Selon le sociologue Dr. Moussa Coulibaly, pour venir à bout de l’incivisme, il faut restaurer l’éducation civique et morale en faisant en sorte que ce ne soit plus perçu comme un complément de programme mais comme une discipline qui prépare l’individu à intégrer les normes et les valeurs indispensables à la vie en société.
L’incivisme à l’origine traduit le manque de dévouement d’un citoyen pour sa patrie. Mais le concept dans son évolution touche à un ensemble de domaines et ses manifestations sont variées. Partout dans le monde, il y a un dénominateur commun pour expliquer le phénomène : le rôle de l’éducation qui commence en famille et qui est parachevée à l’école. A cela s’ajoutent une démission collective des parents dans les familles mais surtout une culture de l’excuse qui empêche de sanctionner les comportements qui sont de nature à occasionner le désordre dans la société.
A en croire notre sociologue, Dr. Moussa Coulibaly, l’incivisme est le mal des temps modernes pourtant ses conséquences peuvent être amoindries si l’autorité revenait aux parents et aux éducateurs. Selon lui, chaque société a besoin d’un repère religieux à travers une éducation morale et spirituelle indispensables au vivre ensemble surtout dans une société de plus en plus cosmopolite.
A cet effet, notre sociologue pense qu’il faut restaurer l’éducation civique et morale en faisant en sorte que ce ne soit plus perçu comme un complément de programme mais comme une discipline qui prépare l’individu à intégrer les normes et les valeurs indispensables à la vie en société. A ses dires, l’incivisme règne dans les services publics, en circulation, dans la rue, dans les jardins publics ou devant les monuments mais ses conséquences sont ressenties partout. Et, il déplore également que la dépravation des mœurs est la résultante de la démission des autorités investies de pouvoirs pour mettre de l’ordre, elles ne les assument pas ou les exercent avec faiblesse et laxisme.
Ni honte, ni peur
Toutefois, Dr. Coulibaly prévient que si la famille, l’école et l’Etat continuent de croiser les bras face à l’incivisme, la dégradation des valeurs morales telles que la dignité, l’honneur, l’honnêteté et l’intégrité sera irréversible. Le refus de l’ordre au niveau familial, scolaire, social et professionnel se traduira par des actes plus ou moins graves comme les agressions mortelles, les vols à mains armées qui deviendront le quotidien des populations.
En effet, l’incivisme fait que nous allons de plus en plus vers une société où l’agressivité et la confrontation engendrent des conflits dans la cellule familiale et dans l’environnement professionnel. De plus en plus la société s’écarte de la manifestation de la colère saine c’est pourquoi les manifestations tournent facilement à la casse. Pour notre interlocuteur, il faut revaloriser l’éthique car, ajoute-t-il, son mépris engendre des dysfonctionnements graves comme la mauvaise gouvernance et la haine de l’autre. Le cadre rigoureux au lieu d’être perçu comme l’enfant béni de la République passe aux yeux d’une grande majorité de citoyens comme un “maudit” en ce moment au Mali. Ainsi, le sociologue croit fermement que le sujet de l’incivisme est à l’ordre du jour pour diriger la transition politique. Il faut souligner qu’aujourd’hui, beaucoup de Maliens citent des noms de personnalités qui se sont distinguées par leur sens élevé de l’intérêt de l’Etat. Car, il faut reconnaître que la perte des valeurs a été progressive de l’indépendance à nos jours dans notre pays.
Un médaillé de l’indépendance a une fois affirmé qu’avec le régime de Modibo Keita, qu’ “on avait honte de détourner l’argent public”, qu’“avec Moussa Traoré qu’on en avait peur”, mais que pendant l’ère démocratique, qu’“on n’a ni peur ni honte de détourner les deniers publics”. Selon Dr. Moussa Coulibaly, un constat s’impose : “avec l’Etat de droit, les Maliens ont gagné le combat des libertés mais doivent reconquérir les valeurs sans lesquelles les libertés disparaîtront”. “Actuellement, les réseaux sociaux doivent être des canaux par lesquels on doit véhiculer des messages de sensibilisation mais malheureusement ils sont un terrain où les incivilités, les violences verbales et psychologiques rivalisent”, a-t-il déploré.
Ibrahima Ndiaye
Un médaillé de l’indépendance a une fois affirmé qu’avec le régime de Modibo Keita, qu’ “on avait honte de détourner l’argent public”, qu’“avec Moussa Traoré qu’on en avait peur”, mais que pendant l’ère démocratique, qu’“on n’a ni peur ni honte de détourner les deniers publics” Tres vrai ce constat comme si la democratie voulait dire “faire tout ce que tu veux comme dans l’anarchie, voler la chose publique pour t’enrichir de facon illicite sans vertu et sans dignite” car on a aujourd’hui normalise la corruption, le non-respect de la chose publique, le detournement du tresor public, l’exclusion, etc. Tout a commence avec le MAUDIT Alpha Omar Konare sous lequel les premiers milliards fonctionnaires sont nes au Mali y compris Boua le ventru IBK, l’enfant MAUDIT de Sebenikro. Alors que les pintades regardent la nuque de celle de devant donc une demission de nos dirigents qui sont tous devenus les premiers voleurs de l’Etat. Aussi l’empoisonnement a atteint les familles car la famille a demissionne et avec ont disparu les valeurs morales, partiotiques, ethiques et de dignite.
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