Contribution d’un lecteur : Témoignage sur la mauvaise gouvernance au Mali

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Je suis, Mr Moussa Kané, domicilié à Sogoniko, sur la rue 100 porte 81 Bamako Mali. président de l’Association des Innovateurs pour le Conseil au Développement (AICD), membre du Bureau Malien des droits d’auteurs, membre du Bureau Exécutif de la fédération des Associations de migrants (FAM) et l’une des personnes ressources ayants contribuées à la préparation et à l’étude du projet de création du centre d’information et de gestion des migrations (CIGEM). Née le 14 Septembre 1958 à Garalo cercle de Bougouni région de Sikasso.

 

 

A travers des conférences internationales et l’immigration, j’ai visité plusieurs pays en Afrique, Europe et en Amérique.

 

 

Au cours de mes différentes visites dans les Pays ci-dessus cités, je me suis toujours intéressé aux bonnes pratiques de gestion politique de développement économique et social de ces différents Pays. Dans cette gestion politique des affaires publiques, chaque Pays peut avoir des Bonnes pratiques comme des mauvaises pratiques dans des domaines aussi variés.

 

 

Ma méthode consiste dans un premier temps à faire la part entre les bonnes pratiques et mauvaises. Des bonnes pratiques je fais sortir  une idée dans un domaine bien précis dans un Pays visité. Ensuite je développe l’idée en l’adaptant à nos réalités socio-économiques et culturelles, en la donnant une forme d’œuvre intellectuelle et enfin la divulguer à travers les médias, les conférences débats et les notifications administratives, etc.

 

 

Cela me fait environs 16 Ans, que j’exerce cette activité d’intérêt général, à but non lucratif sans jamais recevoir une aide de l’Etat Malien. Je me suis toujours considéré comme un complément et non un concurrent, malheureusement à cause des soucis d’intérêts personnels et de la jalousie, de façon officieuse, le système n’encourage pas du tout les bonnes volontés qui se battent pour l’intérêt général.

 

Le système encourage : la régression du sens de l’intérêt général, oriente la population dans un sens inverse, c’est-à-dire le système leur montre clairement qu’elles sont mieux écoutées par l’opportunisme, la médiocrité, la violence et les critiques que par  le travail bien fait.

Le système incite plus à la distraction qu’au sérieux, appauvrir les connaissances et le savoir-faire de la population.

 

 

A cause du même système la population ne produit plus et l’application de nos différents projets de développement devient de plus en plus difficile du fait que dans la plupart des cas le mérite n’est pas reconnu et l’effort n’est pas récompensé  et le concepteur reste hors du projet.

 

 

Le système a créé une confusion totale dans la mesure où ceux qui critiquent sont souvent traités comme des aigris, ceux qui proposent sont considérés comme des concurrents pour certains et chercheurs de place pour d’autres  et ceux qui se taisent sont considérés comme des mauvais citoyens. Le système annihile toute notion d’intérêt général chez le citoyen.

 

 

Je suis convaincue que l’histoire a jugé et continuera de juger toutes les personnes qui soutiennent directement ou indirectement ce mauvais système qui oriente la population progressivement vers la violence, bloque le processus de développement de notre Pays maintient la population dans la pauvreté et l’ignorance pour satisfaire les ambitions personnelles.

 

 

Aussi, de l’Année 1997 jusqu’à nos jours, je n’ai pu bénéficier du fruit aussi bien que de la paternité  de mes propres idées en raison du système en place.

 

 

Par exemple, en 1997 je organisais les contres marches pour la non violence au risque de ma vie et aussi, j’ais organisé une recherche approfondie sur le secteur informel à mes propres frais. Les résultats de la recherche ont donnée une excellente idée, car l’idée a été approuvée par 860 signatures sur 1000 échantillons questionnés des acteurs concernés. Cette idée portait sur un projet incitatif  public privé d’organisation du secteur informel vers le formel de façon graduelle. J’ai soumis les résultats de la recherche à l’appréciation des autorités compétentes et des bonnes volontés, je n’ai pas été soutenu.

