Après vingt trois années le mouvement démocratique, a abouti à la formation de plus de 170 partis politiques, et la création des centaines de radios privées de la presse écrite et privée à travers tout le pays. Cette situation suffise- t- elle à dire que le Mali est un pays de démocratie pluraliste ?
Certes, le bilan est mitigé, ce qu’on peut constater, ce qu’il y a eu des avantages, comme des obstacles ou des barrières à l’opposition.
Selon les principes majeurs de la démocratie, le multipartisme, et la liberté d’expression a joué un rôle très intéressant, elle a permis au peuple malien de s’exprimer librement même si les tenants du pouvoir n’ont pas été a l’écoute de certaines critiques tendant à améliorer les conditions de vie des citoyens.
Cet espace de liberté a produit un accroissement du niveau de connaissance. Il a profondément changé les mentalités. Les constats, les critiques, les suggestions du peuple sont réels, et bien connus, la compétence de la société civile est avérée, mais les autorités font le sourd –muet sur les revendications de certains citoyens, les obstacles sont multiples, car les remarques sont presque dans toutes les couches.
La division au sein des travailleurs dont les différents mouvements syndicalistes, dans l’armée Nationale et diverses branches de la société civile. Même les religieux avec la création des centaines d’associations musulmanes chrétiennes, et d’autres distinctions sociales, la division au sein de la classe politique le slogan (diviser pour régner) tous ces facteurs sont indésirables malgré la présence du bureau du médiateur, la médiation a échoué dans son rôle, elle n’ arrive pas à réunir son peuple.
Certains dirigeants du pouvoir se sont enrichis des biens publics, il ya eu des milliardaires et pourtant ils n’ont pas de ressources vitales.
Le peuple souffre de l’auto suffisance alimentaire c’est-à-dire le manque des produits de premières nécessités : L’huile, la farine, le sucre, le lait, les céréales etc.…
Et à coté le Coût de la vie, s’ajoute les frais élevés du transport, l’énergie, la santé et surtout l’éducation très malade depuis deux décennies. Le Mali doit opter pour la performance dans le système éducatif, car en cette période d’intégration sous régionale et de mondialisation seule la compétence paye, instaurer la culture de l’excellence.
Les institutions sont vraiment trop budgétisées pour un pays en développement comme le Mali. « Forokoni K’anato a doquisarala »
La situation du Mali devient chaotique dans les deux dernières années, la souveraineté est menacée, nos valeurs sociétales sont bafouées, nous ne sommes presque pas responsables de nous même vis-à-vis de la France et de la communauté internationale. On se pose la question du rôle que joue la fameuse réconciliation nationale face à cette situation.
Beaucoup de cadres supérieurs dans les institutions ou dans l’administration ont montré leur limite et il faut que ça change et ça changera !« Yèlèma- yèlèma kakè »
Donc comme proposition le peuple malien souhaiterait ardemment
· Créer une commission consultative à la Présidence pour analyser toutes les
Décisions gouvernementales se rapportant sur des questions d’intérêt national, profitable pour le Mali d’abord et son peuple.
– Créer des centres d’animation dans les 703 communes pour débattre les problèmes ensemble, les conseillers municipaux, les chefs des quartiers ou village, avec les représentants du conseil national des jeunes.
– Le dialogue permanent entre la mouvance présidentielle et l’opposition qui devra être approchée pour tout projet de développement et pour toute prise de décision nationale.
– Créer un inventaire de potentiel humain pour la recherche des solutions aux problèmes et dans tous les domaines.
Que l’état se rapproche de la base et à l’écoute de son peuple.
LE REGROUPEMENT DES PARTIS SERAIT NECESSAIRE.
Avec plus de 170 partis politiques au cours de ces vingt dernières années, elles sont nées comme de véritables pépinières, une agglomération de partis qui n’ont vraiment pas de projet de société fiable pour contribuer au vrai développement du pays .Certainement dû au caractère commercial de financement des partis.
En faisant une étude sur la carte politique du Mali on se rend compte qu’ils sont issus des ramifications de trois grands partis, le P S P , l’US –RDA , et l’UDPM tous les partis dérivent de ce trio et doivent retourner à leur source et pour faire le primaire
les dérives du PSP par exemple le CNID… la gauche.
Les dérivés de l’US –RDA par exemple ADEMA…la droite
Les dérives de l’UDPM par exemple MPR… le centriste
La nouvelle génération de la démocratie (Après le 26 Mars 1991) la jeunesse.
Impose des quotas dissuasifs à ces partis.
*Exiger une représentation nationale de 5à 10 % par commune et par région et dans tout le territoire national.
*Exiger le nombre de candidatures des partis aux élections : municipale, législative ou Présidentielle.
*Exiger le programme ou le projet de société du parti pour les cinq années de gouvernance c’est à dire les principes qui devons nous guider tous
*D’autres conditions favorables pour l’intérêt national.
Nous invitons véritablement la fondation CMDID (Centre Malien pour Dialoguer Inter partis et la Démocratie à faire preuve de compétence d’accompagner des partis de ses membres afin de relever le défit pour le regroupement et servir de cadre pour l’unification.
Par Ansoumane dit Karamoko Cissé 75 42 78 70
Homme politique
Mais mon frère tu n’as rien compris! La gauche est issue de l’US-RDA pour l’essentiel et comportera des partis comme l’ADEMA, le RPM jusqu’à SADI en passant par le PARENA, le RDS etc. et la Droite est issue du PSP et de l’UDPM pour l’essentiel et comportera l’URD, le CNID, le PCR… La Gauche (ou les Socialistes) et la Droite (ou les libéraux)!!
Comments are closed.