Déclaration de Ganda-Koy nouvelle génération

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Chers compatriotes, Ganda-koy, nouvelle génération, renaît et constitue une force de résistance nationale qui ne craint pas la mort mais redoute la honte.
Cette barbarie innommable, ces violences extrêmes faites à notre terre malienne, à ses filles et fils, cette atteinte destructive contre notre patrimoine culturel et notre histoire, vous l’avez compris, n’ont qu’un seul but, asservir notre peuple, anéantir sa sublime culture, assombrir les pages glorieuses de son histoire et compromettre son ascension vers un destin meilleur.
L’histoire récente de Ganda-koy, datée de 1994, enseigne que c’est dans des circonstances toutes aussi extrêmes que des jeunes hommes et femmes, après avoir pris conscience du danger de partition qui pesait sur l’intégrité de la terre malienne, se sont mobilisés, organisés, armés, puis soulevés contre l’oppression, pour arracher la paix des mains des agresseurs, en recourant à la guerre.
Aujourd’hui, devant l’ampleur des dégâts moraux et matériels occasionnés et l’intensité  des crimes contre notre cher Mali, la nécessité absolue  nous oblige à appeler à la mobilisation générale de tous les Maliens et de toutes les Maliennes en âge de porter ou de se servir d’une arme.
Ganda-koy, nouvelle génération, s’engage à livrer bataille contre toutes les formes de violence et de barbarie au Nord. Elle en fait le serment et invite, pour cette cause, celle de la guerre de réconciliation, les jeunesses maliennes à la rejoindre avant qu’il ne soit trop tard.
Ganga-koy en appelle également à toutes les forces combattantes et à celles en constitution pour qu’ensemble nous édifions une force unique de combat.
Oui, la guerre que nous ferons est une guerre de réconciliation, dont l’objectif premier est de, par la résistance populaire, contribuer à l’œuvre de libération de nos terres par l’armée malienne. L’objectif second sera de jeter enfin les bases solides d’une réconciliation durable entre toutes les populations du Nord, qui ont en partage des siècles de paix, de solidarité et de fraternité.
Chers compatriotes, Oui, il faut que, par la guerre, les velléitaires de l’indépendance de l’AZAWA (qui désigne en langue sonrai le plat en bois) et leurs affiliés islamo-terroristes soient définitivement extirpés de notre sol malien, pour que les populations, qui n’aspirent qu’à la paix, aient une chance sérieuse de se retrouver dans un espace réconcilié, libre de toute hypothèque sur l’avenir.
Chers compatriotes, préparons-nous à forger maintenant notre destin en arc en ciel et rassurez-vous, Ganda-koy, de par sa fidélité, sa loyauté et son dévouement à la patrie, fera face à cette épreuve imposée et vaincra. Vive le Mali, toujours vainqueur, jamais vaincu.
Le Président,
Me. Harouna M. TOUREH

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8 COMMENTAIRES

  1. TOUT EST UNE QUESTION DE VIE COMMUNE, DE JUSTICE SOCIALE, D’ÉQUITÉ ET DES RÈGLES ASSOCIÉES AFIN D’ÉTABLIR UNE INTÉGRATION ET UN DÉVELOPPEMENT ÉQUITABLES DE TOUTES LES COMMUNAUTÉS

    Bonjour,

    Je suis Touareg n’adhérant pas au MNLA et contre ses atrocités.

    J’ai échangé sur la crise Malienne avec plusieurs internautes, dont la majorité sont Maliens.

    Vous trouverez plusieurs de ces échanges sur internet, exemple sur Maliweb. Je reviendrai ici sur certains points, en particulier les liens des communautés Songhoi et Peulhs avec la communauté Touareg.

    Il faut savoir que, de tout le temps, les Songhoi ont pratiquement habité près du fleuve et les Tamasheq souvent dans la campagne à cause de leurs animaux qui doivent être proche des pâturages. Ce qui fait qu’il y a toujours eu une complémentarité entre ces deux communautés, les Songhoi, souvent sédentarisés et habitant près du fleuve et les Tamasheq très souvent habitant dans la campagne pour leurs animaux.

