Officiers Généraux de l’Armée Malienne, avez –vous du cœur ?
Ce coup d’Etat était attendu il y a 2 mois par le peuple malien après la tuerie d’Alguelhoc dans le pire des cas, sinon une démission forcée sous la pression des Officiers Généraux dans le meilleur des cas , tant les récriminations faites par le Comité Nationale de Redressement de la Démocratie et la Restauration de l’Etat étaient fondées à savoir :
- Le manque de succès militaires au Nord contre la rébellion touarègue et les djihadhistes,
- la non dotation des militaires en moyens suffisants et adéquats pour anéantir la rébellion ;
- le pays désabusé, humilié et découragé par le manque de réactions à la hauteur de l’espérance du Peuple malien face à la rébellion au Nord.
Cette situation m’amène à me poser dix questions sur la situation socio-politique au Mali à l’heure actuelle
1) Pouvait-on rester jusqu’au 08 juin 2012, dans cette situation d’hypocrisie, de République poignardée par ses enfants gâtés que sont les touaregs de l’AZAWAD ?
2) Pouvait-on vivre quotidiennement dans ce climat d’insurrection populaire lié à la guerre contre la rébellion au Nord ?
3) Pouvait-on endurer la honte bue causée par la déroute de toute une armée nationale défaite à cause du manque de nourriture, de munitions, d’équipements de guerre ?
4) Pouvait-on rester inactif face à la baisse de l’estime de l’armée dans le cœur des maliens ?
5) Pouvait-on rester jusqu’au 08 juin 2012 ; dans le découragement ; le pessimisme au moment où la démocratie est menacée par des aventuriers agglutinés au pouvoir et la république par les renégats plus préoccupés à protéger un espace vital pour leurs trafics (drogue et armes) que par une quelconque indépendance de l’AZAWAD ?
6) Pouvait-on encore faire confiance à un président qui n’a jamais su distinguer les amis du Mali, de ces ennemis ?
7) Pouvait-on faire des élections dans un pays où le 1/3 du territoire national est aux mains des rebelles ?
8) Pouvait-on être rassuré par un général d’armée cinq étoiles (dernier palier de la hiérarchie militaire) diplômé de l’école de guerre de Paris, avec lequel les rebelles sont en passe de réussir ce qu’aucun régime n’avait accepté c’est-à-dire la reddition pure et simple face à leurs velléités indépendantistes ?
9) La classe politique pouvait-elle encore continuer à faire le ‘’Griot’’ derrière un président de la république, Chef de l’Etat qui n’a jamais assuré son rôle de gérant de l’indépendance nationale et l’intégrité du territoire ?
10) Pouvait-on continuer à cautionner l’émiettement du territoire national en créant des soit disant régions administratives à caractère identitaire faite au gré du désir des rebelles pour permettre à une minorité de dominer une majorité ?
Toutes les réponses à ces questions sont NON !
Presque tous les Partis Politique ont appliqué la politique de l’Autruche, c’est-à-dire ne rien voir, ne rien entendre, ne rien sentir, ne rien faire qui contredit l’option du président de la république. Cette attitude est aussi vraie pour les Institutions de la république.
Au lieu d’informer le peuple malien sur la réalité des faits, le Gouvernement n’a fait que s’est attaqué à la presse privée qui n’a fait que son devoir d’information du peuple.
Maintenant que le vin est tiré, il faut le boire, certe avec modération, mais il faut le boire qu’à même.
Le CNRDR composé d’Officiers subalternes a peut-être sauvé pour le moment ATT, la classe politique et l’Armée.
Personne ne fait une révolution à soi tout seul, c’est tout le monde qui s’en charge.
Pour une question de principe, une grande partie de la classe politique a condamné le coup d’Etat. Au delà des principes, la réalité a rattrapé la classe politique. Elle doit se mettre à la disposition du CNRDR pour mieux piloter la suite des évènements en établissant un ordre de priorités. Cela permettra d’éviter le Chaos, car ATT ne pourra plus jamais diriger ce peuple et son armée, par ce qu’il n’avait plus rien à proposer
Ma proposition de sortie de crise est la suivante :
1) Mettre tous les Généraux, Colonels-Majors et Colonels à la retraire anticipée pour avoir trahi leur serment d’Officier ou de soldat. Cette décision permettra de réorganiser la hiérarchie militaire ;
2) Mettre en place sous la présidence d’un intérimaire choisi conformément à la constitution du 25 février 1992, un gouvernement d’union nationale avec les partis politiques, représentés à l’Assemblée Nationale ; la société civile et les représentants du CNRDR ;
3) Créer un ministère de la guerre pour récupérer le Nord et éradiquer pour de bon la rébellion.
