Cri de cœur des citoyens : « Mon capitaine, avant de gaspiller les munitions à Bamako, penser aux enfants et aux femmes victimes de la guerre au Nord du pays »

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Apres son coup d’état du 22 mars 2012, les uns et les autres avaient cru à la bonne foi du chef des mutins de Kati, le capitaine Amadou Haya Sanogo,  dont l’objectif était de libérer le nord du pays et de restaurer la démocratie. Mais pendant les quelques jours d’exercice du pouvoir et de négociations avec  la Cédéao pour le retour à l’ordre constitutionnel, le capitaine a pris goût au luxe et aux honneurs.

L’homme fort de Kati, en signant l’Accord-cadre du 1er avril, avait en tête de rester auprès de la classe politique ou du moins diriger avec les civils. Le président intérimaire est devenu un figurant  dans son dispositif de commandement.  Le Premier ministre de transition, depuis sa nomination, ne fait que des apparitions à la télévision nationale pour faire des allocutions d’homme de la rue avec la bénédiction de l’homme fort de Kati
Trop c’est trop ! Nous souffrons parce que notre pays est divisé en deux, nos parents, amis et collaborateurs subissent les pires atrocités au Nord du Mali. Mon capitaine, vous avez dit que vos hommes n’ont pas d’armes , qu’ils sont sous-équipés, mais cela ne les pas empêchés  de  faire la guerre de leadership  du 30 avril au 2 mai  pour être le seul commandant à bord du bateau Mali qui coule sous les eaux. Pourquoi refuser la venue des troupes étrangères pour libérer le Nord, c’est  quelque chose que l’opinion nationale et internationale ne comprend pas. Les populations  n’ont rien à manger  dans les régions de Kidal, Gao et Tombouctou, l’aide humanitaire est détournée par les rebelles  pour nourrir leur armée. On ne peut plus compter ni sur vous et ni sur vos hommes. 40 jours après  le coup de force qui a fait fuir le général président, aucun acte n’a été posé pour libérer et sécuriser le Nord du Pays.
Mon capitaine, penses-tu un peu aux femmes et aux jeunes filles qui sont violées tous les jours à Gao et autres grandes villes du Nord ? Un jeune de Gao joint au téléphone dit être déçu  du comportement des nouvelles autorités. Pour lui, chaque fois qu’il regarde l’Ortm en espérant tomber sur des propositions de sortie de crise, il ne voit que des éléments pour contrôler le pouvoir et les audiences de chef du camp Soundiata, et rien sur le nord qui semble le dernier de leurs soucis. C’est ainsi que beaucoup de jeunes sont rentrés dans  la branche armée du Mnla parce que c’est une opportunité d’avoir de quoi manger. Les populations sont avec eux parce qu’elles n’ont plus le choix. Oubliées par Bamako et par l’homme fort de Kati, elles n’ont plus le choix que de s’aligner dernière  le Mnla et Ansar –Dine.
Le sud du Mali avec deux capitales
Il faut le dire comme ça parce que le Mali est un pays divisé en deux : le Nord et le Sud. Le Sud avec deux capitales : Bamako et Kati. En plus, chaque lieutenant du capitaine Sanogo est un président dans son secteur. Tous les Maliens  ont été témoins des événements survenus à l’aéroport lors des départs de l’ex-président ATT et de Soumaila Cissé.
Les Brdm, les chars et autres fusils d’assaut en circulation entre Kati et Bamako, n’ont- ils pas leurs places dans la reconquête du nord aux mains des rebelles depuis deux mois ? Sous la menace du soldat de la démocratie, comme lui-même dit vouloir restaurer la démocratie, les politiques ont débarrassé le plancher. Depuis le 30 avril, pas de déclaration, ni de marche de soutien et les honorables,  depuis lors, ont disparu de la circulation par peur de ne pas rencontrer le cortège du capitaine.
Le problème du Mali est de retrouver l’intégrité du territoire et de sécuriser les populations et leurs biens. Maintenant, mon capitaine, tu as les moyens que tu as tant demandés et le peuple te regarde. Libère le nord et le peuple malien saura comment te récompenser. La balle est dans ton camp, cela vaudra mieux qu’une guerre de rue à Bamako.
S.D