    Chaque communauté a besoin de l’autre, exemple les Songhoi logent, en général, les Touaregs quand ils viennent en ville et vice-versa. Ainsi, au fil du temps, les mariages inter-communautés aidant, aucune communauté ne peut se passer de l’autre et elles vivent dans l’harmonie et la complémentarité. Un vrai cordon ombilical relie ces deux communautés sœurs.

    Malgré quelques discordes entre les agriculteurs, souvent de la communauté Songhoi, et les Touaregs concernant le fait que les animaux de ces derniers broutent à proximité des champs vivriers des Songhoi. Ce qui peut amener des dégâts, expliquant ces discordes passagères qui se sont toujours terminées en bon terme.

    Ce sont, entre autres, ces types de liens qui font que ce cordon ombilical qui relie les Touaregs aux Songhoi ne peut se rompre brutalement sans honte.

    Avec les Peulhs, le partage de la vie nomade dans la campagne, avec leurs animaux, explique de grandes proximité et complicité avec les Touaregs.

    Mais, des dérapages et des atrocités ne peuvent pas continuer indéfiniment de la part des Touaregs qui les commettent, ou des membres du MNLA depuis cette rébellion (car certains de leurs membres ne sont pas Touaregs) sans que les autres communautés du Nord-Mali, et du Mali en général, ne réagissent.

    Malgré tout, il faut donc se pardonner, se réconcilier et trouver une solution durable, avec de véritables «garde-fous» (critères sévères), basée, entre autres, sur le respect mutuel, la considération mutuelle, la reconnaissance du rôle et de la place que chacun occupe, le droit de chacun à se développer, à développer sa communauté, à développer sa région, la justice sociale, l’existence d’une solidarité, qui a toujours existé, entre communautés mais aussi le principe d’équité et d’une intégration équitable de toutes les communautés dans la région et la gouvernance des collectivités territoriales, leur gestion équitable et les découpes des zones qu’elles occupent.

    Ces critères sévères, qui ne sont pas exhaustifs, doivent être surveillés conjointement par les communautés qui vivent au même endroit, dans la même commune, dans la même région en liaison avec les gouvernances régionale et globale.

    Vous voyez qu’un travail en profondeur doit être fait pour que des frères et des sœurs ne sentent pas que leurs parents favorisent l’une ou l’un d’entre eux au risque d’une cassure de la cohésion familiale.

    Ce n’est pas évident, n’est-ce pas ?

    Bien cordialement
    Dr ANASSER AG RHISSA
    Expert TIC et Gouvernance
    E-mail : Anasser_AgRhissa@yahoo.fr

  2. le ganda koy ne rien d’autre qu’une bande de voyous pour pretendre a une integration dans l’armée apres tout, spécialisé dans l’assassinat des innocents, croire aux gens de Ganda Koy c’est humilier notre armée, dites moi ce que Ganda Koy peut-il faire la ou l’armée a échoué.

    • Gandakoye peut reussir justement parce que sa cause est juste en outre gandakoye c est toutes les populations sedentaires de toumboutou a labbezanga.son combat est attendu et soutenu par tous la difference avec l armee c est que gandakoye n abandonnera jamais la population dont elle est issue.Je souhaite juste que gandakoye ne fasse pas l amalgame car la majorite des touareg ne supporte pas ce groupuscule du mnla.Par contre gandakoye doit doit traquer et eliminer ces criminels du mnla qui ont mis toute une region a feu et a sang.

  3. Bonne contribution, mais il n’y a pas de guerre propre, les réalités du terrain feront que les informations sont souvent biaisées. Le pays est attaqué par des ennemis venus de l’extérieur, tous les moyens sont bons pour recouvrer l’intégrité territoriale.

    • Bonjour,
      Merci, Filo, de votre contribution.

      UNE GUERRE EST PROPRE LORSQU’ELLE S’ATTAQUE DE Façon PRÉCISE A SA CIBLE en minimisant les DÉGÂTS COLLATÉRAUX et les EFFETS DE BORD.

