Daman Teketé, président du PSB : «Ceux qui s’attaquent à lui savent qu’IBK est prêt au sacrifice ultime pour le Mali»

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Cette fois-ci, c’est la bonne, me suis-je dis, notre Maliba, notre très cher Maliba, grâce à la patience, à l’aura  et au leadership du Président Ibrahim Boubacar KEITA, notre Maliba voyait enfin le bout du tunnel dans l’application de l’Accord pour la paix et la réconciliation nationale, avec l’organisation du forum de Kidal, prévu pour la fin de ce mois.

Les observateurs les plus avertis sur la scène politique nationale et internationale savaient tous que l’application de l’Accord allait prendre beaucoup de temps, tant les cassures et les divisions avaient atteint des dimensions inouïes !

Plus que tout autre, nous Maliens, savions que dans ce contexte historique, seul Dieu, le Maître des mondes, pouvait nous donner les moyens et les armes pour rebondir, après cette double crise sécuritaire et institutionnelle qui a failli tout emporter en 2012.

Ces armes et ces moyens, le créateur souverain nous les a donnés en nous inspirant à porter notre choix en toute démocratie, sur El Hadji Ibrahim Boubacar Keïta, le bien nommé.

77 pour cent des électeurs ont estimé que l’ex-Premier ministre  du Président Konaré, sauveur de la démocratie en son temps, ancien Président de l’AN, était le seul qui avait le profil de la fonction  pour faire renaitre le Mali et le sortir de ce bourbier. Nous le savons tous, parce que lui, contrairement à beaucoup de nos compatriotes, vit pour le Mali .Mieux, il est le Mali.

Qu’il a raison alors Tiébilé Dramé, quand il disait l’autre jour à la rentrée politique de son parti : «Le Président Ibrahim Boubacar Keïta aime le Mali». Que lui, dont l’opposition au Président IBK est connue, le dise  n’est pas fortuit.

A l’annonce du forum de Kidal, rencontre de loin la  plus importante et la plus décisive dans le processus de réconciliation, je m’étais dit cette fois, pas de doute possible, ce serait l’union sacrée, pas autour du Président Ibrahim Boubacar Keïta, mais autour du Mali et pour le Mali. Parce que là, il s’agit du Mali, c’est-à-dire si certains ont tendance à l’oublier, le seul bien que nous avons ici-bas.

Le forum de Kidal à la fin de ce mois, avec autour  de la table les signataires de l’accord, le Premier ministre et les principaux partenaires,  le drapeau malien au vent et l’hymne national en fond sonore. Que demander de mieux  en cette année de grâce 2016.

Sitôt l’information connue, nous avons salué la clairvoyance des acteurs politiques, toutes tendances confondues, qui, à l’unanimité, ont décidé de se retrouver  autour de l’essentiel, c’est-à-dire la réussite du forum de Kidal qui marque le début de la fin pour tous ces bandits, narcotrafiquants et djihadistes de tous bords qui écument le Nord de notre pays depuis belle lurette.

Qui pouvait être contre un tel forum au Mali ? Qui donc pouvait être contre le retour de Kidal dans le giron de la République ? Qui ?

On n’aura pas attendu longtemps, on les a vite  découverts.

A tour de rôle avec une belle répartition des tâches, les revanchards de petits acabits et  les anti-nationalistes, tapis dans certains salons de la communauté internationale, sont sortis de l’ombre. On les voit enfin.

Commençons par certains de nos  amis de la communauté internationale, passés spécialistes dans l’art de la désinformation, pour ne pas dire de la manipulation. Nous savons pourquoi quand il s’agit d’Ibrahim Boubacar Keïta,   ils ont soudainement peur.

Eux, ils savent. Nous aussi, nous savons. Qui ne le sait d’ailleurs pas ?

Ibrahim Boubacar Keïta  est un nationaliste convaincu. Il aime le Mali, profondément, sincèrement. Il a le Mali au corps, comme le dirais l’autre et quand on aime son pays, on ne badine ni avec son honneur ni avec la dignité de son peuple.

Certains de nos  amis étrangers qui s’attaquent  à lui, sous le couvert des médias internationaux, chaque fois que notre pays, sous sa haute présidence, engrange des résultats tangibles, savent que cet homme fait d’honneur et de dignité est prêt au sacrifice ultime quand il s’agit du Mali.

Sinon, comment comprendre que RFI fasse d’une saisine sans nom, et de bas étages, qui ne respecte ni le fond ni la forme, le premier élément du journal parlé de 18 h30 du mercredi 03 mars 2016 ? Comment comprendre que cet élément soit repris sans discontinuer  toute la nuit et le lendemain matin dans tous les J.P de RFI. ?

Exactement comme  le nom Tomi, chaque fois que des progrès sont réalisés, il faut chercher à  salir Ibrim, à saper son moral, à le détruire !

Nous les comprenons, et nous savons pourquoi IBK dérange tant certains.

Nous  savons depuis le 4 octobre 1994, l’affaire Jean-Claude Berberat, la sortie nationaliste de IBK à GAO, quel pan de la communauté internationale, le Président choisi par les Maliens dérange.

Nous les comprenons  et notre peuple mature sait de quoi il retourne !

