Un peu de moralité messieurs

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Que c’est triste de voir les alliés d’hier du président non seulement le lâcher mais s’en prendre à lui et sa politique gouvernementale comme s’ils ne portent point une part de responsabilité dans la mise en place de cette même politique. Ils porteront toujours la responsabilité historique de toutes les conséquences positives comme négatives de la politique administrative en place car ils sont coproducteur du récit de ce règne.

La moralité exige qu’ils arrêtent leurs critiques vaches et irresponsables. Leurs discours ne contiennent aucunes solutions pour les errements administratifs dont ils sont eux-mêmes comptables. Ils sont surement les premiers responsables de l’aveuglement du président face à ces errements.

Il faut toujours savoir déterminer si vous êtes la bonne personne pour émettre une critique. La critique doit être toujours sincère et constructive et elle doit venir d’une personne n’étant pas dans une position de juge et partie. C’est pour cette raison que nous avons fait remarquer au président élu des les premières heures au lendemain des élections de 2013 que nous n’étions pas intéressés par un poste au gouvernement. Cela reste toujours notre position. Nous ne sommes non plus de la majorité présidentielle. Ce qui fait que nous sommes en désaccord avec le gouvernement sur plusieurs points et sur des choses qui nous sont sacrées.

Ce désaccord nous exige d’élever très souvent notre voix avec humilité sur des questions d’intérêts suprêmes à notre nation. Nous estimons que le silence ou la neutralité devient trahison durant cette période de crise intense où nous nous battons pour l’âme de notre nation. Nous assumons la tâche de s’opposer à certaines politiques et décisions du gouvernement en ces temps de crises.

Nous n’avons certes ni l’intention ni le désir de nuire à la marche du gouvernement à travers nos critiques et recommandations. Au contraire, notre souhait le plus cher est que nos gouvernants réussissent leur mandat pour le bonheur de tous les Maliens.

Cheick Boucadry Traore

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8 COMMENTAIRES

  1. Le président de la république définit la politique inspirée de sa vision validée par la majorité des électeurs.
    Le gouvernement applique cette vision au travers d’une feuille de route du président de la république .
    Les cadres qui acceptent de collaborer avec le président le font,en principe,en fonction de cette vision qu’ ils partagent.
    Si au lieu de cette vision,le président émet autres visions ou n’en a même pas,ce cadre a parfaitement le droit de prendre congé du président de la république pour être conforme à sa conviction.
    Ces cadres qui ont servi IBK l’ont ils quitté pour être en conformité avec leurs convictions?
    Il faut reconnaître que certains critiquent par opportunisme n’ayant pas digéré leurs limogeages.
    Ils sont majoritaires.
    Certains tels OUMAR T LY et tout récemment le GÉNÉRAL MOUSSA S COULIBALY ont parfaitement exprimé leurs désaccords dans la conduite des affaires.
    Ils ont parfaitement le droit d’exprimer leurs désaccords,en faire savoir à l’opinion afin de provoquer l’ alternance .
    La politique n’est pas basée sur des relations humaines,mais sur la concrétisation d’une conviction exprimée expliquant l’ adhésion de certains cadres brillants dans le souci de mettre leurs compétences au service de la nation.
    Monsieur cheikh boucadry traoré pense certainement respecter les relations humaines en s’exprimant ainsi.
    Un républicain agit en fonction de ses convictions.
    Un opportuniste accorde trop d’importances au relations humaines .
    Le Mali a plus besoin d’une multiplication de républicains pour sortir la tête de l’ eau.
    Il est à ce niveau grâce à une floraison d’ opportunistes sur le champ politique depuis le coup d’État du 19 novembre 1968.

  2. Cheick reveilles-toi personne ne restera a bords d’un bateau qui chavire, de grace ce n’est pas du manqué de moralite mais c’est du realisme pure et simple. Meme si IBK avait l’occasion de quitter le bateau il allait le faire mais seulement sa fausse fierte ne lui permet.

    • Mdr. Vous avez raison d’une part. Mais connaissant un tout petit peu le font de l’histoire, je pense que ca lui fait mal de voir des gens qui lui ont traité d’arrogant pour avoir refusé un poste ministériel se déchainer aujourd’hui sur IBK. Ce sont ces mêmes gens qui défendaient IBK contre M. Traoré.

  3. Une autre réaction de ta part nous aurait étonné. Au lieu de tenter de donner des leçons à ceux qui ont pris conscience de s’écarter de la mauvaise gestion de ce régime, tu feras mieux de prodiguer de sages conseils au président IBK, défenseur de ton père. Tu sauras s’il écoute ou pas les gens qui sont autour de lui ou simplement s’il a de la considération pour son peuple. J’ai l’impression que dans ce pays on aime plus gens qui fautent que ceux qui les dénoncent.

    • Très belle analyse. Les hommes oublient vite. Que des ingrats ! Les excités et aigris de la société comme Cabarlo doivent être ignorés.

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