Compromis, démocratie, citoyenneté, gouvernance participative et réconciliation pour la cohésion et l’unité nationales

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La complexité du problème Malien exige un traitement adéquat au risque de contagion de la sous-région. Il exige une réflexion approfondie. Compte-tenu de la situation générale actuelle au Mali, il est légitime de se poser la question, la guerre et/ou la négociation ?

Comme dit son excellence le Président Nigérien, Mahamadou Issoufou, la négociation doit être privilégiée.

La solution que je propose pour résoudre le problème Malien, en garantissant l’unité nationale et la réconciliation entre citoyens et entre communautés, est basée sur la NEGOCIATION ET LE DIALOGUE AXES SUR UNE  CONFERENCE DE COMPROMIS, qui s’étendra à  toutes les communautés et à tous les Maliens, pas seulement à  ceux qui font partie du MNLA, et dont la sécurité est assurée par l’ONU/UA/CEDEAO.

Pour résoudre durablement le problème Malien en garantissant l’unité nationale et la réconciliation entre citoyens et entre communautés, je propose la négociation et le dialogue basés sur une conférence de compromis. Il convient de trouver les conditions d’une telle négociation en mettant en avant l’unité nationale et l’UA/CEDEAO, avec ou pas le couvert de l’ONU, assurant la sécurité de la transition et des populations et les moyens pour y parvenir.

Il est préférable que le contingent militaire de l’UA/CEDEAO, qui viendra épauler les FDS (Forces de Défense et Sécurité) Maliennes pour garantir cette sécurité ait l’aval de l’ONU pour disposer d’une couverture plus large.

Ainsi, une telle conférence se déroulera dans la quiétude nécessaire et de bons résultats en sortiront en peu de temps. La mise en œuvre la solution retenue sera planifiée  dans le temps conformément au compromis qui sera accepté par tous.

Cette négociation aura comme objectif de partir des problèmes du Mali tels qu’ils sont ressentis par la base et de proposer une solution idoine à  laquelle vont adhérer de fait la majorité des Maliens. De tels accords ou compromis entre Maliens seront plus durables, s’occuperont de vrais problèmes par rapport à ceux qui pourront être signés juste avec le MNLA et la réconciliation entre communautés et entre Maliens sera d’office prise en compte car ils concerneront toutes les communautés et chacune est comptable de ce qui s’est passé et de ce qui se passera.
Ainsi, tous les citoyens seront soumis démocratiquement aux accords qui résulteront de ces compromis. Obligés de les suivre au risque de se voir isoler.

LA GUERRE NE PEUT PAS RAMENER LA PAIX ET LA SECURITE DURABLES NI POUR LES MALIENS NI POUR LA SOUS-REGION.

J’ai écrit une contribution dans ce sens, qui montre que tous les Maliens, ensemble, peuvent y arriver en renforçant la démocratie, la citoyenneté, la gouvernance participative, la résilience (capacités d’adaptation face aux problèmes et aux risques) et la durabilité (prise en compte des besoins des Maliens et ceux des générations futures).

Cette contribution se trouve, sur agora21,  à  l’adresse internet :
www.agora21.org/international/community/pg/file/233/read/6554/renforcer-la-democratie-lutilite-et-la-resilience-sensibiliser-sur-la-citoyennet-la-gouvernance-participative-et-la-durabilit

Vous trouverez ci-dessous l’introduction de cette contribution.

A l’ère de la globalisation des problématiques (environnementales, de développement durable,    sécuritaires, énergétiques, …), de la société d’information (et de connaissances) et des communautés organisées sur des réseaux sociaux étendus au monde entier, il est indispensable que chaque citoyen ou acteur se pose la question suivante :

Comment pourrais-je être utile à moi-même, à ma communauté, à ma région, à mon pays  et à l’humanité ?  D’une façon générale, comment chaque citoyen ou acteur pourra être utile à lui-même et aux autres  (y compris des autres pays et des générations futures) ?

