Commune de Bamba : Escroquerie du siècle

0

oncleDate à laquelle un commerçant originaire de la Commune de Bamba et répondant au nom de M. Abdoul Majib Moctar Maïga décida d’investir dans la construction de digues solides afin de permettre aux populations d’Eguedech de faire de bonnes récoltes grâce à cet important investissement, estimé à plus de Deux millions trois cent mille francs CFA.  . Ainsi, il sollicita le Programme Alimentaire Mondial (PAM) qui détenait un projet d’aide dans ce sens. Ainsi, M. Abdoul Majib Moctar Maïga soumissionna pour les produits alimentaires composés de céréales, huile, sardines, cornes bœufs, etc.. Le PAM adhère convenablement à son projet et décide d’appuyer ce commerçant qui veut lutter contre le chômage des jeunes, à travers la création d’autres emplois dans sa localité.

Les responsables du PAM, MM. Makyou Coulibaly et Maliki Alhadi Maïga informent les coordinateurs de deux ONG, à savoir MM. Baba Dicko (SEAD) et Issa Cissé (Accord Sahel) de la réception des produits en question.

Malheureusement, étant absent au moment de livraison, ses produits furent détournés par un groupe de bandits. Les deux responsables d’ONG furent appel, à leur tour, au chef de village de Bamba Ile, M. Awaïssoune Annour Touré, en lieu et place de M. Abdoul Majib Moctar Maïga, pour la livraison des produits d’une valeur de plus de 29 millions de nos francs.

Une fois les produits à leur disposition, les coordinateurs des deux ONG et leur complice de chef de village de Bamba Ile procédèrent sur place à sa mise en vente.

Ayant eu vent de cette nouvelle, M. Abdoul Majib Moctar Maïga, le vrai bénéficiaire, s’informe auprès du bureau du PAM qui confirme la livraison de ses produits au chef de village de Bamba Ile, Awoissoune Annour.

Approchés, les responsables des deux ONG et leur complice demandent un règlement à l’amiable. Une proposition acceptée par M. Maïga sans pour autant connaître leurs vraies intentions.

De 1999 à 2003, que de fausses promesses tenues par ces délinquants de gros calibres. Ainsi, M. Abdoul Najib Moctar Maïga décida de porter plainte contre le groupe de bandits. C’était au moment où Me Abdoulaye Garba Tapo était Ministre de la Justice, Gardien des Sceaux. Ce dernier avait décidé à l’époque de renvoyer l’affaire devant le tribunal de Bourem, territorialement compétent en la matière. Dès lors commence une série de renvoies de son affaire au niveau du tribunal.

Devant la Cour suprême, aucun juge n’a daigné s’intéresser au début à cette affaire pendant quatre bonnes années. Et un beau jour, le verdict est tombé à son absence lui déboutant de tous ses droits.

 

Affaire tranchée à l’EID

Avec cette situation créée au niveau de la justice, notre victime a alors saisi en 2004, l’Espace d’Interpellation Démocratique (EID), la 9ème édition.

Le 19 octobre 2010, il adressa une correspondance au Médiateur de la République, Feue Me M’Bam Diarra sous le numéro 279/10. Vu la violation flagrante de la loi, du début à la fin des procédures, Me M’Bam Diarra demanda et obtint une audience auprès du Ministre de la Justice, M. Maharafa Traoré. Accompagné de M. Abdoul Majib Moctar Maïga, le Médiateur de la République, Me M’Bam Diarra a fait remarquer devant le Ministre Traoré toutes les violations de lois dans son dossier. Après avoir plaidé sa cause, Me M’Bam Diarra demanda au Ministre de faire tout pour remettre la victime dans ses droits. Ainsi, le Médiateur confia le dossier à un de ses conseillers, en la personne de M. Salif Diallo.

Promesse lui a été donnée par le Ministre Maharafa d’étudier minutieusement le dossier afin que le droit soit dit. Chose promise, chose faite. Le Ministre Maharafa Traoré somma le groupe de bandits à dédommager M. Abdoul Najib Moctar Maïga à hauteur de 17 millions F CFA. Les auteurs s’étaient même engagés à payer cette somme.  Le chef de village de Bamba Ile devrait payer 5 millions, tandis que les quatre autres devraient payer 3 millions chacun.

Le 18 janvier, Me M’Bam Diarra est décédée des suites d’un accident de circulation. Et le 24 janvier, une lettre du même Ministre Maharafa Traoré interdisait à la victime de ne rien réclamer à ses escrocs.

Devant cette situation chaotique et à la veille d’une visite présidentielle à Gao, la victime demande l’appui du Gouverneur Kalifa Kéïta pour qu’il puisse s’impliquer afin qu’il puisse être dédommagé. En même temps, lui soumettre sa demande d’audience avec le Président Amadou Toumani Touré au cours de sa visite.

