Les responsables du Centre d’Etudes et de Réflexion au Mali (CERM) ont animé une conférence le samedi 09 juillet dernier à la Maison de la Presse. L’objectif principal était de faire le point des activités de la structure depuis sa création au mois d’avril 2015.
Parmi les responsables du CERM qui ont répondu présents figuraient en bonne place le principal conférencier Ousmane Sy, président de la structure, l’ex1er Premier ministre Moussa Mara non moins Secrétaire aux relations extérieures, l’universitaire Naffé Traoré et M. Amadou Diop, Secrétaire exécutif du CERM.
D’entrée de jeu, le Premier responsable du CERM a rappelé les ’ambitions des cadres unis au sein du CERM. Pour sa part, elles s’inscrivent en droite ligne d’une sphère d’animation de débat afin de contribuer à l’aide de propositions à la sortie crise tant souhaitée par le peuple.
Aussi, a-t-il a mis un accent particulier sur la nécessité de faire le point des activités de la structure. A l’en croire, depuis sa création, le centre a enregistré à son sein une soixantaine d’adhérents.
L’honneur est revenu au Secrétaire exécutif M.Diop de faire la présentation du rapport d’activités du CERM.
Il a affirmé que le CERM créé en avril 2015 a plus d’un an et a réalisé de nombreuses activités.
Selon leur rapport, le bilan, après un an d’activités s’impose, pour jeter un regard sur le chemin parcouru, identifier les force, mais aussi les insuffisances pour un apport plus conséquent aux solutions de développement du Mali. « Les intellectuels ont été mobilisés, des propositions ont été faites, rôle que l’association s’était donné a été plutôt bien rempli. Nous devons sans doute nous pencher aujourd’hui sur les résultats obtenus par nos activités », a commenté M. Diop.
Ce qu’il faut retenir, de sa création à ce jour, le CERM a réalisé 5 colloques seul ou conjointement ayant pour thèmes entre autres : Quels rôles pour les collectivités locales dans la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la Réconciliation ? ; Président de région-Gouverneur de région, duo ou duel ? ; Les opérations de maintien de la paix, cas spécifique du Mali : aide ou mise sous tutelle ? Religion et laïcité au Mali ; Mali post-crise : quelles réformes pour un Mali stable et prospère ?
Au Mali, le CERM a réalisé des conférences débats portant sur l’Avenir du FCFA ; l’Education et la formation au Mali entre autres. Plusieurs autres activités ont été réalisées à savoir la création et la mise à jour d’un site internet.
En perspective, le CERM à déjà élaboré un programme pour des conférences mensuelles devant se tenir dans les 6 prochains mois (de juillet à décembre 2016).
L’ex premier ministre Moussa Mara, dans son intervention a insisté sur la vocation du CERM.
« Le Centre est parti d’un constat. Dans notre pays les problèmes sont souvent pensés par d’autres et les solutions sont données par d’autres. Alors qu’au Mali, nous avons des compétences », a-t-il déploré.
- Naffé Traoré abonde dans le même sens en soutenant que des compétences intellectuelles existent dans notre pays, mais qu’il faut trouver des moyens pour les faire sortir de l’ombre.
Mountaga Diakité
l’universitaire s’appelle Naffé Keïta et non Naffé Traoré
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