La réponse à cette question est en étroite liaison avec la citoyenneté, la gouvernance participative, la démocratie et la durabilité.

Après voir rappelé brièvement les liens entre les termes, utilité, citoyenneté, gouvernance participative,  démocratie, durabilité (prise en compte des besoins actuels et futurs) et résilience (capacités d’adaptation), nous verrons comment chaque citoyen ou acteur pourra améliorer son utilité (pour lui-même et pour les autres) et sa résilience par les renforcements de la démocratie, de la citoyenneté, de la gouvernance participative et de la durabilité.

Nous verrons que ces renforcements (de la démocratie (ou son rétablissement), de la citoyenneté, de la gouvernance participative et de la durabilité), sont des MOYENS EFFICACES pour permettre à tout pays, en particulier au Mali, d’établir le dialogue nécessaire pour réconcilier les différentes communautés, y établir, de façon pérenne, l’unité, la paix, la sécurité et la quiétude et y impulser son nécessaire développement durable et équitable.

Une contribution de Dr ANASSER AG RHISSA

Expert TIC ET GOUVERNANCE

E-MAIL : Anasser_AgRhissa@yahoo.fr

 

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5 COMMENTAIRES

  1. VAUT MIEUX S’ENGAGER DANS UNE OPERATION DANS LES RESULTATS SONT SURS, CAS DE LA SOLUTION A BASE DE NEGOCIATION ET COMPROMIS ENTRE MALIENS SOUS L’EGIDE DE L’ONU/UA/CEDEAO QUE JE PROPOSE, ET QUI GARANTIRA L’UNITE NATIONALE ET LA RECONCILIATION ENTRE COMMUNAUTES ET ENTRE CITOYENS PLUTOT QUE DE FAIRE LA GUERRE AUX CONSEQUENCES IMPREVISIBLES

    Bonjour,
    Tout le monde a raison en disant d’éliminer le terrorisme dans le sahel, mais encore faut-il identifier les terroristes ?

    Dans le Nord Mali, les populations vivent ensemble même dans la partie désertique.

    Comment distinguer les terroristes des non terroristes.

    Il y a une difficulté pour identifier et isoler les terroristes sans l’aide des communautés locales avec lesquelles ils se mélangent souvent sans même qu’elles le sachent.

    Tout cela est rendu plus compliqué par la non connaissance des relations que les différents groupes, MNLA, Ansar Dine et Acqui, pourraient avoir les uns avec les autres ainsi qu’avec les communautés locales.

    C’est ainsi qu’une approche participative des communautés locales et des groupes, MNLA et Ansar Dine, qui voudront négocier est indispensable. Ils aideront ainsi à faciliter l’identification lorsqu’ils ont des informations à fournir.

    Une telle approche participative est utilisée dans la proposition que j’ai faite pour résoudre le problème Malien par le dialogue, la négociation et le compromis via une conférence de compromis sous l’égide de l’ONU/UA/CEDEAO.

    Faire la guerre sans prendre des précautions peut être destructeur : possibilité de tuer sans le vouloir des civils innocents sans atteindre la cible. La guerre dans le désert peut s’apparenter à la recherche d’une aiguille dans le sable ou d’un objet dans un tourbillon de vent. Aucun résultat n’est garanti. D’où sa complexité.

    En plus, la réconciliation entre communautés et entre citoyens deviendra difficile voire impossible.

    Donc, on peut faire la guerre sans atteindre le but visé à savoir éliminer le terrorisme et sans garantir l’unité nationale et en plus il est difficle de maîtriser les conséquences surtout dans le contexte sahélien, superficie étendue, contagion possible aux pays voisins et possibilité d’interconnexion de réseaux terroristes.

