L’une des caractéristiques du contrat de travail entre un employeur et son employé est le lien de subordination juridique du second envers le premier. Ce lien établit de façon claire les responsabilités de chacun.
À l’employé, le travail correctement fait selon les lignes édictées par l’employeur, sous réserve des amendements (salaire et certains avantages spécifiques réclamés par le travailleur). À l’employeur, les conditions idoines de travail dans de bonnes conditions et la contrepartie du travail, appelée salaire ou traitement. Ce lien de subordination juridique est la clé de voûte de la relation de travail.
Quelles que soient les qualités prodigieuses du travailleur et le besoin impérieux de l’employeur de pourvoir le poste et de satisfaire le besoin recherché par lui, pour autant en vertu de la verticalité, c’est toujours l’employeur en tant que maître d’ouvrage qui fixe les lignes, les limites et les avantages y afférents sous le contrôle bien sûr d’une législation déjà existante et qui régit cette relation contractuelle.
Ce qu’il est important de retenir c’est le fameux lien de subordination qui crée clairement un donneur d’ordres, de directives et un exécutant de ces dites directives. Imaginez que les deux entités soient sur le même pied d’égalité, il y aurait clairement des conflits de compétences, des contestations et des discussions à n’en pas finir sur le travail à effectuer et comment l’effectuer ; toutes choses qui paralyseraient la collaboration.
Cette analogie si je la fais c’est pour souligner l’incongruité de la proposition de feuille de route rédigée par l’opposition et soumise au gouvernement, lequel en retour en a proposé une autre, provoquant l’ire de l’opposition qui crie que ses propositions, au lieu d’être amendées, soient balayées par une autre. S’il est indéniable que le pays a besoin d’une union sacrée reflétant toutes les sensibilités politiques, de la société civile et d’autres entités, cela ne peut se faire en mettant tous les protagonistes sur le même pied d’égalité. Il est important que le rôle de l’État, du Gouvernement soit prépondérant pour le bon fonctionnement de l’attelage.
Face à l’immensité de tous les défis auxquels nous faisons face, il faut un leadership fort, résolu et non contesté pour aller à l’essentiel et prendre des décisions courageuses et vigoureuses pour réanimer le patient Mali en état de crise cardiaque. Pour ce faire, toute aide est la bienvenue et le danger serait de tomber dans les invectives, les récriminations récurrentes qui nous ramènent en arrière et surtout la mauvaise foi ; doivent être mises de côté si on veut que cela marche. La roue tourne et l’opposition d’aujourd’hui peut être au pouvoir demain. Ne créons pas des précédents dangereux qui risquent de fragiliser nos institutions et nous installer dans l’instabilité et le chaos permanent.
Ce minimum de consensus sur les grands sujets urgents est nécessaire pour avancer ; mais cela doit se faire certes avec beaucoup d’ouverture d’esprit de part et d’autre, mais en étant jamais loin de l’esprit de nos institutions. Nous ne sommes pas dans une transition même si le moment et le contexte sont critiques, cela, ne l’oublions jamais au risque d’ouvrir une boîte de Pandore et des couloirs aux labyrinthes tortueux et sans fin.
Oui à un gouvernement d’ouverture, d’union nationale, appelez-le comme vous voulez, mais sous la direction et le leadership d’un Premier ministre recevant ses instructions d’un président de la République, chef de l’État. C’est cela qu’il nous faut et ce vers quoi nous devons évoluer.
Kaou Abdramane DIALLO
Nous sommes dans une transition qui ne dit pas son nom. S’il (IBK) a gagné l’election présidentielle , il doit pouvoir diriger le pays, mais force est de constater qu’il a le dos au mur. Cet accord politique ne fera que lui sauver , ce n’est pas pour rien que son nouveau PM durant plus de 10 jours négociait avec l’opposirion qui s’est fissuré à la recherche de leur part à la pâtisserie . L’histoire du Mali retiendra d’IBK qu’il a été le plus mauvais Président que le Mali est connu. Il est le seul qui ne commande que la capitale (Bamako), le reste du pays se trouvant entre les mains des milices et groupes terroristes . Au lieu de s’en venter , il devrait plutôt avoir honte.
La preuve par 4qurote..?
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