Le dimanche 15 septembre 2013, une délégation ministérielle venue en mission de paix et de dialogue dans la ville de Kidal a été violemment prise à partie par un groupe de manifestants surexcités, visiblement instrumentalisés.
Ces manifestants ont d’abord envahi la piste d’atterrissage pour empêcher l’avion de la délégation d’atterrir, puis voyant leur manœuvre échouer, ils se sont mis en travers du passage du cortège qu’ils ont attaqué à l’aide de pierres en scandant des slogans hostiles à l’unité nationale et à l’intégrité territoriale du Mali.
Ces actes inacceptables, commandités par le MNLA pour humilier les autorités de notre pays, constituent une insulte grave à l’honneur et à la dignité de notre peuple qui aspire à l’unité, à la paix et à la sécurité. Ils établissent à suffisance l’isolement grandissant du MNLA qui viole ses engagements contenus dans l’Accord Préliminaire de Ouagadougou. Et pourtant, le dit accord lui accorde largement des faveurs, notamment celui de ne pas désarmer, de siéger au même pied d’égalité que l’Etat du Mali dans l’équipe mixte d’observation de l’Accord, de ne faire l’objet d’aucune poursuite judiciaire, malgré les nombreux crimes dont se sont rendus coupables certains de ses dirigeants.
Dans une telle situation, il n’est pas surprenant que les dirigeants de l’Etat du Mali qui se rendent à Kidal soient constamment malmenés et humiliés malgré une présence massive des forces internationales dont des unités de l’opération Serval et de la MINUSMA !
Sur place, le Gouverneur et ses collaborateurs en sont réduits à occuper les locaux de la mairie et à faire preuve de prévenance et d’allégeance aux principales féodalités locales pour acquérir droit de cité alors qu’au même moment le MNLA occupe royalement ses locaux ainsi que la station régionale de l’ORTM. Quel scandale !
1. Le Parti SADI condamne fermement les agissements et les actes de provocation du MNLA dans la région de Kidal ;
2. Apporte son soutien au Gouvernement de la République du Mali qui s’engage à établir l’état de droit et à mettre fin à cette situation inacceptable dans la région de Kidal.
Bamako, le 20 septembre 2013
Le Bureau Politique
Le Président, Cheick Oumar SISSOKO
tiens! oublié déjà le tabassage du président p.i de la république. Peut être que c’était un acte républicain. Mieux vaut tard que jamais
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