La communication et le journalisme sont deux métiers totalement distincts ; l’un rapporte les faits, l’autre vend des produits, des idées ou des projets conçus par d’autres.
Dans le cas de la communication politique il s’agit surtout de rendre comestibles et attrayants les projets, les programmes des hommes politiques afin de susciter la plus grande adhésion possible des masses et guider ainsi leur choix à l’heure des échéances. En amont le communicant sonde et recueille les désirs et aspirations de ces mêmes masses pour adapter à tout moment le discours politique aux réalités et exigences du moment. Bref la communication politique est un art surtout quand elle concerne la parole de la plus haute autorité d’un pays : le Président de la République.
A Koulouba un patron de journal a été bombardé directeur de communication et des relations publiques ; peut être pris de vertiges ou simplement par incompétence depuis quelques temps il mélange allègrement les genres :
-d’abord il tient plus que jamais son journal connu de tous
– ensuite tous les sujets politiques de portée nationale y sont traités quotidiennement
-enfin il n’hésite pas à vilipender, calomnier et même injurier tous ceux qui ne soufflent pas dans la trompette de son mentor. Trois cas récents illustrent cet état de fait:
-Quand l’honorable Soumaila Cissé a été bassement accusé par le ministre Bathily de détournement des indemnités des compressés, la réplique cinglante de Mr Cissé a immédiatement suscité la publication dans le quotidien du dircom de la Présidence et certains satellites mange mil d’un article intitulé:” Soumaïla dit-il toute la vérité ?”
-Quand le quotidien LE MONDE a épinglé Michel Tomi et son ami IBK pris de panique le dircom de la Présidence fait publier dans son quotidien et ceux des mêmes affidés la photo de l’honorable Soumaïla Cissé en le désignant comme le commanditaire de l’article du MONDE comme si Mr Cissé et le MONDE allaient se rabaisser à un tel niveau ! Le MONDE n’est pas qu’un journal, c’est une institution.
– Après la démission de Mr Oumar Tatam Ly de la Primature, le quotidien du même dircom a franchi toutes les limites de la décence, de la correction et de la politesse tout simplement. Toutes les barrières de la retenue ont été abattues, laissant place à la calomnie haineuse et à un procès en sorcellerie digne de l’inquisition, ou du stalinisme. Quel torrent de boue pour un acte aussi républicain : la démission plutôt que la fourberie ou la compromission ! Ce lynchage médiatique est d’autant plus scandaleux que la presse présidentielle n’était pas à court de propos dithyrambiques pour encenser quelques jours auparavant l’action du Premier Ministre Oumar Tatam Ly.
Alors après l’examen de ces trois dérives graves que dis-je de ces trois fautes professionnelles lourdes, deux questions nous viennent à l’esprit :
– Le directeur de la communication de la Présidence porte-t-il un message présidentiel dans ces trois cas dans la forme et dans le fond ou à minima se fait-il l’interprète de la pensée d’IBK ?
-Le directeur de la communication est-il un vrai professionnel qui dit au lieu de faire dire ?
En réalité, il vaut mieux pour le Président et le Mali que la seconde question soit la bonne car les conséquences de la première question seraient catastrophiques et inimaginables ! Alors il serait hautement salutaire pour les proches collaborateurs du Président de la République de recadrer cet apprenti sorcier s’il n’est déjà pas trop tard et lui apprendre que la communication politique n’est pas une vulgaire question d’humeur ou d’état d’âme personnel.
Il est temps que la Présidence de la République sorte de l’amateurisme et du militantisme, quel militantisme d’ailleurs ?pour enfin essayer de convaincre les Maliens du bien fondé de la politique actuelle qui déroute pas mal de monde à commencer par ceux qui ont voté pour IBK !
A bon entendeur salut !!
Salif TRAORE
Ce gars a toujours manqué de style même à son heure de gloire, quant il il tailladait Alpha Oumar Konaré dans son “Info Matin”. Dans les débats sur les plateaux télé, il décevait toujours, car toujours perdu dans des formulations aussi pédantes qu’insipides. Des amis le trouvaient téméraire mais, cela cachait juste une incompétence des plus ordinaires.
Cette question mérite bien d’être posée, car la Cellule de Com de la présidence n’est pas à la hauteur et IBK doit arrêter les dégâts: Sambi Touré est un militant qui défend mal son boss et ne fait pas honneur au pays à un tel poste de responsabilité. C’est grave car là où on doit avoir un communicateur, on a un propagandiste et lequel?!! Il fait mal son boulot et on a l’impression que c’est un militant zélé qu’on a mis là sans en avoir les qualité. Il y a longtemps que j’ai arrêté de lire son torchon de journal et je me porte mieux
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