Le Burkina Faso, a prouvé à l’humanité la maturité du peuple africain en général et en particulier celle de sa jeunesse qui est devenu plus consciente, plus vigile et sa détermination de à disposer d’elle-même. Par cet acte elle nous montre, nous autres jeunes d’Afrique ce que disait le genevois père de la démocratie moderne je nomme « Jean Jacques Rousseau » la démocratie s’exprime véritablement quand par l’insurrection et la désobéissance civile le peuple reprend son droit qu’il a confié à ces représentants, lorsque ces derniers ne sont plus en état de le gérer. Au pays des Hommes intègres on a sifflet la trompète du respect des droits des peuples et du respect des constitutions. Durant combien d’année la CEDEO et de l’Union africaine peinent à trouver à trouver une solution a ces usures sur notre continent pratiquées par des dirigeants assoiffés de préserver leur petite personne contre toute la volonté du peuple. Cette lumière allumée au Faso n’appartient ni à l’impérialisme internationale encore moins au néocolonialisme mais à la volonté d’un peuple au cœur de lion et à la virilité d’un cheval à affirmer sa liberté. Cette lumière doit illuminer tous les foyers de dictatures dans cette Afrique qui renait des cendres de la politique exploiteuse « France –Afrique »
Cette histoire des burkinabais doit à jamais être enseignée comme référence dans toutes les facultés de droit et de sociologie pour enfin propulsé un peuple plus conscient et plus engagé dans la protection de son droit et de sa liberté. Elle nous enseigne combien l’on a le droit de reprendre notre pouvoir quand on a en face un responsable incapable de mener à bien les charges qui lui sont confiées.
Ibrahim Adiawiakoye
Dakar-Sénégal
Pour le journal : Le Patriote