      C’est le cas de la guerre informationnelle que je propose mais en s’assurant de vérifier scrupuleusement les informations recueillies (celles fournies par la population, Celles reçues des autres pays de la sous-région et au niveau international).

      Ailleurs, au niveau international, tout a été essayé contre le terrorisme, mais actuellement les américains commencent à utiliser la guerre informationnelle et les résultats commencent à être probants et efficaces (certains chefs terroristes d’Al QUAIDA ont été éliminés sans trop de dégâts).

      Contre le terrorisme, seule la guerre informationnelle est efficace surtout dans le contexte Malien.

      LA JUSTICE DOIT ASSURER SON RÔLE POUR VENGER LES MALIENS DES ATROCITÉS COMMISES PAR LE MNLA ET ANSAR DINE.

      Bien cordialement
      Dr ANASSER AG RHISSA
      EXPERT TIC ET GOUVERNANCE
      E-amil: Anasser_AgRhissa@yahoo.fr

  4. GUERRE INFORMATIONNELLE POUR UNE VRAIE RÉCONCILIATION EN UTILISANT UNE BASE STRATÉGIQUE D’INTELLIGENCE COLLECTIVE A TRAVERS LA COOPÉRATION AVEC LA POPULATION, LES PAYS VOISINS ET L’INTERNATIONAL POUR VAINCRE EFFICACEMENT LE TERRORISME

    Bonjour,

    Tout le monde a raison en disant d’éliminer le terrorisme dans le sahel, mais encore faut-il identifier les terroristes ?

    Dans le Nord Mali, plusieurs groupes, Mnla, Ansar Dine, Aqmi, Mujao et Boko Haram, entretiennent des relations confuses les uns avec les autres et les différentes communautés vivent ensemble, même dans la partie désertique.

    Dans ces conditions, comment distinguer les terroristes des non terroristes ?

    Faire la guerre sans prendre des précautions peut être destructeur et peut occasionner des dégâts collatéraux : possibilité de tuer sans le vouloir des civils innocents sans atteindre la cible. La guerre dans le désert peut s’apparenter à la recherche d’une aiguille dans le sable ou d’un objet dans un tourbillon de vent. Aucun résultat n’est garanti. D’où sa complexité et son inefficacité.

    En plus, la réconciliation entre communautés et entre citoyens deviendra difficile voire impossible.

    Au Mali, compte-tenu de la difficulté pour identifier et isoler les terroristes sans l’aide des communautés locales, un processus consensuel négocié, global et participatif, d’intelligence collective, intégrant les communautés locales et les groupes MNLA et Ansar Dine, qui voudront négocier, est indispensable.

    Ainsi, en coopérant, les citoyens et les communautés aideront à faciliter l’identification lorsqu’ils ont des informations à fournir. Par l’intelligence collective, en collectionnant et en liant toutes les informations recueillies à travers une base d’intelligence stratégique, les terroristes seront isolés et capturés en évitant les dégâts collatéraux : toute action sera ciblée.

    Une telle base pourra être liée avec celles des autres pays de la sous-région ou au delà pour une efficacité encore plus grande.

    Un processus consensuel négocié, global et participatif, d’intelligence collective est utilisé dans ma proposition pour résoudre le problème Malien par le dialogue, la négociation et le compromis via des conférences de compromis, intégrant toutes les communautés et tous les Maliens de toutes les régions.

    Ce n’est qu’à travers une GUERRE INFORMATIONNELLE via une coopération franche avec la population locale et les pays avoisinants, voire au niveau international, que le terrorisme sera vaincu et la sécurité et la réconciliation durables s’établiront.

    Bien cordialement
    Dr ANASSER AG RHISSA
    EXPERT TIC ET GOUVERNANCE
    E-mail: Anasser_AgRhissa@yahoo.fr

  5. Allahou Akbarou ! Dieu est avec vous. Et moi aussi.

    Vive le Mali. Un peuple, Un but, Une foi. 😀 😀 😀

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