 

 

Après environs 6 Ans de va et viens sans suite ; j’ai constaté que ce projet à été frauduleusement piraté de façon morcelée. Je n’ai pas voulu perdre mon temps à déposer une plainte, si non j’avais le plein droit de le faire. A travers la même idée j’ai été élu comme innovateur international par l’ONG internationale Américaine ASHOKA. Cela m’a fait bénéficier d’une récompense portant sur un diplôme honorifique, une assistance internationale juridique et une assistance financière sous forme de bourse. Cette récompense m’a beaucoup encouragé pour continuer mon combat d’innovateur c’est-à-dire, un changement des mentalités pour l’atteinte  des objectifs suivants : Instaurer une culture de paix dans la société Malienne ; Créer des bases d’auto organisation des populations dans le cadre du développement durable ; Œuvrer pour la modernisation de l’agriculture Malienne ; Participer à la réduction de la pauvreté; Valoriser les secteurs porteurs d’emploi pour promouvoir l’auto emploi des jeunes.

 

De même il y a environs 8 Ans, à travers plusieurs correspondances nous avons soumis une proposition concrète relative à la modernisation de l’Agriculture familiale à l’appréciation du Ministère chargé de l’Agriculture. Nous attendons toujours une réponse concrète. Or il est  temps de comprendre que seul la modernisation de l’agriculture familiale peut nous assurer l’autosuffisante alimentaire durable, car notre agriculture dépend d’elle. Nos exploitants familiaux ont des expériences traditionnelles qui ne suivent pas la croissance démographique, qui n’améliore pas la productivité et la production agricole, qui n’adapte pas leurs systèmes d’organisations et d’exploitations aux réalités de l’évolution du temps. Notre proposition s’inscrit dans la promotion de la politique volontariste de modernisation de l’agriculture familiale conformément à la loi d’orientation Agricole du Mali. Elle facilite la structuration économique du monde rural pour faciliter : la valorisation  des métiers et de potentiels Agricoles ; la bonne gestion des ressources naturelles ; la multiplication des unités de transformation ; la multiplication des activités génératrices de revenus ; l’organisation d’une économie rurale formelle et ouverte sur l’extérieur, etc.

 

CONCLUSION

Je lance des appels à l’endroit de la jeunesse, des médias, des écrivains et des décideurs :

J’invite la jeunesse à mettre l’accent sur leurs idées pour changer le système, plutôt que de se laisser tromper par ceux qui utilisent la violence comme moyen d’expression pour prétendre à un changement car c’est à travers les idées qu’on devient un entrepreneur, un ingénieur, un technicien, un savant, etc. Nous avons trouvé que le socle de la démocratie c’est les idées, c’est pour cela nous organisons les élections qui sont basées sur le projet de société de chacun et les projets de société ne sont que des idées. De même que le développement d’un pays est basé sur les idées, c’est pour cela que nous avons crée les écoles et les écoles ne sont que des idées. Dans le cadre de la sensibilisation et de l’information des populations les medias et les écrivains doivent, de façon instructive adapter  leurs programmes et projets aux besoins du pays à savoir la bonne gouvernance, le développement économique et social et la non violence, etc. Pour avoir un Etat fort et une paix durable, j’invite Son Excellence Monsieur le Président de la République à inculquer le patriotisme, la rigueur, développer le goût de l’effort et promouvoir le mérite.

 

Je présente mes excuses pour des propos qui dérange malheureusement qui fonts partis des stratégies du combat pour la non violence et le développement.

 

Car l’un des objectifs principaux de mon combat est la non violence.

 

Or le combat de la non violence demande des multiples stratégies c’est-à-dire dénoncer les mauvaises pratiques et/ou des mauvais systèmes qui peuvent créer des remous sociaux, des soulèvements ou toutes autres formes de violences dans le pays, faire des propositions concrètes dans le cadre du développement économique et social avec des multiples stratégies de communications et d’informations pour sensibiliser tous les acteurs socio-économique et politiques, c’est-à-dire les décideurs, la classe politique, les partenaires techniques et financier et les populations etc.

 

Si possible imposer pacifiquement la mise en œuvre de certaines idées nécessaire pour la prévention des remous sociaux, etc.

Mr Kané Moussa – Innovateur International. Tél :+223 66 73 35 74- Email : cmsi98mali@yahoo.fr – Social entrepreneur

ASHOKA FELOW

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1 commentaire

  1. Très belle initiative de Mr Kané Moussa.Seulement par le fait que le monde où nous vivons est un monde d’égoïstes: rares sont ceux qui pensent comme vous à l’intérêt général du peuple!Quelqu’un n’a-t-il pas écrit ici même que quand un noir cherche à avancer, tous les autres noirs s’aggrippent à lui pour le faire descendre au même niveau que les autres alors que quand un blanc est en phase de monter, ses autres frères l’aident de tout leur possible à se hisser au sommet.Du courage et félicitations monsieur Kané. 😉

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