La Coordination Kel-Ansar et Alliés a organisé, après Bamako, une rencontre intercommunautaire à Goundam. Le vendredi dernier, à cette rencontre, le président de Care Afriki Lakuraya, Cheick Boucadry Traoré, y a fait une intervention d’envergure, appelant à la communauté à jouer sa partition pour le renouveau du Mali.
« Notre présence aujourd’hui à Goundam témoigne de notre volonté de nous inscrire fermement dans le sillon de ce développement durable et cette cohésion sociale tant voulue par votre Coordination.
Le Mali est en proie à l’instabilité, aux conflits politiques et communautaires. Ces conflits, outre leur impact direct sur la vie des populations ainsi que sur leur environnement moral et physique, obèrent gravement les ressources du pays, hypothèquent ainsi ses chances quant à son développement. Il n’en reste pas moins que l’objectif de la paix au Mali demeure possible, nécessaire et même urgent. Comme il a déjà été dit, la paix reste bien sûr une exigence liée aux souffrances insupportables des victimes des conflits, mais elle devient également un impératif de survie pour notre nation.
Aujourd’hui, beaucoup d’entre nous se pose la question de savoir si le Mali peut aller encore plus loin. Nous sommes convaincus du contraire sur ce point, le Mali a atteint les limites du possible.
Comment se fait-il que nous soyons si divisés aujourd’hui, emportés dans une spirale de violences politiques et sociales, alors que nous ne désirons qu’une chose, vivre ensemble dans la paix et l’harmonie ? Nous qui partageons une histoire millénaire, nous qui sommes fiers d’avoir bâti une nation qui a toujours exprimé notre volonté de vivre ensemble tout au long de ce temps, nous qui décidâmes de partager un destin commun eu égard à notre identité commune.
La plus grande injustice de la crise profonde que nous traversons actuellement est qu’elle risque de nous éloigner encore davantage l’un de l’autre. La crise aura certainement des effets sur beaucoup d’entre nous et le plus lourd tribut sera payé par celles et ceux qui ont subi dans leur chair les effets de la violence, de l’isolement, et de la misère. Et le paradoxe, c’est comment résister à l’angoisse, à la résignation, au désespoir pour chercher des chemins de réconciliation ?
Nous avons besoin d’un nouveau départ. Il faudrait d’abord changer nos façons de faire, changer notre logique. Il faudrait s’ancrer davantage dans la réalité et les besoins des communautés. C’est ce qu’il faudra faire pour commencer à changer le Mali, qui en a vraiment besoin aujourd’hui plus que jamais. Il faut sortir du cynisme. Il faut se donner l’espace de réfléchir pour réinventer notre pays.
Nous avons aussi la mission de redresser le Mali, de permettre la consolidation de l’État de droit et d’une justice sociale, d’imposer un mode de gouvernance fondé sur l’intérêt des citoyens, de réinventer une économie qui sera au service de la société, et de définir une politique d’emploi cohérente et viable.
Notre histoire millénaire nous apprend que toute politique qui prône la supériorité d’un groupe sur un autre abouti inévitablement aux impasses et à l’échec. C’est sur le respect des droits de tous que se fonde l’unité nationale et une paix juste, digne, et durable. Le respect de la vie et de la liberté de chacun est constitutif de la paix, de même ; l’accès aux biens essentiels comme la santé, et l’éducation. Nous devons maintenir notre détermination pour la réforme administrative et la réconciliation politique et sociale, et insister toujours sur la protection des minorités qui a toujours été une obligation morale et religieuse dans notre société. Nous devons faire ce qui est juste et nécessaire pour sortir ensemble plus forts de la crise. Notre riche histoire et notre diversité doivent toujours être une force dans le Mali de demain. Notre singularité qui est née de notre persistance doit nous permettre de faire encore mieux.
