C’est abominable dans nos commissariats ! Bamako enregistre une quinzaine d’arrondissements, en dépit de tout, elle demeure le nid des criminels. Les arrondissements de police sont incompétents face à la situation à cause de leur laxisme poussé à outrance, leur magouille, leur recherche âpre du gain et tout le tintouin. La formule de Moïse nous semble être la solution : œil pour œil, dent pour dent, vie pour vie. Le peuple peut lui-même régler ses propres comptes et en a marre de ces arrondissements qui sont tout sauf assistance publique.
Oui ! Nos arrondissements se comportent comme pour accréditer la thèse de complicité avec les bandits. Et c’est la raison pour laquelle Bamako est condamné à rester une proie facile pour nous faire quotidiennement passer sous les lois scélérates des criminels. Voilà une poignée de garçons qui vient de faire subir les derniers outrages à A.C., jeune fille de quinze ans, le samedi 11 juin, à 100 m du 9ième arrondissement, aux environs de 14 heures. La jeune fille exposa son supplice à cet arrondissement. Le chef de poste qui l’accueillit la laissa à son triste sort comme si de rien n’était en se contentant de cette phrase : « Si tu vois l’un de ces salauds, fais-moi signe. » Et le piètre policier ne s’enquiert de rien, aucune chose, pas d’enregistrement de plainte et… surtout rien. Ce laxisme, ce je-m’en-foutisme constituent la pierre de touche de nos commissariats.
La maman et le frère de cette même victime ont miraculeusement échappé à une autre tentative d’assassinat d’un chauffeur de Sotrama qui avait verbalement juré de les écraser avec sa voiture avant de passer à l’acte à 10 heures au cœur d’un marché. Le onzième arrondissement fut dépêché pour extirper l’engin des victimes. Le lendemain, alors que la maman se débattait sous la douleur, l’assassin était devant l’écran de télévision, prenant le thé avec les policiers, en grand tralala dans la cour du commissariat. Telle est la gestion d’un pays gouverné par un général, ayant une quinzaine d’arrondissements dans sa capitale et qui recrute chaque année des centaines de porteurs d’uniforme.
La solution à cette chienlit ? Livrons cette affaire d’insécurité en pâture aux jeunes de Lafiabougou et que le rond point Cabral soit transformé en four crématoire. Yes, we can ! Car le slogan de certains porteurs d’uniforme est : « Ce sont les truands qui nous aident à vivre, le salaire ne suffit pas. » Le peuple, lui a 300 francs Cfa et un paquet d’allumettes
Moussa Camara
Un enseignant et citoyen indigné