Commentaires via Facebook :

11 COMMENTAIRES

  1. et de c que g sache on e tous libres des réclamer nos droit? si c le cas pour-quoi pas antan-que bon citoyen il faut c sacrifier pour le paye au lieu de manque le respect au média-taire, Si on et jusque la a qui la faut, le Mali qui fait le Mali, c pas nous le Maliens? les soldats dans leur caserne et o nord
    👿

  2. Sanogo, doit laissé le pouvoir au civile, comme il et venu pour libéré notre beau et très cher Malibâ! qu’il s’occupe du nord 1 point c tous, et on lui toujours sera reconnaissance d’avoir fait c qu’il a fait!
    Mes frère arête de manque le respect aux Médiathèque, qui ne cherche pas a ses protégé contre l’enfer? 😈

  3. merci Mr le journaliste nous avons besoin des hommes journalistes qualifiés comme toi pour dénoncer la pure vélite à ces petits mutins qui n’ont rien d’expérience je pense qu’il finiront très mal

  4. c’est bien dit mais tu arrives un peu en retard.
    Vous êtes nos bouches et nos oreilles, n’ayez pas peur de dire la vérité.

    Je Te remercie ME S.D (mieux vaut tard que jamais) 😥 😥 😥 😥 😥

  5. demain c’est le tour de toi journaliste
    les ennémis de ce pays sont nombreux à Bamako que dans le nord il faut commencer les opèrations pour bien faire ,une bonne foi pour toute.
    Des gens comme toi petit journaliste merite une balle dans le servel,TOLERNCE ZERO

  6. Enfin Mr le médiocre journaliste, pour sauver votre honneur, si vous en avez, mettez vous une balle dans la tete, une corde au cou c’est moins cher.

  7. Je respecte l’opinion des ressortissants du Nord car ils sont les plus premiers et ceux qui souffrent probablement le plus par cette situation. Je leur demande de faire attention aux hommes politiques qui ont mis ce pays à plat par leur silence et leur complicité avec le régime déchu. Mon choix n’est pas Sanogo non plus car il est un sujet de division au sein de la nation. Cependant, s’il y a à choisir entre un Dioncouda et un Sanogo, je choisirais un Sanogo. L’irresponsabilité des hommes politiques n’est plus à démontrer au Mali. Où était cet homme (Ancien Ministre, Député, Président de l’AN) lorsque les localités suivantes ont été attaquées et tombées une à une : Léré, Amderaboucane, Tinzaoutine, Ménaka, Aguelhok, Tessalit. Tessalit, cette grande base militaire et ville stratégique dans le désert malien tant convoitée par les puissances internationales depuis les années 1960, était tombé la nuit du 10 au 11 mars 2012 bien avant le coup d’Etat. L’AN se taisait “consensuellement” sans interpeller Mme Le Premier Ministre pour s’expliquer, demander une motion de censure du gouvernement, ou proposer une solution de sortie de crise ! Mais non, ils voulaient coûte que coûte organiser des élections présidentielles couplées avec un référendum constitutionnel le 29 avril 2012 dans cet état : un Etat en guerre où flottent d’autres drapeaux sur son territoire : du jamais vu dans un pays démocratique (lisez la Constitution à ce sujet). Je rappelle que les populations du Nord, notamment la ville de Gao, avaient marché pour protester contre l’organisation d’élections ou de referendum tant que les territoires sont occupés. Je demande à mes compatriotes et particulièrement aux ressortissants du Nord de bien réfléchir au contexte car Dioncouda n’est pas la solution, il fait partie du problème pour avoir cautionné tout ce que l’ancien régime faisait. Son premier instinct “politique” sera toujours de tirer la couverture sur lui et ses partisans avant de penser au Mali comme il l’a fait au sommet de la CEDEAO à Abidjan. C’est ce comportement qui a déclenché le contre coup avorté du 30 avril 2012, afin de recevoir les militaires de la CEDEAO à Bamako pour le protéger et s’emparer du pouvoir de transition par la force. Pour ceux qui ne savent pas, c’est Moustaph Dicko qui était assis derrière lui à ce sommet. Alors, voulons-nous vraiment revenir en arrière?
    Je propose qu’il y ait un homme “apolitique” à l’image de Dr Cheick Modiba Diarra comme Président de la Transition. Cet homme n’est pas Sanogo à plus forte raison Dioncounda. A défaut ou dans l’attente de trouver cet homme, que le Premier Ministre (pleins pouvoirs) assure la Présidence de transition. Dioncounda n’a qu’à retourner au perchoir et apprendre son travail de contrôle gouvernemental (quelle honte de l’avoir comme Président de la Transition!). Cette situation n’a que trop duré, je souhaite très rapidement la récupération des régions Nord de mon pays. Que Dieu bénisse le Mali et nous accompagne dans cette période difficile (amen).

