Contribution : Du mépris du gouvernement

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Le président démocratiquement élu a cela de particulier qu’il se doit d’être le champion de la protection de libertés individuelles et collectives. Ainsi il est de son devoir de chercher à tout prix à instaurer la sécurité et la paix  parmi les citoyens tant il ne peut y avoir de prospérité et de grandeur en l’absence de la sécurité. La sécurité est à la société ce que le sang est à l’organisme.

 

Il n’est un secret aujourd’hui pour personne que le Mali vit une insécurité sans précédent dans son histoire. C’est justement pour combattre cette insécurité et créer les conditions d’une paix durable que les Maliens ont plébiscité IBK lors de l’élection présidentielle de 2013. Le peuple du Mali pensait qu’IBK était parmi les hommes politiques de la place, celui qui était plus proche de ses préoccupations, malgré les critiques d’une opposition considérée plus que corrompue. Elle avait à maintes fois clairement dit que l’on ne pouvait faire du neuf avec l’ancien. IBK n’ayant jamais quitté les rouages du pouvoir depuis les événements de mars 1991.

Aujourd’hui  le nombre des Maliens s’accroit pour admettre qu’IBK n’est pas l’homme que les Maliens croyaient. Mais l’homme lui-même avait préparé les mentalités collectives en disant que “si pendant son mandat, il entreprenait de faire quoi que ce soit, c’est dans son entendement pour l’intérêt de la nation”. Pourtant depuis son arrivée, l’insécurité est toujours plus grandissante et le pire c’est que le président IBK et son gouvernement sont des acteurs  non négligeables de cette situation.

En effet comment peut-on comprendre que chaque fois IBK et son gouvernement entreprennent de libérer les rebelles criminels assassins de nos soldats au nord comme au sud, arrêtés par notre vaillante armée ? En libérant nos assassins, IBK expose à la face du monde son incapacité et son incompétence à être un président respectable, démocrate et sincère et par la même souille davantage l’image déjà éprouvée de notre pays.

La libération du criminel Wadoussène, terroriste invétéré, assassin d’un surveillant de sa prison de Bamako-Coura est un crime contre la Mali. Wadoussène s’est illustré dans la rébellion et dans le crime organisé et a été arrêté. Notre surprise est grande aujourd’hui et celle de tous les Maliens, que ce criminel soit relaxé sans le moindre procès comme si celui qu’il a tué en mission de l’Etat malien était moins qu’un chien.

Comment peut-on sacrifier la vie d’un porteur d’uniforme malien contre la libération d’un otage. C’est le comble de la bassesse qu’IBK vient de faire au nom du Mali sans jamais poser la question aux Maliens, au mépris de tous les textes de loi du Mali et du monde entier. Nous osons espérer que les Forces de défense et de sécurité sauront montrer leur solidarité avec  leurs camarades porteurs d’uniforme et surveillants de prison en ces moments difficiles.

Quelle valeur IBK accorde-t-il à la vie de ses électeurs ?

Quel mépris pour IBK de jeter en pâture la vie de ses électeurs et du porteur d’uniforme !

Que dira IBK aux Maliens et aux parents de la victime ?

IBK doit s’expliquer, car un tel mépris pour la vie de son concitoyen est inacceptable et inadmissible et IBK doit payer.

Cheick Oumar Diallo

Président du Collectif des jeunes leaders pour le développement de la Commune VI

 

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3 COMMENTAIRES

  1. M. le président: accusé, levez-vous!

    Le PARENA (Parti pour la Renaissance Nationale) est devenu un vrai casse-tête pour la mouvance présidentielle, elle est perturbée à chaque sortie médiatique de Tiébilé Dramé ou Djigiba Keita, respectivement président et secrétaire général du PARENA. Lors de la toute dernière rencontre improvisée entre le chef de l’Etat et l’opposition Malienne, c’est le Président de la république, qui fut véritablement aux abois.
    A l’occasion de cet exercice démocratique, Tiébilé Dramé toujours avec la même verve a : « insisté sur la nécessité pour le président IBK de s’adresser à la nation, parce que les scandales financiers et autres ont miné la confiance des citoyens ». Pour mémoire, c’est à cause des scandales financiers inhérents à l’acquisition d’un aéronef et celle du contrat d’équipements et d’armements pour les FAMA (Force armée du Mali), que le FMI (fonds Monétaire International) et l’UE (Union Européenne) avaient suspendu leur aide budgétaire au gouvernement Malien.

    Pour répondre à la requête de Tiébilé Dramé, le chef de l’état n’est pas allé par quatre chemins, il a laissé entendre : « Je n’ai aucun complexe. Vous m’incitez à m’adresser à la nation. Je ne le ferai jamais. Sans arrogance. Je ne suis pas à la barre.»

    Non M. le président, vous êtes à la barre des accusés !!!