Et pourtant, depuis 2004, d’après le rapport de l’EID, cette affaire avait été tranchée et exigeait aux auteurs de rembourser leur victime. Malheureusement, ce n’est qu’en 2014 qu’il prenne connaissance de ce rapport.

 

Malgré sa bonne foi, le Gouverneur fut bloqué. C’est ainsi que M. Abdoul Majib Elmoctar Maïga reçut l’information que la Première dame, Mme Touré Lobbo Traoré s’est personnellement impliquée dans cette affaire devant la justice. Cela, vu ses relations familiales avec un des comploteurs. Et elle avait le soutien de Me Fanta Sylla et de Mme Diakité Fatoumata N’Diaye. C’est pourquoi d’ailleurs, même les avocats de la partie civile (ses avocats) l’ont abandonné par crainte d’avoir des problèmes avec la famille présidentielle, de l’epoque.

Le pauvre Abdoul Majib Elmoctar Maïga a frappé sur toutes les portes sans succès. De la présidence, en passant par la Primature, l’Assemblée nationale, l’AMDH, Ministère de l’Administration Territoriale et des Collectivités Locales, Médiateur, Commission Nationale Vérité, Justice et Réconciliation, etc. Aucun espoir. Car, toutes ces structures se sont rétractées pour ne pas faire déshonneur à la Première dame Lobbo Traoré.

Cri de cœur de Mr Abdoul Majib Elmoctar MAÏGA

Suite à l’injustice dont j’ai été victime de 2003 à nos jours, je lance un cri de cœur au président de la République du Mali, père de la Nation, à toute bonne volonté et à tous ceux qui œuvrent dans le social pour la réparation de ces types de faits, pour m’aider à rentrer dans mes droits ou me compenser par rapport à tous ce que j’ai perdu dans cette affaire.

 

Ma situation actuelle n’est pas due au Gouvernement actuelle que je n’accuse nulle autre mesure.

Mais puisqu’ils sont actuellement aux affaires, je sollicite leur indulgence et j’exhorte leur pitié pour avoir une issue heureuse à ce problème qui n’a que trop duré.

Il s’agit pour moi de récupérer mon dû, même si l’on doit récupérer dans une caisse sociale afin de me permettre de retourner dans mon village pour m’occuper de mes travaux quotidiens.

Je vous prie Monsieur le Président de la République, Monsieur le Ministre de la Justice, Monsieur le Ministre des Affaires Sociales et tous ceux qui peuvent m’aider à résoudre définitivement ce problème.

 

Je tiens à rappeler que ce dossier se trouve dans les services suivants :

  • La Présidence de la République du Mali ;
  • L’Assemblée Nationale du Mali ;
  • La Primature ;
  • Le bureau du Médiateur de la République ;
  • Le Ministère de la Justice
  • Le Ministère de l’Administration Territoriale et de la Décentralisation ;
  • Le Ministère des Affaires Religieuses ;
  • L’Organisation des Droits de l’Homme au Mali ;
  • La Cour Suprême du Mali.

Pour l’honneur de notre chère patrie et pour nos honneurs individuels, je souhaite que vous puissiez en finir avec cette situation.

Depuis Novembre 2013 que je suis là, toutes mes tentatives de rencontrer les autorités ont été vaines. Notons que dans ma tentative de rencontrer le Président de la République, j’ai été victime d’un accident de la circulation en face de la Résidence du Président. Au cours de cet accident, j’ai eu le pied facturé et je marche actuellement sur des béquilles.

Pendant mes actions de 2003 à aujourd’hui, j’ai effectué près de cinquante cinq (55) voyages de Bamako-Bourem et soixante seize (76) voyages aller retour entre mon village et Bamako si on ajoute les dépenses des dossiers et les différents mouvements à Bamako, les frais s’élèvent à près de Sept millions de Francs CFA (7.000.000 FCFA) (la première estimation était de six millions huit cent mille, l’évolution du dossier a provoqué une surplus de deux cent mille Francs CFA).

 

Les honoraires payés aux avocats Me Boubèye Sidda, Me Mohamed Sidibé, Me Moussa Maiga, Me Adama Sogodogo et Me Bouba Maiga, sont de cinq cent quatre vingt mille Francs CFA (580.000 F CFA)

 

Si nous ajoutons les deux millions trois cent mille que j’ai payé pour frais de financement et trente millions qui ont été détournés par abus de confiance ; nous auront un total de trente neuf millions huit cent quatre vingt mille Francs CFA (39.880.000 F CFA).

 Je note que pour le moment, nous ne devront pas faire tout autre détail pour ne pas accuser qui que ce soit et chercher seulement une solution au problème.

Je lance encore l’appel pour m’aider à récupérer mon dû, sans tambour ni trompette pour l’honneur du grand Mali avec à sa tête l’homme d’honneur, son Excellence El hadj Ibrahim Boubacar KEÏTA.

 

Mr Abdoul Majib Moctar MAÏGA

Tel : 74 68 54 46/96 12 45 87

Commentaires via Facebook :