamais tes amis s’avisent de vouloir prolonger cette cloaque de transition, ils l’apprendront à leurs dépens, et toi avec.
A bon entendeur, salut.
Mon General, qu’ils soit politiciens ou militaires c’est du 6/9. Le temps imparti a IBK ne peut pas se mesurer au temps imparti des militaires. Disons nous que les militaires sont aussi des humains comme autres civiles avec familles, émotions, compétences voir incompétences.
Jerry Rawlings un soldat a fait du bon boulot au Ghana.
La loi reste la loi et le Docteur n’a fait qu’évoquer la LOI.
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