Le Collectif des Maliens de la Diaspora a appris, à travers différentes dépêches, que le projet d’accord proposé par le médiateur de la CEDEAO dans la crise malienne, le Président Blaise Compaoré du Burkina-Faso, prévoirait un déploiement progressif de l’armée malienne, avec cantonnement des groupes armés sans que ceux-ci soient désarmés.
Malgré les pressions venant de toute part, le Collectif des Maliens de la Diaspora invite les autorités de transition du Mali à une extrême vigilance et à un courage historique pour refuser de signer tout document valant accord, qui ne mentionnerait pas explicitement le déploiement immédiat des forces armées de défense et de sécurité du Mali à Kidal et sur toute l’étendue du territoire national, concomitamment au désarmement, sans conditions, de tous les groupes armés sans exception.
Le Collectif des Maliens de la Diaspora ose espérer que les plus hautes autorités de notre pays ne prendront pas le risque d’envoyer à la «boucherie» à Kidal, nos vaillants soldats en ne les déployant que progressivement, face au MNLA et affiliés, armés et repositionnés ! Car, ne n’oublions pas : ces groupes ne sont pas crédibles et n’ont jamais tenu parole.
Les autorités maliennes en charge de la transition doivent prendre la pleine mesure de la portée historique de l’accord en discussion à Ouagadougou !
Aux partenaires et amis du Mali, le Collectif des Maliens de la Diaspora rappelle qu’ils doivent exiger des groupes armés, encore retranchés à Kidal, que ceux-ci déposent les armes ici et maintenant, conformément aux différentes résolutions de l’ONU. C’est cela et seulement cela qui fait restauration de l’intégrité territoriale du Mali.
Genève, le 12 juin 2013
Pour le Collectif