Avec Ibrahim Boubacar Keïta à sa tête, le Mali retrouvera son intégrité. Lentement, avec  méthode, organisation, pédagogie et assurance, notre pays retrouve son intégrité et reprend sa marche en avant ! Et cela fait peur à ceux tapis dans les palaces et les palais, d’ailleurs.

Nous comprenons bien les motivations de cette «belle couverture» de «la grande conférence de presse de saisine de la Haute cour de justice !».Et le temps, cet autre nom de Dieu, permettra sans doute d’étaler à la face du monde cette autre coïncidence. Patience !

Nous comprenons aussi les organisateurs de la conférence de saisine de la Haute cour de justice. Vu  les pédigrées des uns et des autres, tous suffisamment connus et fichés depuis le coup d’Etat de 2012 et l’apogée des «Diangnéwatti» de Kati .Qui ne connait pas ses rêveurs qui avaient pensé leurs heures arrivées avec la soldatesque de Kati ?

Qu’on ne soit pas intellectuel, mais de grâce qu’on maîtrise le minimum de la profession  qu’on est censé exercer !

Le b.a.ba du journalisme, c’est la recherche, le traitement et la diffusion de l’information. Et c’est ce qui a manqué. En réalité, il s’agit simplement d’une méconnaissance grave des textes fixant la composition et les règles de fonctionnement de la Haute cour de justice ainsi que la procédure suivie devant elle.

Que disent les textes, messieurs les «bipremistes ?».

Que disent les textes en matière de saisine de la Haute cour de justice, M. David Bachet ?  Autre grand correspondant de RFI ? Que disent les textes règlementaires en la matière ?

Les articles 15 et 16, chapitre 1er, titre II de la procédure, de la loi n° 97-001/du 13 janvier 1997, fixant la composition et les règles de fonctionnement de la Haute cour de justice, ainsi que de la procédure suivie devant elle, disent:

Article 15 : lorsque le Président de la République est susceptible d’être inculpé en raison des faits qualifiés de haute trahison, l’Assemblée nationale en est saisie par son Président.

Article 16 : La mise en accusation est votée sous forme de résolution par l’Assemblée nationale conformément aux dispositions de l’article 95 de la Constitution.

C’est tellement simple, tellement clair. Depuis quand la réception d’un courrier équivaut à une saisine ? De grâce Messieurs ! Il est vrai que n’est pas Serge Daniel qui le veut ! N’est-ce pas M. David Bachet !

Ceux qui ne veulent pas de cette belle rencontre des fils du Mali dans la belle cité malienne de Kidal sont maintenant connus. Vous pouvez ne pas aimer Ibrahim Boubacar Keïta, il n’en a cure, il en a vu d’autres,  mais de grâce, laissez les Maliens se retrouver.

Les autres conférenciers et ceux qui jubilent, nous les connaissons suffisamment. Nous savons qui ils sont et d’où viennent-ils. Certains nous doivent même leur subsistance. Leur organe de presse a été créé par nos soins. SOW doit bien se retourner dans sa tombe.

Vous ne détournerez pas notre peuple ! La victoire est à portée de main !

Le forum de Kidal signe la fin des hostilités et le démarrage de vastes chantiers dans tout notre pays. L’armée est en pleine restructuration avec des équipements de dernière génération, avions et hélicoptères de combat sont en route pour Bamako, la coopération internationale est de retour, en témoigne les multiples dons de toutes natures qui pleuvent sur notre pays. Ceux qui prophétisaient l’échec monumental et rêvaient d’un 2018 victorieux savent que le vent est en train, de façon irréversible, de souffler en faveur de  Ibrahim Boubacar Keïta, que dis-je en faveur du Mali ! Il est vrai que Ibrim et le Mali ne font qu’un.

Comment ne pas saluer ici certains excellents journalistes et animateurs de radio qui ne sont pas tombés dans le piège et qui, dans leurs émissions, ont fustigé cet autre attentat, je dis bien attentat contre l’honneur et la dignité du Mali.

Ils peuvent continuer leurs sales besognes, le Mali avance avec Ibrahim Boubacar Keïta  à sa tête.

Pour nous de la génération IBK et pour la composante la plus saine de notre peuple ,le Président Ibrahim Boubacar Keïta  ne  peut  flirter  avec  la  complaisance,  avec  la  courtisanerie,  avec  la  trahison,  avec  les calculs  contraires  aux  intérêts  du  peuple.

Ibrahim Boubacar Keïta fait partie de ces  hommes,  que  le dramaturge russe Alexandre Nikolaïevitch Ostrovski disait en acier trempé. Sensibles,  extrêmement  sensibles  au  sort  du  peuple,  à  ses  souffrances,  ils  sont  totalement  indifférents  aux  honneurs  et  sévères  à  l’endroit  de  ceux  qui  acceptent  la  démission  et  trahissent  allègrement  leur  peuple.

Tel est IBK, tel est le «kankélétigui», tel il restera, inch’Allah !

Le reste, tout le reste n’est que du vent !

Que le bon sens nous guide.

Bamako, le 6 mars 2016

Pour la génération IBK, le Mali d’abord

Le Président du Parti du Bon Sens (PBS)

Daman TEKETE.

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3 COMMENTAIRES

  1. J’apporte une petite correction: la sortie de IBK par rapport a l’affaire Berberat a eu lieu a Tombouctou et non a Gao. Je suis tout a fait d’accord avec le reste de l’article.

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