La Convergence Africaine pour le Renouveau (CAR) n’a de cesse qu’au sein de notre nation, aujourd’hui toute entière touchée par la peur du lendemain, chaque citoyen puisse laisser germer les graines de paix qu’il porte en lui ; graines de la reconnaissance mutuelle, graines de la fraternité et de la solidarité. C’est la solidarité et la fraternité qui pourront libérer nos citoyens de l’engrenage du désespoir et de l’échec, de se rendre compte de leurs propres valeurs, et leur restituer la fierté de leur histoire.
Nous avons besoin d’un nouveau départ
Aujourd’hui, plus que jamais, la paix dans notre pays est un véritable défi pour l’ensemble des citoyens. Notre pays a besoin de femmes et d’hommes qui, dépassant les frontières ethniques, régionales, et politiques, soient des témoins de la réconciliation et d’une paix juste et digne. Dans l’esprit du dialogue, nous devons tout faire pour que les semences de la communication germent entre les différents groupes de citoyens. Puissent les graines ainsi semées germer et porter les fruits d’un développement durable ! Ce serait le meilleur moyen de faire germer une paix durable. Le maintien d’une telle paix offre le cadre et la sécurité qui permettent à notre nation de renaitre de son sol et d’atteindre le niveau souhaité de développement. Que Dieu nous donne la volonté politique de faire en sorte que nos nouvelles politiques de gouvernances nécessitent peu de temps pour évoluer et s’enraciner dans les mentalités et les traditions de notre société ».
Cheick Boucadry Traoré
Président – Care-Afriki Lakuraya
Cher Boucader,
parle nous plutot des raisons des problemes actuels:
1) l islam qui detruit ce Mali depuis des siecles.
2) Le CFA qui amene a la France ce qui doit rester au Mali pour son developement socio-economique.
J’ ENCOURAGE MES CONCITOYENS D IGNORER TOUT POLITICIENS QUI NE PARLENT PAS DES MAL_FAITS DE L ISLAM ARABE ET DU CFA FRANCAIS,…
” … Le Mali est en proie à l’instabilité, aux conflits politiques et communautaires. Ces conflits, outre leur impact direct sur la vie des populations ainsi que sur leur environnement moral et physique, obèrent gravement les ressources du pays, hypothèquent ainsi ses chances quant à son développement. Il n’en reste pas moins que l’objectif de la paix au Mali demeure possible, nécessaire et même urgent. Comme il a déjà été dit, la paix reste bien sûr une exigence liée aux souffrances insupportables des victimes des conflits, mais elle devient également un impératif de survie pour notre nation…
… Comment se fait-il que nous soyons si divisés aujourd’hui, emportés dans une spirale de violences politiques et sociales, alors que nous ne désirons qu’une chose, vivre ensemble dans la paix et l’harmonie ?…
… comment résister à l’angoisse, à la résignation, au désespoir pour chercher des chemins de réconciliation ?…
… Il faudrait d’abord changer nos façons de faire, changer notre logique…
… pour commencer à changer le Mali…
… redresser le Mali, permettre la consolidation de l’État de droit et d’une justice sociale, d’imposer un mode de gouvernance fondé sur l’intérêt des citoyens, de réinventer une économie qui sera au service de la société, et de définir une politique d’emploi cohérente et viable… ” …///…
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Le plus dur est et reste à faire… C’est…, d’avoir l’adhésion du PEUPLE. Les GENS devraient se sentir plus concernés par la situation de leur pays. Ça ne regarde pas que les Gouvernants. Le PEUPLE doit y adhérer en commençant déjà par voter.
Vivement la Mali pour nous tous
Bamake, le peuple vote mais pour le plus corrupteur, sinon il reste a la maison car c’est la meme chose ce sont les memes voleurs qui seront elus et qui vont continuer a voler! On a tellement menti a ce peuple et on a tellement decu ce peuple, Bamake, que veux-tu? ce peuple n’a plus confiance en personne car ce sont les memes acteurs politiques qui sont la depuis 1992 si hier ils etaient ADEMA, aujourd’hui ils sont ADEMA, RPM, URD, ASMA, etc. Nous avons besoin des Maliden Kuraw pour batir un nouveau Mali.
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