    Bien cordialement
    Dr ANASSER AG RHISSA
    Expert TIC ET Gouvernance
    E-mail: Anasser_AgRhissa@yahoo.fr

  2. Bonjour,
    Dr ANASSER AG RHISSA, toute personne raisonnable préfère la paix à la guerre.
    Mais l’histoire de l’humanité a suffisamment démontré qu’il est des situations dans lesquelles le recours à la force (la défense armée en cas d’agression par exemple), reste la seule solution, aussi pacifiste que l’on puisse être! Autrement l’esclavage, les colonisations, les razzias, certaines dictatures ou certains systèmes totalitaires…n’auraient jamais pris fin!
    Ce qui se passe au Mali, c’est qu’une bande d’irresponsables (s’attirant la sympathie d’autres fanatiques plus aguerris, boko haram, afghans, paskistanais…) risque de déstabiliser très profondément et très durablement toute la région sahélienne.
    Cela n’est souhaitable ni pour les considérations continentales ni sur un plan géopolitique.
    Les seules méthodes de ces bandits suffisent pour comprendre qu’ils n’ont aucune inclination pour la dialogue, la négociation ou la persuasion par la raison. Autant demander à un psychopathe, tueur en série d’avoir de l’empathie pour ses victimes et d’épargner leur vie, il n’y a rien de plus vain!
    La seule culture, en matière de négociation, de ces fous rétrogrades, va dans le seul sens de leur profit matériel ou “idéologique” au nom desquels, et à l’instar des “talibans”, ils pourraient mettre ce monde à feu et à sang si leurs bas instinct n’étaient menacés par quelques forces de dissuasion ou de répression.
    La réaction n’a que trop tardé, les tergiversations ne feront que les renforcer dans leur sentiment de “toute puissance”, il faut malheureusement les attaquer avec force sévérité et dès maintenant si possible! C’est une question de responsabilité politique et vis à vis des générations futures.
    Une fois que cette question serait réglée, il est bien évident qu’il faudra penser à refonder les sociétés africaines sur d’autres valeurs individuelles et sociétales.
    Cordialement,

  3. DIALOGUE/NEGOCIATIONS/COMPROMIS ENTRE MALIENS AVEC LA SECURISATION PAR L’ONU/UA/CEDEAO MAIS PAS LA GUERRE CAR ELLE SE HEURTERA A PLUSIEURS PROBLEMES DONT L’EPINEUX PROBLEME D’IDENTIFICATION DES TERRORISTES

    Bonjour,

    Avec le message unificateur envoyé aux Maliens par le Président Dioncounda Traoré par l’intermédiare du Premier Ministre, les Maliens doivent emprunter, ensemble, la route de l’union, du pardon, de la réunification, de la réconciliation et de la reconstruction d’un Mali nouveau, uni et plein d’espoirs pour tous, où régnera une paix et une sécurité durables pour la quiétude de tous.

    Chaque Malien doit savoir :
    (1) qu’il n’y a pas de honte à demander pardon pour revenir dans la maison familiale.
    (2) qu’Il n’y a pas de honte à accepter ce pardon pour s’ouvrir aux autres.

    Ce n’est qu’avec le cœur, en restant unis, que les Maliens feront ensemble l’Histoire en s’acceptant, en se respectant et en étant utiles les uns aux autres pour créer, ensemble, un Mali Nouveau plein d’espoirs pour ses filles et ses fils.

    C’est ainsi que cette contributions montre qu’à base de la NEGOCIATION et du DIALOGUE, les Maliens pourront résoudre leurs problèmes communs en se basant :

    (1) sur une CONFERENCE DE COMPROMIS ouverte à tous les Maliens et à toutes les communautés avec un contingent militaire de l’ONU/UA/CEDEAO assurant la SECURITE, de la transition, des populations et de cette conférence, et NON LA GUERRE compte-tenu de ses nombreux inconvénients (voir ci-dessous).