    • chaque les hommes politiques les hommes politiques.la democratie c’est la politique.tout le monde est libre de faire de la politique y compris toi.c’est très simple soit on veut la democratie ou la dictature.

  8. Mr S.D VOUS VOYEZ LES MALIENS NE VOUS PRENENT PLUS AU SERIEUX.

    VOUS VOUS DITES JOURNALISTE, ET 48 HEURES DURANT, AUCUNE REPLIQUE Á

    VOTRE
    « Mon capitaine, avant de gaspiller les munitions à Bamako, penser aux enfants et aux femmes victimes de la guerre au Nord du pays »

    UN TITRE DEBILE, POPULISTE, FUMISTE, SIMPLISTE,…

    DÉSORMAIS FAITES UN PETIT EFFORT POUR ETRE AU RENDEZ-VOUS AVEC LES

    LECTEURS. CA DOIT ETRE VOTRE METIER, EN PRINCIPE VOUS AVEZ RECU UN

    DIPLOME POUR CA, ET JE PENSE QUE VOUS RECEVEZ DE L’ARGENT POUR CA.

    EN SOMME, Mr S.D, VOUS ETES MEDIOCRE, ET VOUS ENTRAINER LES MALIENS

    DANS MEDIOCRICITÉ.

  9. AUTANT IL EST *****URGENT**** POUR LES POPULATIONS DU NORD DE COMMENCER LA *****RESISTANCE****** CONTRE AQMI ET LES AUTRES CAFARDS, AUTANT IL EST IMPERIEUX QU’A BAMAKO , KATI ET « AU SUD », ON ENTAME LA **** »DESOBEISSANCE CIVILE »***** JUSQU’AU JOUR OU LA JUNTE NOUS LAISSERAIT RESPIRER.

    Tant que la population dans les villes (Bamako, Kati, Segou Sikasso ect…) ne fait pas pression sur les politiques et les militaires, CEUX-CI NE VONT PAS BOUGER.
    Une grande partie des armes commandees par ATT est arrivee. On attend seulement que le CNRDR+E se barre pour que le reste soit autorise a rentrer au Mali.

    IL EST TEMPS QUE LA CEDEAO COMMENCE LES BOMBARDEMENTS AERIENS. IL NE FAUT PAS « DONNER AUX ANSAR DIENS, INDEPENDANTISTES DOMINES, AQMIENS ET AUTRES CAFARDS DE SE FECONDER INVITRO’LEMENT » ET DE S’INSTALLER.

    « HONTE AUX MILITAIRES QUI SE CACHENT A BAMAKO, KATI, KOULIKORO… ALORS QUE LES 2/3 DE LEUR PAYS SONT OCCUPES. A BAS LE MILITAIRES CITADINS »

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