Chronique d’un lecteur : « Jeamille Bittar veut-il déstabiliser le PDES », se demande le « cow-boy de la forêt » ?

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En tout cas, face au probable scénario qui pourrait naître de la volonté affichée du président de la CCIM et du CESC, on peut déjà douter d’une véritable cohésion au sein du parti issu du Mouvement citoyen. Plus que jamais déterminé à  se présenter à l’élection présidentielle, Jeamille Bittar serait même prêt à aller contre le choix et la volonté du PDES. D’où ce conflit « sous l’eau » entre lui et le reste des membres du Bureau politique national du parti.

 A vrai dire, il semble trop tôt pour parler de la division du parti au pouvoir. Mais face à la volonté de cet homme aux ambitions démesurées et qui vise que son intérêt personnel, il serait bon, juste et capital que le PDES se décider enfin à choisir son candidat à la présidentielle de l’an prochain, car comme on le dit, le plus tôt sera le mieux.

Mais sur un tout autre plan, les militants de la commune VI du district de Bamako, particulièrement ceux de Sogoniko et Niamakoro, ne seraient guère favorables à une probable candidature de Jeamille Bittar pour leur parti, et cela, pour plusieurs raisons.

Après avoir constitué un frein pour la cause sociale en allant seul contre tous, fortune et manne financières aidant, Jeamille Bittar serait « attendu au tournant » par les habitants de la commune VI, notamment ceux des quartiers de Sogoniko et de Niamakoro qui lui reprochent d’avoir été à la base de sérieux dommages causés au cimetière situé juste derrière sa nouvelle gare routière. Concernant la protection de cette dernière demeure, Jeamille Bittar, animé par son seul intérêt personnel, aurait fait fi de toute autre considération. Que cadavres soient éjectés du sol, Jeamille s’en moque, l’essentiel étant qu’il parvienne à ses fins.

Et chaque année, c’est un éternel recommencement : avec la construction de la nouvelle gare routière de Jeamille Bittar,  les passages habituels des eaux de pluie ont été bloqués  et continuent de faire des dégâts et déterrant des corps humains rappelés à Dieu. Et cela se déroule sous les yeux tolérants des autorités.

C’est pourquoi, dès à présent, les militants et militantes du PDES de la commune VI du district avertissent qu’ils ne souhaitent pas que cet homme « aux idéaux méprisants envers le  commun des mortels » soit le candidat de leur parti à l’élection présidentielle de 2012.

(A Suivre)

Le « cow-boy de la forêt », Wayerma, Sikasso

 

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