Dans une lettre intitulée «dénonciation de la coupe abusive de bois au Mali et appel à des mesures urgentes pour mettre fin à la déforestation», Nouhoum Maïga, Chargé de l’Environnement Assainissement et Changement climatique au Bureau Exécutif du Conseil National de la Société Civile du Mali, interpelle le ministre de l’Environnement. Il dénonce la complicité des forestiers.
Monsieur le ministre de l’Environnement,
Je vous adresse ce message en qualité de Chargé de l’Environnement, de l’Assainissement et du Changement au Bureau Exécutif du Conseil national de la Société civile du Mali.
Je souhaite attirer votre attention sur une situation préoccupante qui a des conséquences désastreuses sur notre environnement : la coupe abusive de bois au Mali, souvent effectuée sans autorisation, et la complicité des forestiers face à cette situation.
En tant que défenseur de l’environnement, je suis profondément attristé par le niveau alarmant de déforestation que nous observons dans notre pays.
Les ressources forestières du Mali sont vitales pour notre écosystème, la préservation de la biodiversité, ainsi que pour les communautés locales qui dépendent de ces ressources pour leur subsistance.
Malheureusement, certains individus sans scrupules s’engagent dans la coupe illégale de bois, exploitant nos forêts sans aucune considération pour les conséquences à long terme.
Cette activité illégale détruit les habitats naturels, accélère l’érosion des sols, dégrade la qualité de l’air et aggrave les effets du changement climatique.
De plus, elle prive les générations futures des bienfaits que nous offrent nos forêts.
Ce qui est encore plus préoccupant, c’est la complicité de certains forestiers qui ferment les yeux sur ces pratiques illégales.
Leur participation active ou passive à la coupe abusive de bois compromet les efforts de préservation de notre patrimoine forestier et sape l’autorité de l’État dans la gestion de ces ressources.
C’est pourquoi, comme de nombreux citoyens Maliens soucieux de la protection de l’environnement, je vous envoie ce cri du cœur pour vous exhorter à prendre toutes les mesures nécessaires pour mettre fin à la déforestation et punir sévèrement les auteurs de cette situation malsaine.
Voici quelques actions que nous vous encourageons à entreprendre :
- Renforcer les contrôles et les patrouilles forestières afin de prévenir et de détecter les activités de coupe illégale de bois. Il est essentiel de renforcer la capacité des agents forestiers et de leur fournir les ressources nécessaires pour accomplir efficacement leur mission.
- Mettre en place des mécanismes de suivi et d’évaluation pour apprécier l’ampleur de la déforestation et identifier les zones les plus touchées. Cela permettra de cibler les interventions de manière plus précise et de prendre des mesures correctives appropriées.
- Sensibiliser davantage les communautés locales sur l’importance de la préservation des ressources forestières et les conséquences néfastes de la coupe abusive de bois.
Nouhoum Maïga,
Chargé de l’Environnement Assainissement et Changement climatique au Bureau Exécutif du Conseil National de la Société Civile du Mali.
Prétendue disparition de 70 milliards : La Cmdt n’a jamais bénéficié de ristournes Chasser le naturel, il revient au galop, dit-on. Ce dicton sied vraisemblablement avec les détracteurs du Pdg de la Cmdt, dont la volonté de nuire à la réputation à l’homme est devenue une idée fixe. Après avoir échoué à prendre de façon frauduleuse l’instance suprême des cotonculteurs, plus pour des besoins électoralistes que pour le développement de la filière, le ‘’détracteur-en-chef’’ semble encore engager ses chiens de garde dans une guerre moins courageuse : celle de la calomnie, de l’intox et des campagnes de dénigrement dont le dessein est de mettre en mal Dr Nango avec les autorités de la Transition. Cette fois-ci, ce n’est pas sa personne, mais la hiérarchie financière. Accusée par voie de presse d’avoir détourné 70 milliards !
Qu’en est-il de la ristourne ? La Cmdt, à ce jour, n’a reçu aucun paiement de ristournes ni du port de Dakar ni de Bolloré. Et nous mettons au défi les détracteurs d’en apporter la preuve formelle. Et c’est cette somme pharaonique que la Cmdt est accusée à tort d’avoir détournée. Selon leur farce, les origines de l’affaire remonteraient à 2014. Tenez-vous bien !
Il affirme la main sur le cœur que l’entrepreneur de transit français, Vincent Bolloré, a accordé aux travailleurs de la Cmdt des ristournes dont ces derniers ne voient toujours pas la couleur. A ce jour, ces fonds cumulés seraient évalués à 70 milliards de francs CFA. Le pactole, toujours selon leur affirmation, serait dans des comptes bancaires sécurisés à la Bdm-sa. Le voile se lève enfin sur les prétentions des détracteurs de la Cmdt.
Aux services d’un homme et de ses ambitions électoralistes ces calomnies, dont le dessein inavoué est de salir la réputation d’un homme, visent à mettre le Pdg à dos avec ses employeurs et les travailleurs de la holding. Et les voiles commencent à se lever sur leur connexion interne. L’intéressé, dont nous tairons le nom, selon nos recoupements, serait en état de démence et a menacé de tirer à bout portant sur un de ses collègues dans un vocal récent. Après plus d’une année de traitement aux frais de la Cmdt, ajoutent nos sources, il est sur le point d’être licencié. Ce, après le quitus de l’inspection du travail et conformément aux conclusions du conseil disciplinaire. On lui reproche, en plus d’être désobligeant et agressif envers ses collègues et sa hiérarchie, en témoigne ses vocaux envoyé via réseaux sociaux après avoir reçu une lettre d’explication pour les faits qui lui sont reprochés : véhiculer des fausses informations sur l’entreprise en violation de l’accord d’établissement et du règlement intérieur de la Cmdt.
Amidou KEITA, correspondance particulière