    « Le peuple malien est habitué à ce qu’on lui rendre compte. C’est là une de nos fiertés.» nous disait le président Modibo Keita. Selon le Dr Abdoul Diallo, c’est la tradition du Dantigèli (rendre compte en langue Bambaran) qui, rend tout le monde comptable, gouvernants comme gouvernés. Au regard de ce qui précède M. le président, ici et là, je le dis, haut et fort, vous êtes à la barre des accusés. C’est le peuple du Mali qui vous a plébiscité, c’est ce peuple dans sa grande majorité  qui a placé sa confiance en vous et non en vos ministres. Vous avez été  élu à la magistrature suprême par le peuple du mali, ipso facto, vous lui devez des comptes sur la gestion quotidienne de la nation. On ne peut pas vous confier l’avenir et la destinée de 15 millions de Maliens, le devenir politique et territorial de 1.241.231 km2 et que vous vous exemptez de rendre compte au peuple, non M. Le président, non !

    Le président  Abraham Lincoln nous définissait la démocratie comme : « le pouvoir du peuple, par le peuple et pour le peuple». M. Le président, vous travaillez pour nous le bas peuple, la couche défavorisée, les sans voix. C’est l’argent du contribuable qui vous paie, qui vous loge et nourrit. C’est l’argent du citoyen lambda qui couvre vos frais de déplacement et les factures des hôtels 5 étoiles, qui couvre l’entretien de votre luxueux parc d’automobile, à la lumière de tout ce qui précède, vous devez respect et loyauté envers cette population, de surcroît, des comptes rendus périodiques ou occasionnels. Votre mutisme a trop duré, ce silence assourdissant donne un boulevard sans les feux de signalisation aux Radios Kankan.

    Comparaison n’est pas raison, certes, sous d’autres cieux, face à des affaires qui touchent la nation entière ou un seul citoyen lambda, les présidents Américain et Français s’adonnent à des adresses à la nation pour rendre compte à leur peuple. Pourquoi vos pairs occidentaux aiment tant s’adresser à leur nation? Est-ce par maturité politique et démocratique? Est-ce par amour pour leur pays? Ou tout simplement c’est par respect à l’égard de leur peuple. Quoi qu’il advienne, M. Le président vous ne sauriez vous dérobez à l’accomplissement de cet exercice noble, qui est l’adresse à la nation.

    M. le président de la république vous êtes le père de la nation, et métaphoriquement notre père de famille à tous. Au Mali,  nos coutumes et traditions nous enseignent que le père de famille convoque très souvent des réunions de famille à l’occasion des événements. Les causes de ces réunions familiales peuvent être endogènes ou exogènes. Le chef de famille initie les rencontres et s’adresse aux membres sa famille. Un chef de famille a des comptes à rendre aux membres de sa famille, il ne saurait jamais se dérober de cette obligation rituelle.

    Ici plus qu’ailleurs, aujourd’hui plus qu’hier, en tant père de la nation, vous êtes et serez toujours à la barre des accuses et le peuple qui vous a élu, qui vous a confié la destinée de 15 millions de personnes et le devenir de 1.241.231 km2, vous jugera.

    « Nos descendants ont des droits sur nous »

     

    Washington DC, le 10-12-2014

    Issa Balla Moussa Sangaré

     http://badalabougouka.mondoblog.org/

  2. LES AUTORITES MALIENNES SERAIENT ELLES INCAPABLES, SUR ORDRE OU LES 1ers COMPLICES DES REBELLES E D TERRORISTES ?
    ELLES N FONT RIEN PR Q NOTRE ARMEE SOIT O NIVEAU PR NS LIBERER E NS DEFENDRE; ELLES AVANCENT L RAISON D’ETAT PR CONTRIBUER A ELARGIR 1 ESPION FRANCAIS EN LIBERANT 1 TERRORISTE AVERE AU MEPRIS DES DROITS D’1 PAUVRE GARDE PRISON MALIEN ABATTU PAR L MEURTRIER.
    VOLUBILES EN ARGUMENTS E JUSTIFICATIFS, ELLES REFUSENT D PRENDRE LEURS RESPONSABILITES PR L LIBERTE DES POPULATIONS E L’INTEGRITE DU TERRITOIRE Q SEMBLENT DEVOIR ETRE REALISES PAR LES AUTRES.
    CETTE FUITE D RESPONSABILITE Q DURE DEPUIS 3 ANS EST L PREUVE SOIT D L’INCAPACITE, OU D LA COMPLICITE D NOS AUTORITES Q S METTENT A VOLONTE AUX ORDRES E REFUSENT D’APPLIQUER L SOLUTIONS Q S’IMPOSENT.

  3. C’est dommage pour notre cher patrie.Un homme sans programme de developpement et sans ambition mais surtout rattaché au plaisir ne pourra jamais faire avancer ce pays, nous le savons déja mais nous ne pouvions rien faire.Etant putchiste, il avait le soutien de ses camarades putchistes.Ce qui fait surtout mal, c’est le soutien de ce vaurien(IBK) par quelque intellectuels pour des interets sordides.
    Qu’Allah sauve le MALI

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