Deux décennies plus tard, ils semblent avoir compris mon modeste message et aujourd’hui, ce sont eux qui tirent tous les bénéfices de l’appel que je leur lançais. Ils l’ont compris, bien compris et ils se sont mués en authentiques républicains-loyalistes impliqués avec force conviction dans le processus de développement et de paix au bénéfice de leurs communautés respectives. A la force des armes, ils ont opposé l’arme des idées. A l’époque on m’avait traité d’oiseau de mauvais augure à la solde du rouleau compresseur, vendu au camp adverse. Certes, toute vérité est amère et son audibilité pénible, mais il n’en demeure pas moins que bien assenée elle aboutit à plus ou moins long terme, à l’évidence. Et c’est bien cette évidence qui s’impose aujourd’hui à nos frères et concitoyens de la coordination des mouvements de l’Azawad. Ils doivent, en effet, comprendre que nous attendons avec force impatience leur paraphe du projet d’accord et sa signature définitive dans les plus brefs délais.
Cette exigence n’est pas seulement du Mali, mais de toute la Communauté Internationale partie prenante aux négociations d’Alger, la bienveillante France au premier plan. Que mes frères de la CMA comprennent aussi que le processus fut laborieux, il aura coûté huit longs mois en temps, en énergie et en saignée financière. Aujourd’hui, les nerfs sont à vif et ils risquent de craquer si l’on s’obstine à faire durer le feuilleton par des manœuvres dilatoires, à la limite, insensées. Les concertations à la base de la CMA, qui vont en principe démarrer cette semaine, doivent inscrire en priorité cette donnée fondamentale dans le processus d’information et de sensibilisation de certains extrémistes encore accrochés à une chimérique idée d’ “indépendance “, de ” fédéralisme “ ou d’ ” autonomie “. La rhétorique est tombée en désuétude.
Que mes frères de la CMA comprennent que le Nord du Mali est abandonné depuis Mars 2012 et que ce sont des générations qui y sont sacrifiées faute d’éducation, de santé. Ce semblant de vie dans des conditions minimales se pose avec acuité, avec gravité particulièrement dans la région de Kidal où les enfants n’ont connu que la Kalachnikov en lieu et place de l’école.
La proximité de l’Etat, ses bienfaits ne sont perceptibles que dans les grands centres urbains sécurisés par l’armée et la MINUSMA. Au-delà, les populations nécessiteuses, en proie au brigandage et aux rackets de toutes sortes, sont abandonnées à elles-mêmes. A ce funeste tableau, vient s’ajouter le cas des réfugiés dont personne ou presque ne parle. A long terme, il sera aisé d’imputer à la CMA les conséquences d’une tragédie longtemps vécue par des populations dont elle se réclame et au nom desquelles elle agit.
Il faut aussi savoir avoir le triomphe modeste et faire prévaloir la victoire de la diplomatie sur celle des armes. La victoire militaire de mai 2014 n’est plus d’actualité et la donne a bien changé comme en témoignent les récents accrochages avec les teigneuses milices acquises à la paix et à l’unification du pays. Avant d’entamer les ultimes négociations, la CMA a bien tenté d’avoir une emprise certaine sur l’ensemble des régions du Nord et faire ainsi prévaloir son statut de ”dominant” à la table de négociations. La tentative d’hégémonie s’est soldée par un échec patent et douloureux. La guerre est ainsi faite. A chaque jour sa gloire. A chaque jour sa capitulation. Le soleil brille pour tout le monde.
Avec le peu de crédit qui lui reste encore, la CMA se doit de convaincre ses partisans pour qu’ils s’inscrivent dans la ligne tracée par la communauté internationale et qui s’impose à tous. L’heure est suffisamment grave pour s’obstiner à imposer à l’immense majorité des Maliens, des schémas et autres modes de gestion dont elle ne veut pas, parce que porteurs de germes de division et de destruction. La multiplication des attentats sur notre territoire ces derniers temps, et qui ont couté la vie tant à des nationaux qu’à des étrangers venus nous soutenir dans l’épreuve que nous traversons n’est que la résultante du manque d’enthousiasme et du peu d’empressement à parapher et signer un accord qui nous aurait enfin sorti d’ une interminable tragédie. D’autres extrémistes risquent à leur tour de s’engouffrer dans la brèche ainsi ouverte et les remises en cause prendront d’autres proportions.
Nous avons suffisamment traversé des épreuves pour nous en imposer encore. Ceci est ma profonde et intime conviction et je tiens à rappeler que je ne suis, ni un politique de saison, ni un agitateur au service de la subversion encore moins un patriote d’affaires. Je suis un Malien tout court. Je le revendique.
Houday Ag Mohamed
DRT- District de Bamako
Opportunistes
LES VOYOUS BERNES ? ILS CHERCHENT UNE SORTIE HONORABLE……………
LE CMA DOIT SAVIR QU AVEC TOUTE CETTE CONGLOMERAT D ETHNIES DE TRIBUS ET DE COMMNAUTES LE SEUL SALUT C EST LE MALI……………VOULOIR CREEE UNE AUTRE ENTITE EST VOUE A L ECHEC. LES POPULATIONS DU MALI SEPCIFIQUEMENT DU NORD ONT D AILLEURS DESAVOUE TOUTE IDEE DE PARTITION , AUTONOMIE OU AUTRE CHIMERE. LES PARTIES QUI ONT D AILLEURS SIGNE L ACCORD DE PAIX ONT POUR LA ¨PLUPART LEUR ORIGINE A KIDAL. DONC LE CMA NE REPRESENTE PAS KIDAL ENCORE MMOINS LES POPULATIONS DU NORD MALI…………..RECONNAITRE SES ERREURS ET REVENIR EST AUSSI UNE GRANDE VOIE DE SAGESSE..MANDELA LA FAIT…………LA CMA DOIT RETENIR QUE LES POPULATIONS MALIENNES AVEC LA COMMUANNATE INTERNATIONALE N ACCEPTERONT JAMAIS LEUR CHIMERE ET QU IL EST ENCORE TEMPS D ARRETER DE NARGEUR LE S POPULATIONS MALIENNES QUI N ASPIRENT QU A LA PAIX…….OU ALORS LE GATTIA SERA OBLIGE DE LI BERER KIDAL……………………
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LE CONSEIL DE SECURITE A ETE ON NE PEUT PLUS ETRE CLAIR……………
SOIT LES CRIMINELS (MNLA ET ALLIES) SIGNENT OU ALORS ILS SERONT TRAITES EN ENEMIS……………………..
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Esperons que votre message sera entendu et les utopistes pouront revenir à la raison. Avec cette crise, c’est tout le Mali qui souffre. Tant qu’une partie du territoire tousse, c’est tout le pays qui éternue. Je pense qu’il est temps que les acteurs de cette comitragique retrouvent enfin la raison et pensent à ces nombreux anonymes qui croupissent sous le poids de la souffrance des armes et des aléas naturels aspirent enfin à une vie plus meilleure. Le temps est déjà compté et il n’y a plus de place à la tergiversation. L’heure est à l’action et non à la diversion. La communauté internationale a fait beaucoup et continue encore à faire mieux et il faut que nous aussi, nous fachions montre de bravoure, du pardon pour sortir le pays de l’ornière dont il est plongé dépuis bientôt trois ans. Tout le monde en a assez de cette crise du reste reccurrente. Une chance s’offre à nous tous et il faut la saisir. Merci.
S’ils réfléchissent comme toi; ils reviendront à des bons sentiments ,mais comme moi je sais
que s’est des Traites, ils vont un peu reculer pour sauter et se mordent le doigt après.
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