4) Affecter les budgets de l’élection présidentielle, référendaire et législatives aux opérations de rétablissement de l’intégrité du territoire national. Ne compter sur aucune aide extérieur pour mener cette guerre, tant reportée, faute de courage ;
5) Remettre en place non seulement l’assemblée nationale pour légiférer sur les actes que le Gouvernement d’Union Nationale posera ; mais aussi les autres institutions ;
6) Organiser des élections présidentielles, législatives, communales dans un bref délai une fois, tout le territoire récupéré, les refugié rentrés et des bases militaires installées dans chaque cercle du septentrion malien.
Il est important que la solution définitive de cette sortie de crise, ne viendra uniquement que du Peuple. Elle ne viendra ni de SARKOZY, ni de Ban-Kimoon, ni OBAMA ou des pays voisins. Notre sort se trouve dans nos propres mains. L’ADEMA ne doit pas rester en marge de cette révolution nouvelle, vingt ans après la 1ère, celle de 1991.
C’est de cette façon seulement, que le peuple malien entier se sentira dans sa peau et fière d’être les descendants d’un peuple guerrier qui a dominé de l’atlantique au confoin du Nigéria et qui a établi depuis le 4ème siècle des relations avec les Pharaons d’Egypte (l’Empire de Koukiya – Ansongo)
L’étau se resserre autour de la junte militaire
Après la condamnation unanime du putsch du 22 mars par la communauté internationale, c’est le tour des forces vives de la nation de dénoncer. La prise du pouvoir par l’armée. Surtout à un mois du premier tour de l’élection présidentielle. Pour la société civile, la classe politique et les syndicats regroupés au sein de l’Alliance pourla Sauvegardedela Démocratie etla République, le capitaine Amadou Haya Sanogo, chef de la junte militaire doit retourner dans son camp. Et le plus vite possible. C’était au cours d’un meeting, tenu le 25 mars dernier, à la bourse du travail.
Après le putsch perpétré par un groupe de mutins regroupés au sein C NRDR (Comité National pour le Redressement de la Démocratieet la Restaurationde l’Etat), dirigé par le Capitaine Amadou Haya Sanogo, la communauté internationale est montée au créneau pour condamner la prise du pouvoir par la force. Car selon elle Amadou Toumani Touré, qui était en fin de mandat, n’avait aucune intention de confisquer le pouvoir. « Le 8 juin avant midi je remettrai le pouvoir à celui que le peuple malien aura choisi », a indiqué le président Touré lors d’une rencontre avec l’Association des Municipalités du Mali.
De Washington à Bruxelles en passant par Paris Ottawa Pekin les condamnations pleuvent. Aprèsla Communauté Internationale, c’est au tour de la société civile de dénoncer cet acte qui n’honore pas le Mali considéré comme à l’avant-garde dela Démocratiedans la sous – région.
Dans son intervention, Tieblé Dramé Président du PARENA, a mis en garde les mutins contre toute atteinte à la constitution. Il a au nom de l’Alliance pour la Sauvegardede la Démocratieet la Républiquelu « un manifeste » qui demande aux militaires de regagner les casernes. A l’en croire, ce désordre ne profite qu’aux bandits dans le nord du Mali car dit-il, ils vont en profiter pour gagner du terrain sur les forces gouvernementales.
Pour le secrétaire général de l’UNTM Siaka Diakité l’heure est grave. Car ce sont les acquis du 26 mars 1991 qui ont été bafoués. Et d’indiquer que dans les prochains jours il y’aura une campagne de désobéissance civile pour contraindre les putschistes à quitter le pouvoir. Au cours de ce meeting toutes les grosses pointures de la Societé Civile, de la classe politique et des syndicats ont fait le déplacement ainsi que des centaines de personnes hostiles au coup d’Etat qui scandaient « Amadou dégagent on ne veut pas d’un Dadis Camara ».
Badou S. koba
un véritable opportuniste, ce minable député. il sera plus utile pour lui de s’expliquer sur sa gestion de l’AGETIPE… il fait simplement gerbe, ce quidam…
mes amis ce deputé est grievement malade il se moque de nous.
on devrait le cogner.
si tu n’as rien à dire reste comme les autres deputés.
👿
pardon le doyen tu etais au Mali pendant toutce temps pourquoi vous vous exprimer toujours apres mais pas au moment des faits.Pardon taisez vous pour votre respect.
où est ce que vous étiez pendant tout ce temps honorable.Au delà de votre mea-culpa , vous devriez dire que vous même vous avez trahi votre population pour n’avoir jamais osé critiquer les dérives de ce régime.
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