Le Comité Directeur du Parena apprend avec beaucoup d’appréhension que le Gouvernement est engagé dans un bras de fer inutile avec les travailleurs de l’Institut d’Economie Rurale (IER) qui s’opposent légitimement à la vente par l’Etat, à des opérateurs privés, de 50 hectares du domaine de l’IER, clôturé grâce à un financement de la Banque Mondiale.
Les pourparlers ayant échoué, l’IER est allé en grève les mercredi 10, jeudi 11 et vendredi 12 avril 2013. Aujourd’hui c’est le SYNAPRO (syndicat national de la production), le syndicat dont fait partie l’IER, qui menace d’aller en grève le 22 avril, si le Gouvernement persiste dans sa spéculation foncière.
Le PARENA, soucieux de la préservation de la paix sociale au moment où le Mali est pris à bras le corps par la communauté internationale, en appelle à plus de sagesse de la part du Gouvernement qui doit s’occuper moins des problèmes quotidiens et domestiques de ce genre pour faire face à la libération du Nord et à l’organisation de bonnes élections.
En tout état de cause, le PARENA soutient la légitime résistance des travailleurs de l’IER pour que ne soit pas bradé un seul centimètre de l’espace qui leur est attribué pour l’épanouissement de la recherche.
Bamako, le 16 avril 2013
P/Le Comité Directeur
Le Secrétaire Général