Comment la BAD peut-elle contribuer à l'émergence de l'Afrique ? Un entretien exclusif avec Jaloul Ayed
LA TRIBUNE - Quelles priorités d'action préconisez-vous pour soutenir le développement des infrastructures du continent ?

JALOUL AYED - Le déficit énergétique m'apparaît l'obstacle majeur au développement économique. C'est pourquoi nous pensons que la banque doit agir sans hésitation et de façon proactive au profit des États-membres régionaux, notamment les plus pauvres et les plus fragiles d'entre eux, pour les aider à concevoir des stratégies à court et à long termes destinées à répondre à leurs besoins en énergie. Ce faisant, la Banque doit effectuer une évaluation précise - car cruciale - des récentes avancées technologiques en matière d'énergie, telles que les centrales électriques mobiles, les nouveaux aménagements de stockage hautement efficients des énergies renouvelables, et le développement de réseaux intelligents. Ceci pourrait ouvrir la voie à une union énergétique africaine semblable à celle actuellement envisagée par l'Union européenne.
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