La Convention Nationale pour une Africaine Solidaire (FASO HERE), CNAS est mon choix politique, mon parti. J’y adhère pour la simple raison qu’il défend mon idéal politique. J’y adhère parce qu’il place notre pays avant toute autre considération mercantile ou égoïste.
La CNAS est un parti construit tout d’abord autour d’un idéal, Le Mali, son devenir, son développement, son aura en dehors de nos frontières, le respect qu’il peut inspirer aux autres. J’y adhère également parce que c’est un des rares partis politiques aujourd’hui au Mali, qui n’appartient qu’à ses adhérents et sympathisants, il n’est pas fait à l’image et en fonction d’une seule personne, il ne répond qu’aux désirs de ses membres et surtout en fonction des orientations tracées par sa ligne politique. J’y adhère également parce que c’est le parti de la vérité et non du parti pris ; Il s’intéresse aux maliens et à leurs problèmes quotidiens, il n’hésite pas à dire ce qui ne va pas et propose des solutions.
Contrairement à la plupart des autres partis, la CNAS a pour objectif d’expliquer aux Maliens la politique dans son sens premier, c’est-à-dire la gestion équitable et concertée de la vie de la citée, le rôle premier des partis politiques étant un rôle pédagogique, il est d’autant plus important que la grande majorité de nos populations est illettrée. Le fondement de notre vision est d’abord d’écouter le Mali pour mieux le servir, s’approprier ses problèmes, pour qu’ensemble nous puissions trouver des solutions ; la CNAS, appartient à tout le monde, à tous ceux dont le souci est le développement harmonieux de notre pays et au bénéfice de chaque malien d’où qu’il vienne. Nous sommes le parti de ceux qui ont peur de perdre leur place pour ce qu’ils pourraient dire. Chez nous, la parole est libre est la discussion est la base de meilleures solutions. Pour nous, le bulletin de vote constitue la première force de la démocratie, nous n’avons pas besoin d’acheter les consciences pour quelques sachets de thé ou quelques pièces de pagnes, nous n’avons pas besoin du blanc seing que peuvent nous donner nos électeurs pour quelques peccadilles. Nous souhaitons que le bulletin de vote joue pleinement son rôle de choix mûri à l’aune d’une réflexion poussée et responsable.
La CNAS est le parti de tous les maliens qui rêvent d’un Mali riche et prospère où la richesse du pays servira au bien être de toute sa population sans exclusive, c’est le parti de tous ceux qui ont des remontrances à faire et qui, de peur de perdre leur place, se taisent ou n’osent bouger le petit doigt, c’est le parti des hommes et des femmes qui voient tout ce qui se passe, qui peuvent avoir des solutions à proposer et qui n’ont aucune tribune pour s’exprimer, c’est le parti de ceux qui veulent un Mali où on place les hommes qu’il faut à la place qu’il faut, le parti de ceux qui veulent que nos enfants aient une éducation de premier choix, ceux qui veulent que le Mali ait un système d’enseignement supérieur à celui qu’il a connu dans le temps, un Mali qui retrouve sa place dans le concert des nations.
D’aucuns diront que la CNAS est le parti des rêveurs et des utopistes, ce qui voudrait dire que le Mali entier est rêveur et utopiste parce qu’au jour d’aujourd’hui, il n’y a pas un seul malien qui ne rêverait pas de voir le Mali bénéficier des richesses de son sous sol, personne au Mali ne trouverait normal que nous exploitions notre sous sol en catimini, sans que les Maliens n’en soient les premiers bénéficiaires ; on comprendrait mal que le minerai de fer de Tienfala et le manganèse de la région de Gao ne servent pas à créer des milliers d’emplois au bénéfice de maliens et de fabriquer de l’acier à haute valeur ajoutée dont le monde entier à besoin, il serait inconcevable que nous achetions la misère des autres pays avec les produits de notre sous sol, en d’autres termes vendre brut nos minerais équivaudrait à permettre à d’autres de créer de la richesse chez eux et à nous d’importer en retour les produits à très haute valeur ajoutée aux matières premières qu’ils ont acquises chez nous, cela ne revient-il pas à importer leur pauvreté ? Quel malien trouverait normal qu’une poignée d’individus se partage l’avoir de plus de 13 millions d’individus ? Qui croit que c’est une utopie que de vouloir que les fonctionnaires investis de l’autorité de l’état en fasse un fond de commerce, comment comprendre que le laxisme ambiant et la corruption soient le leitmotiv de nos fonctionnaires, faire et laisser faire est aujourd’hui la raison principale qui domine notre administration. Si, vouloir lutter contre cette sclérose fait de nous des rêveurs et des utopistes, alors nous sommes fiers de l’être au même titre que chaque malien vivant dans ou en dehors de ce pays. Nous sommes donc le parti du Mali, celui qui veut faire face aux problèmes qui minent notre pays.
Nous ne pouvons trouver de solutions à nos problèmes que si nous en parlions, et la démocratie, qui prend ses origines dans notre pays, qui a jeté les bases de la déclaration universelle des droits de l’homme, par la « CHARTE DE KURUGAN FUGA » qui, certes n’est pas parfaite mais constitue un premier pas dans la direction de la liberté d’opinion, nous permet aujourd’hui, sans peur pour sa vie ou son intégrité physique, morale et intellectuelle de dire ce qui est fait en bien ou en mal, pour que chacun puisse apporter la solution qu’il pense bonne pour le bien de la Nation Malienne.
Nous souhaitons la bienvenue à chaque Malienne et à chaque Malien qui veut œuvrer pour le Mali au sein de notre parti, chaque idée constructive, chaque suggestion sera prise en compte et sera étudiée profondément, avec le concours de chacun des maliens.
La CNAS, est le parti de tous ceux qui, à l’intérieur comme à l’extérieur du pays, se soucient d’abord et avant tout du Mali. C’est le parti de tous les maliens, parce que leur souci majeur réside aujourd’hui dans la restauration de l’autorité de l’état, le bien être des maliens dans un environnement où chacun trouve sa place dans la quiétude et la sérénité, la paix, la bonne entente dans une compréhension mutuelle.
Voilà le choix que je fais d’abord pour moi en fonction de ma conviction personnelle, ensuite pour le Mali que je voudrais un Etat fort et prospère où chaque Malien pourra se sentir concerné par le devenir de notre pays. Naturellement, le choix du candidat désigné pour porter le flambeau de la CNAS est forcément mon candidat, car il aura été élu de manière démocratique et le meilleur d’entre nous défendra nos couleurs aux élections présidentielles de 2012.