    LA GUERRE SE HEURTERA A LA DIFFICULT D’IDENTIFICATION ET D’EXTRACTION DES TERRORISTES DE LA POPULATION VIVANT AU NORD DANS LA PARTIE HABITEE PAR CES DERNIERS. ELLE CAUSERA DES DEGATS ET IL Y AURA UN TRES GRAND RISQUE DE MORT DE CITOYENS MALIENS VIVANT PAISIBLEMENT DANS CETTE ZONE ET QUI N’ONT RIEN A VOIR AVEC LES TERRORISTES.

    Une telle identification des terroristes sera facilitée si la population y contribue, ce qui sera le cas dans l’approche participative proposée dans cette contribution basée sur la négociation et le dialogue entre Maliens avec la sécuritée assurée par l’ONU/UA/CEDEAO.

    (2) en utilisant adéquatement les MOYENS EFFICACES (citoyenneté, gouvernance participative, démocratie, résilience et durabilité).

    Dans le contexte de cette négociation et de ce dialogue, il est important que chaque citoyen ou représentant d’une communauté apporte une répondre aux questions pertinentes suivantes, auxquelles je réponds brièvement ci-dessous :

    Qui ? va négocier Quoi ? Pourquoi ? et Avec Qui ?

    QUI va négocier ? (LES MALIENS)

    QUOI négocier ? (LE DEVENIR DU MALI EN PARTANT DES BESOINS ET DES REVENDICATIONS QUI SERONT JUGES LÉGITIMES ET PERTINENTS PAR LA CONFÉRENCE DE COMPROMIS EN AXANT LA REFLEXION SUR LA DECENTRALISATION, L’INTEGRATION EQUITABLE DES COMMUNAUTES ET DES CITOYENS ET LE DEVELOPPEMENT EQUITABLE)

    POURQUOI négocier ? (Pour la PAIX ET LA SECURITE du MALI et de la sous-région)

    Avec QUI négocier ? (TOUS les MALIENS ENTRE EUX INCLUANT LE MNLA ET Ansar Dine).

    Ainsi, SambouM, démocratiquement, les Maliens, ENSEMBLE, choisiront ce qu’ils veulent mettre en avant et qui sera issu d’un compromis.

    Pour une paix, une sécurité et une quiétude durables tout en garantissant l’unité et la réconciliation, la négociation et le dialogue basés sur une conférence de compromis est la solution pérenne.

    Bien cordialement

    Dr ANASSER AG RHISSA
    EXPERT TIC ET GOUVERNANCE
    E-mail: Anasser_AgRhissa@yahoo.fr

    • tout le monde en a marre,avec cette situation personne ne va bien à son anme ,une solition rapide pour nous sortir de ce cauchemar 😥 😥 😥 😥 😥

  4. Dr ANASSER AG RHISSA merci pour votre bonne volonté de négocier.Mais négocier avec qui?Des bandits armés et trfiquants de drogue qui n’ont aucune légitimité!Le problème du nord du Mali n’est pas un problème ethnique puisque des Touregs, Tamacheks et autres arabes bon teint se reclament aussi de la République du Mali.Mais quand on a en face des bandits de grand chemin qui sont habitués à vivre de rançons de prise d’otages et de trafic de cocaïne, soyez d’accord avec moi qu’aucun salaire si grand qu’il soit ne peut assurer le train de vie que mènent de tels pourvoyeurs d’argent facile!Si ça ne tenait qu’à moi, LE MALI ALLAIT COMMENCER LES ATTAQUES DES AUJOURD’HUI ET CELA DURERA JUSQU’A LA LIBERATION TOTALE DE GAO-KIDAL & TOUMBOUCTOU!Que tous les leaders de ces mouvements (MNLAQMI-ANCARDINE-BOKOHARAM….) soient tués (exécutés-pendus ou brûlés)PUISQU’IL Y AVAIT D’AUTRES MOYENS DE REVENDICATION A DISPO SANS PASSER PAR LE MASSACRE D’AGUEL HOG.je reste confiant à CMD quand il disait que ce sera la dernière guerre contre le grand banditisme dans le nord du Mali. 😉

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