SOS CIVISME MALI s’indigne de cette rupture brutale du processus démocratique enclenché par le peuple burkinabé, il y a seulement un an. Ce coup de force est un grave recul démocratique et ouvre les portes à une instabilité sociale et économique.
SOS CIVISME MALI exige le rétablissement de l’ordre constitutionnel et invite le peuple burkinabé, la CEDEAO, l’Union Africaine et la Communauté Internationale à se mobiliser contre ce coup de force insensé et inopportun et demande aux militaires de rejoindre les casernes.
Conformément à la Déclaration de Lomé en juillet 2000, à l’Acte Constitutif de l’U.A et à la Charte Africaine de la démocratie, tous ratifiés par le Burkina Faso, ce coup d’Etat ne peut et ne saura être justifié et accepté.
Bamako, le 17 septembre 2015
Le Coordinateur National
Alfousseiny Sidibé