Tout le monde a compris le jeu populiste d’Oumar Mariko parlant de reverser les 28 millions aux titres de ses indemnités et salaires durant la transition. Si ce n’est pour faire parler de lui, un virement de plus d’une année ne passe jamais inaperçu.
L’homme ayant maintenant obtenu la garantie d’une retraite parlementaire grâce à sa réélection, il peut bien se permettre un tel folklore politique et populiste.
En effet aujourd’hui, il ne perd rien en remboursant ce qui lui était dû puisqu’en réalité il n’avait démissionné qu’à travers sa radio et les journaux. Il n’avait jamais osé formaliser cette démission qui était en réalité aussi médiatique que celui du remboursement des 28 millions.
Il dit être traité de Djihadiste du Sud parce qu’il a combattu ATT, non il n’a pas compris. En 2002, il faisait partie des Hommes politiques qui se sont battus pour le retour d’ATT au pouvoir.
De 2002 à 2007, il a été comptable de la gestion du pouvoir ATT. Nous les Boucliers avions combattu la politique d’ATT, nous avons combattu Sanogo et avons condamné le coup d’Etat. Nous avons été les premiers à écrire sur les cas de torture à Kati, ce qui a coûté cher au Directeur de Publication du Journal « l’Indépendant ». Mais Oumar Mariko n’a pas compris qu’il est Djihadiste du Sud de fait. Ses accointances avec les Djihadistes n’ont jamais été mis en doute, au point qu’il fut arrêté par la Sécurité d’Etat (pourtant contrôlée par ses amis putschistes) suite à notre article largement diffusé à l’époque par les médias nationaux.
Rappelons les propos tenus par Oumar Mariko lors de l’élection présidentielle de 2007 : « Heureusement, grâce à des dignes fils de ce pays (Iyad Ag Ghaly), nous avons reçu nos parrainages. Nous n’avons rencontré la direction d’aucun parti politique pour demander son soutien et nous n’avons pas déboursé un sou pour avoir les signatures », a tenu à préciser Mariko avant de remercier Iyad Ag Ghaly.
Selon lui, « c’est grâce à ce dernier que Sadi a pu compléter ses signatures à Kidal. L’ADP et le FDR étaient en campagne dans cette localité pour m’empêcher d’avoir les parrainages », a-t-il révélé.
En janvier 2013, nous avions déjà écrit et décrit tous les faits prouvant à suffisance les liens très forts entre Oumar Mariko et Ansardine. Nous l’avions invité à s’expliquer devant le peuple, ce qu’il a fait en passant d’ailleurs par des Aveux à la Sécurité d’Etat qui l’avait convoqué, selon lui, à cet effet. Nous avons évoqué ses voyages louches à Niafunké, en un moment où aucune Autorité n’osait s’aventurer dans ces zones, et sa rencontre secrète avec Iyad Ag Ghaly. Il s’est effectivement expliqué au Peuple malien mais sans convaincre et en s’enfonçant davantage. Dépourvu d’arguments solides, il était contraint de s’en prendre à des hommes qui, en réalité n’avaient rien à voir avec l’article publié.
En effet, l’homme n’est pas habitué aux contradictions, il se braque et s’attaque directement aux personnes qui le contredisent et non aux idées. Il reste pour nous les Boucliers de la Démocratie un mauvais apprenti politique et un exemple à ne jamais suivre. Attribuer nos écrits à d’autres personnes est une insulte à l’ENA d’Algérie et à l’Université de Nanterre de Paris.
Sa phobie de la contradiction peut l’amener au pire, c’est pourquoi nous pensons qu’il doit toujours être entendu dans l’affaire de l’assassinat de l’étudiant dont les parents attendent beaucoup de la justice.
Oumar Mariko est également l’homme qui a mobilisé et lancé des messages de propagandes à travers sa radio, le 21 mai 2012, jour de honte pour les Maliens, où l’on porta atteinte à l’intégrité physique du Président Dioncounda Traoré, un des sauveurs de notre pays, grâce auquel nous avons eu droit à des élections qui lui ont permis d’être député.
Nous rappelons au Dr Oumar Mariko que les premiers à être attaqués ce sont les Bérets Rouges, par les éléments de Kati que lui-même avait manipulés il y a longtemps. Que les Bérets Rouges ont fait, le 30 avril 2012, ce que tous les militaires et Maliens auraient dû faire. Ils avaient agi non pas pour le retour d’ATT (chose que la radio Kayira a voulu faire croire) qui avait déjà démissionné mais plutôt pour nous débarrasser des putschistes de Kati qu’ils connaissaient bien, et permettre au Mali un retour à l’ordre constitutionnel normal. Grâce à Dieu, c’est ce retour à l’ordre constitutionnel qui nous a permis aujourd’hui de relever un peu la tête. Il n’a jamais été question de Bérets Rouges contre Bérets verts, c’est Oumar Mariko et les putschistes qui ont voulu qu’il en soit ainsi au nom de la division, de la confusion et du mensonge.
Le Dr Mariko s’était déjà proposé à l’époque pour le poste de Premier Ministre, pour dire que même en voulant profiter du chaos qu’il a créé, il n’arrive pas à tirer son épingle du jeu. Qu’il s’attaque à Bathily et à Soumeylou B Maiga ne nous étonne guère.
Le peuple malien sait à qui l’ordre profite et à qui le désordre profite. Avec Soumeylou B MAIGA, nous assistons aujourd’hui à une armée débarrassée des indisciplinés, une armée en pleine reconstruction et disciplinée. Il est sur la voie d’être l’un des meilleurs Ministres de la Défense de l’histoire du Mali s’il ne commet pas l’erreur de signer l’accord défense avec la France.
Quant à Bathily, nous lui suggérons de travailler pour la justice et surtout d’éviter du « tape à l’œil »et ses sorties médiatiques, tout ce que son prédécesseur Malick Coulibaly a su éviter tout en faisant bien son boulot. Parce qu’un peuple qui se résigne face à l’injustice ne réussira jamais à reconquérir la Paix
Nous déplorons aujourd’hui le silence des Partis Politiques et de la Société Civile sur la situation à Kidal. IBK est seul au front pour le Mali et cela n’est pas normal. Tous les Partis Politiques doivent aujourd’hui se mobiliser sur l’essentiel pour que le Mali recouvre son intégrité territoriale. C’est un combat que doivent s’approprier les Partis Politiques d’abord et tous les Maliens de l’intérieur et de l’extérieur.
QUE DIEU BENISSE LE MALI,
Hamadoun BAH, Président des Boucliers
Tél : 76 19 29 93